Niger et Guinée - Les héros de la presse libre sont…
La liberté de la presse avance en Afrique de l'Ouest. A grands pas au Niger, elle prend son temps en Guinée. Mais quelque soit le rythme, c'est à deux militaires que ces pays doivent une telle avancée démocratique. Ces deux hommes qui ont refusé de mettre la presse au garde-à-vous sont le général Sékouba Konaté, président de Guinée par intérim dès décembre 2009, et le commandant Salou Djibo, à la tête du coup d'Etat qui renverse Mamadou Tandja au Niger le 18 février 2010. Un rapport publié le 28 juillet 2011 par Reporters sans frontières (RSF) le confirme: leurs juntes respectives (le Conseil national de transition guinéen et le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie nigérien) sont à l'origine de la dépénalisation des délits de presse. «Tous deux ont conduit des transitions apaisées qui ont débouché sur l'organisation d'élections libres et transparentes, auxquelles ils ne se sont pas portés candidats.Tous deux ont permis à la liberté de la presse de faire un pas en avant», peut-on lire dans le rapport. Les élections organisées par Konaté ont débouché sur la première présidence élue démocratiquement, celle d'Alpha Condé, en décembre 2010.(slate.fr) Preuve que les régimes africains peuvent aussi être des exemples.
Vite, il faut rouler africain !
L'Afrique s'embouteille de grand coeur, ses villes sont étouffées par la circulation, mais quand, ô dieux de la route, des voitures africaines vont-elles encombrer ses artères ? En Ethiopie, on tente de s'en approcher avec une marque qui présente, un peu vite, ses modèles baptisés du nom de fleuves ou cours d'eau éthiopiens comme des éléments de 'fierté nationale'. La marque concernée, Holland Car, est le fruit d'un projet éthiopien, mené par Tadesse Tessema, qui avait commencé dans l'import-export de véhicules avant de tenter l'aventure de l'assemblage sur un mode international. Derrière Holland Car, il y a un investisseur des Pays-Bas, et les modèles de voitures ont été conçus en Chine, d'où viennent aussi les pièces. A ce stade, les chaînes d'assemblage produisent six véhicules par jour, en attendant mieux, pas seulement en termes de cadences. La Holland Car est encore loin d'être 'made in Africa' sur toute la ligne de fabrication et de conception.(lemonde.fr) A votre avis, vaut-il mieux une voiture cent pour cent africaine ou un produit multiculturel du fait de ses lieux de fabrication et d'assemblage?
Famine : les ONG n'ont pas besoin de riz mais d'argent
Tandis que les bailleurs internationaux tardent à débloquer les fonds nécessaires, les ONG qui interviennent auprès des 12 millions de victimes de la faim dans la corne de l'Afrique en appellent également à la générosité des particuliers. C'est une campagne dont les moins de vingt ans n'ont pas souvenir. En 1992, lors de la précédente grave famine qui avait touché la Somalie , une vaste collecte de nourriture avait été organisée dans les écoles de France sous le slogan «Du riz pour la Somalie». Deux décennies plus tard, nouvelle famine, nouvelle urgence. Cette fois il n'est plus question de collecte de riz mais les ONG n'en lancent pas moins un appel urgent à la solidarité. «Le riz ne suffit pas pour soigner les enfants sévèrement malnutris, qui ont besoin d'un protocole spécifique de réalimentation», explique Valérie Daher, porte-parole d' Action contre la faim . Au total, 2 millions d'enfants sont victimes de la crise alimentaire dans toute la corne de l'Afrique. Rien que dans le sud de la Somalie, région la plus touchée, l'Unicef estime que plus de 600.000 enfants sont malnutris, dont la moitié se trouve en danger de mort imminente.(lefigaro.fr) Sur le continent africain, les ONG ont assez mauvaise réputation du fait qu'elles brassent beaucoup d'argent. Mais leur utilité est reconnue dans certains cas.
