L'information, l'arrêt de la Cour de cassation fait suite à la demande d'une femme qui, pour établir l'adultère qu'elle reprochait à son mari, avait transmis à la justice des SMS reçus sur le portable professionnel de celui-ci. La cour d'appel l'avait alors déboutée, estimant que les textos relevaient «de la confidentialité et du secret des correspondances» et que «la lecture de ces courriers à l'insu de leur destinataire constitue une atteinte grave à l'intimité de la personne».
En matière de divorce, des éléments peuvent être apportés dès lors qu'ils ont été «obtenus sans violence et sans fraude». Dans le cas cité par Le Monde, l'épouse trompée affirmait être tombée sur ces textos en retrouvant le téléphone «perdu» par le mari. Une argumentation retenue par la Cour de cassation. Désormais, «ce sera au conjoint de prouver la fraude, de démontrer que sa messagerie ou ses documents étaient protégés par un mot de passe personnel et secret», soulignait récemment Marie-Bénédicte Maizy, juge aux affaires familiales au tribunal de Nanterre. Une mission difficile avec les ordinateurs familiaux sur les échanges d'e-mail, et quasi impossible pour ce qui est des textos, à moins d'entrer son code PIN à chaque utilisation.
En 1999, la Cour de cassation avait déjà considéré que la production d'un journal intime pouvait être admis comme preuve d'adultère, toujours à la condition que celui-ci ait été obtenu «sans violence et sans fraude». La loi du 13 mars 2000 avait par ailleurs reconnu le statut de preuve au courrier électronique, à la condition q... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
En matière de divorce, des éléments peuvent être apportés dès lors qu'ils ont été «obtenus sans violence et sans fraude». Dans le cas cité par Le Monde, l'épouse trompée affirmait être tombée sur ces textos en retrouvant le téléphone «perdu» par le mari. Une argumentation retenue par la Cour de cassation. Désormais, «ce sera au conjoint de prouver la fraude, de démontrer que sa messagerie ou ses documents étaient protégés par un mot de passe personnel et secret», soulignait récemment Marie-Bénédicte Maizy, juge aux affaires familiales au tribunal de Nanterre. Une mission difficile avec les ordinateurs familiaux sur les échanges d'e-mail, et quasi impossible pour ce qui est des textos, à moins d'entrer son code PIN à chaque utilisation.
En 1999, la Cour de cassation avait déjà considéré que la production d'un journal intime pouvait être admis comme preuve d'adultère, toujours à la condition que celui-ci ait été obtenu «sans violence et sans fraude». La loi du 13 mars 2000 avait par ailleurs reconnu le statut de preuve au courrier électronique, à la condition q... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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