Les Irlandais avaient déjà dit non au traité de Lisbonne lors d'un premier référendum, en juin 2008. M. Cowen s'était engagé à les faire revoter, à condition de leur offrir des garanties sur les sujets qui avaient alimenté leurs inquiétudes : maintien de la neutralité militaire, refus d'une harmonisation fiscale supplémentaire - l'Irlande a dû sa croissance économique au faible impôt sur les sociétés, un véritable attrait pour les multinationales -, refus de voir imposer par l'Europe l'autorisation de l'avortement.
Rien dans le traité de Lisbonne ne venait remettre en cause ces 'vaches sacrées' irlandaises, habilement exploitées par les partisans du non. Le geste demandé par Brian Cowen aux autres Européens est plus politique que juridique : il ne s'agit pas de modifier le traité de Lisbonne, puisqu'il ne contredit pas les garanties demandées, mais de prouver aux électeurs irlandais que leur vote n'a pas été méprisé et que l'Union européenne est prête à les écouter.
Vendredi, le Conseil a donné à ces garanties, déjà formulées en décembre 2008, une forme juridique : il s'est engagé par écrit à les annexer sous la forme d'un 'protocole' au prochain traité européen, lequel sera vraisemblablement le traité d'adhésion de la Croatie ou de l'Islande. Pas question, en effet, d'annexer ce protocole au traité de Lisbonne : ce serait fournir des armes aux adversaires du traité, qui pourraient exiger de reprendre à zéro le processus de ratification.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Rien dans le traité de Lisbonne ne venait remettre en cause ces 'vaches sacrées' irlandaises, habilement exploitées par les partisans du non. Le geste demandé par Brian Cowen aux autres Européens est plus politique que juridique : il ne s'agit pas de modifier le traité de Lisbonne, puisqu'il ne contredit pas les garanties demandées, mais de prouver aux électeurs irlandais que leur vote n'a pas été méprisé et que l'Union européenne est prête à les écouter.
Vendredi, le Conseil a donné à ces garanties, déjà formulées en décembre 2008, une forme juridique : il s'est engagé par écrit à les annexer sous la forme d'un 'protocole' au prochain traité européen, lequel sera vraisemblablement le traité d'adhésion de la Croatie ou de l'Islande. Pas question, en effet, d'annexer ce protocole au traité de Lisbonne : ce serait fournir des armes aux adversaires du traité, qui pourraient exiger de reprendre à zéro le processus de ratification.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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