Source: Yahoo Actualités
La liberté de la presse avance en Afrique de l'Ouest. A grands pas au Niger, elle prend son temps en Guinée. Mais quelque soit le rythme, c'est à deux militaires que ces pays doivent une telle avancée démocratique. Ces deux hommes qui ont refusé de mettre la presse au garde-à-vous sont le général Sékouba Konaté, président de Guinée par intérim dès décembre 2009, et le commandant Salou Djibo, à la tête du coup d'Etat qui renverse Mamadou Tandja au Niger le 18 février 2010. Un rapport publié le 28 juillet 2011 par Reporters sans frontières (RSF) le confirme: leurs juntes respectives (le Conseil national de transition guinéen et le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie nigérien) sont à l'origine de la dépénalisation des délits de presse. «Tous deux ont conduit des transitions apaisées qui ont débouché sur l'organisation d'élections libres et transparentes, auxquelles ils ne se sont pas portés candidats.Tous deux ont permis à la liberté de la presse de faire un pas en avant», peut-on lire dans le rapport. Les élections organisées par Konaté ont débouché sur la première présidence élue démocratiquement, celle d'Alpha Condé, en décembre 2010.(slate.fr) Preuve que les régimes africains peuvent aussi être des exemples.
Vite, il faut rouler africain !
L'Afrique s'embouteille de grand coeur, ses villes sont étouffées par la circulation, mais quand, ô dieux de la route, des voitures africaines vont-elles encombrer ses artères ? En Ethiopie, on tente de s'en approcher avec une marque qui présente, un peu vite, ses modèles baptisés du nom de fleuves ou cours d'eau éthiopiens comme des éléments de 'fierté nationale'. La marque concernée, Holland Car, est le fruit d'un projet éthiopien, mené par Tadesse Tessema, qui avait commencé dans l'import-export de véhicules avant de tenter l'aventure de l'assemblage sur un mode international. Derrière Holland Car, il y a un investisseur des Pays-Bas, et les modèles de voitures ont été conçus en Chine, d'où viennent aussi les pièces. A ce stade, les chaînes d'assemblage produisent six véhicules par jour, en attendant mieux, pas seulement en termes de cadences. La Holland Car est encore loin d'être 'made in Africa' sur toute la ligne de fabrication et de conception.(lemonde.fr) A votre avis, vaut-il mieux une voiture cent pour cent africaine ou un produit multiculturel du fait de ses lieux de fabrication et d'assemblage?
Famine : les ONG n'ont pas besoin de riz mais d'argent
Tandis que les bailleurs internationaux tardent à débloquer les fonds nécessaires, les ONG qui interviennent auprès des 12 millions de victimes de la faim dans la corne de l'Afrique en appellent également à la générosité des particuliers. C'est une campagne dont les moins de vingt ans n'ont pas souvenir. En 1992, lors de la précédente grave famine qui avait touché la Somalie , une vaste collecte de nourriture avait été organisée dans les écoles de France sous le slogan «Du riz pour la Somalie». Deux décennies plus tard, nouvelle famine, nouvelle urgence. Cette fois il n'est plus question de collecte de riz mais les ONG n'en lancent pas moins un appel urgent à la solidarité. «Le riz ne suffit pas pour soigner les enfants sévèrement malnutris, qui ont besoin d'un protocole spécifique de réalimentation», explique Valérie Daher, porte-parole d' Action contre la faim . Au total, 2 millions d'enfants sont victimes de la crise alimentaire dans toute la corne de l'Afrique. Rien que dans le sud de la Somalie, région la plus touchée, l'Unicef estime que plus de 600.000 enfants sont malnutris, dont la moitié se trouve en danger de mort imminente.(lefigaro.fr) Sur le continent africain, les ONG ont assez mauvaise réputation du fait qu'elles brassent beaucoup d'argent. Mais leur utilité est reconnue dans certains cas.
Source: Yahoo Actualités