Une prise d’otage est un crime social. C’est en posant cet axiome que nous pourrions glisser, nous couler, dans un fascisme corporatiste ne profitant qu’à ceux qui veulent vivre de la bourse et non pas du travail inscrit dans le concept du chacun pour tous.
Dans l’affaire de la retraite et des régimes dits spéciaux, l’Etat a beau jeu de crier à l’injustice sociale. Les syndicats sont alors accusés de provoquer un malaise chez ceux dont le montant du minimum vieillesse ou de la retraite «ordinaire» ne permet pas un élan de solidarité spontanée.
C’est là que le syndicalisme sectoriel trouve sa limite: il n’appelle pas tous à se solidariser à tous. Bien au contraire, il nous renvoie à la défense de nos acquis individuels ou corporatistes, apportant ainsi de l’eau au moulin du capitalisme sauvage.
J’ai discuté de cela avec un type dans un bistrot. Une terrasse inondée de soleil. Le père Stanislas fumait sa gitane maïs. Sa réponse a été simple: «Si l’Etat ne peut pas payer les retraites, il n’a qu’à rembourser les cotisations!»
Et d’ajouter, après avoir rallumé son mégot : une grève ne marche que lorsqu’elle est générale! Je me suis bien gardé de lui répondre qu’en France cela me paraissait impossible en ce qui concerne les retraites. J’ai préféré dire «difficile». Stanislas n’est pas homme à se contenter de si peu. Il riposte: «on fait à Sarko et sa bande un procès et on oblige la France à rembourser les cotisations de chacun à chacun. Puis on va voir un fonds de pension anglais pour voir ce qu’il nous propose!»
Pas le temps de rétorquer quoi que ce soit: le père Stanislas se lève et s’en va.
C’est cela la France : Tu l’aimes ou tu la quittes! En l’occurrence, elle partait, ma France, et c’est le Stanislas qui l’avait sous le bras.
Dans l’affaire de la retraite et des régimes dits spéciaux, l’Etat a beau jeu de crier à l’injustice sociale. Les syndicats sont alors accusés de provoquer un malaise chez ceux dont le montant du minimum vieillesse ou de la retraite «ordinaire» ne permet pas un élan de solidarité spontanée.
C’est là que le syndicalisme sectoriel trouve sa limite: il n’appelle pas tous à se solidariser à tous. Bien au contraire, il nous renvoie à la défense de nos acquis individuels ou corporatistes, apportant ainsi de l’eau au moulin du capitalisme sauvage.
J’ai discuté de cela avec un type dans un bistrot. Une terrasse inondée de soleil. Le père Stanislas fumait sa gitane maïs. Sa réponse a été simple: «Si l’Etat ne peut pas payer les retraites, il n’a qu’à rembourser les cotisations!»
Et d’ajouter, après avoir rallumé son mégot : une grève ne marche que lorsqu’elle est générale! Je me suis bien gardé de lui répondre qu’en France cela me paraissait impossible en ce qui concerne les retraites. J’ai préféré dire «difficile». Stanislas n’est pas homme à se contenter de si peu. Il riposte: «on fait à Sarko et sa bande un procès et on oblige la France à rembourser les cotisations de chacun à chacun. Puis on va voir un fonds de pension anglais pour voir ce qu’il nous propose!»
Pas le temps de rétorquer quoi que ce soit: le père Stanislas se lève et s’en va.
C’est cela la France : Tu l’aimes ou tu la quittes! En l’occurrence, elle partait, ma France, et c’est le Stanislas qui l’avait sous le bras.
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