L'Autorité palestinienne a reçu lundi à Paris un soutien financier massif de la communauté internationale qui a promis de lui apporter 7,4 milliards de dollars d'aide en trois ans, au-delà des 5,6 milliards réclamés par les Palestiniens eux-mêmes. Evénement
"Le vrai vainqueur, c'est l'Etat palestinien", a assuré le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, sous les applaudissements, en clôturant cette rencontre qui a réuni 87 pays et institutions internationales.
"Nous visions 5,6 milliards de dollars, nous avons obtenu 7,4 milliards", dont 3,4 prévus dès 2008, "ce qui est pas mal, ce qui est même beaucoup", a-t-il annoncé.
Cette réunion "a donné un signal fort de soutien politique et financier au gouvernement du président Mahmoud Abbas et du Premier ministre Salam Fayyad, et à leur vision du futur Etat palestinien", a souligné le communiqué final de la "Conférence des donateurs pour l'Etat palestinien".
De Gaza, le Hamas a immédiatement dénoncé la conférence de Paris comme une "dangereuse conspiration".
La conférence visait à conforter les espoirs de paix encore fragiles nés de la réunion fin novembre à Annapolis (Etats-Unis), où Israéliens et Palestiniens se sont engagés à oeuvrer en vue d'un Etat palestinien fin 2008.
La Commission européenne, principal contributeur d'aide aux Palestiniens, a annoncé le déblocage de 650 millions de dollars tandis que les Etats-Unis vont fournir, en 2008, une contribution de 555 millions de dollars.
La France versera 300 millions de dollars sur trois ans. Parmi les principaux contributeurs, l'Arabie Saoudite a promis 500 millions, selon les organisateurs.
M. Abbas, qui se voit politiquement conforté par le résultat de la réunion, avait appelé la communauté internationale à financer rapidement son gouvernement pour éviter une "catastrophe totale" dans les Territoires.
Il a insisté sur l'arrêt de "toutes les activités de colonisation sans exception" de la part d'Israël.
Il a reçu l'appui du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union Européenne, Russie, ONU), qui se réunissait en marge de la conférence, et a exprimé son "inquiétude" quant à l'extension de la colonisation à Jérusalem-est.
Le Quartette a également appelé Israël à faciliter les accès aux Territoires palestiniens pour permettre un succès du programme de réformes économiques de l'autorité palestinienne.
"Il y a des considérations de sécurité qui doivent être prises en compte, mais j'estime qu'en travaillant ensemble, Israéliens, Palestiniens, et la communauté internationale peuvent faire des progrès pour améliorer la circulation et à la fois rendre possibles les projets économiques", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice après un entretien à l'Elysée avec M. Sarkozy.
La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a de son côté lié développement des territoires palestiniens et sécurité pour Israël. "Pour parvenir à la paix, la sécurité d'Israël doit être un intérêt palestinien, juste comme un Etat palestinien est un intérêt israélien", a-t-elle dit.
"Soyez généreux! (...) nous n'en pouvons plus de la guerre!", avait lancé à l'ouverture de la rencontre le président Nicolas Sarkozy. "Offrez aux peuples d'Israël et de Palestine le plus beau des cadeaux: la paix!".
Source: http://fr.news.yahoo.com
"Le vrai vainqueur, c'est l'Etat palestinien", a assuré le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, sous les applaudissements, en clôturant cette rencontre qui a réuni 87 pays et institutions internationales.
"Nous visions 5,6 milliards de dollars, nous avons obtenu 7,4 milliards", dont 3,4 prévus dès 2008, "ce qui est pas mal, ce qui est même beaucoup", a-t-il annoncé.
Cette réunion "a donné un signal fort de soutien politique et financier au gouvernement du président Mahmoud Abbas et du Premier ministre Salam Fayyad, et à leur vision du futur Etat palestinien", a souligné le communiqué final de la "Conférence des donateurs pour l'Etat palestinien".
De Gaza, le Hamas a immédiatement dénoncé la conférence de Paris comme une "dangereuse conspiration".
La conférence visait à conforter les espoirs de paix encore fragiles nés de la réunion fin novembre à Annapolis (Etats-Unis), où Israéliens et Palestiniens se sont engagés à oeuvrer en vue d'un Etat palestinien fin 2008.
La Commission européenne, principal contributeur d'aide aux Palestiniens, a annoncé le déblocage de 650 millions de dollars tandis que les Etats-Unis vont fournir, en 2008, une contribution de 555 millions de dollars.
La France versera 300 millions de dollars sur trois ans. Parmi les principaux contributeurs, l'Arabie Saoudite a promis 500 millions, selon les organisateurs.
M. Abbas, qui se voit politiquement conforté par le résultat de la réunion, avait appelé la communauté internationale à financer rapidement son gouvernement pour éviter une "catastrophe totale" dans les Territoires.
Il a insisté sur l'arrêt de "toutes les activités de colonisation sans exception" de la part d'Israël.
Il a reçu l'appui du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union Européenne, Russie, ONU), qui se réunissait en marge de la conférence, et a exprimé son "inquiétude" quant à l'extension de la colonisation à Jérusalem-est.
Le Quartette a également appelé Israël à faciliter les accès aux Territoires palestiniens pour permettre un succès du programme de réformes économiques de l'autorité palestinienne.
"Il y a des considérations de sécurité qui doivent être prises en compte, mais j'estime qu'en travaillant ensemble, Israéliens, Palestiniens, et la communauté internationale peuvent faire des progrès pour améliorer la circulation et à la fois rendre possibles les projets économiques", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice après un entretien à l'Elysée avec M. Sarkozy.
La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a de son côté lié développement des territoires palestiniens et sécurité pour Israël. "Pour parvenir à la paix, la sécurité d'Israël doit être un intérêt palestinien, juste comme un Etat palestinien est un intérêt israélien", a-t-elle dit.
"Soyez généreux! (...) nous n'en pouvons plus de la guerre!", avait lancé à l'ouverture de la rencontre le président Nicolas Sarkozy. "Offrez aux peuples d'Israël et de Palestine le plus beau des cadeaux: la paix!".
Source: http://fr.news.yahoo.com
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