Les Français comptent consacrer 650 euros aux achats de Noël (cadeaux, alimentaire, divertissements) soit 3,5% de moins qu'en 2008 lorsqu'ils disaient vouloir les réduire de 5,1%.
Globalement, les Européens de l'Ouest pensent diminuer de 6,3% leurs achats de Noël à 700 euros alors que ceux de l'Est comptent les augmenter légèrement, de 0,7% à 415 euros.
"Manifestement la consommation est à un tournant et des forces jouent en faveur d'un redémarrage de telle sorte que l'on perçoit de nombreux signes de décélération du pessimisme", écrit Gilles Goldenberg responsable de la distribution chez Deloitte.
L'étude réalisée chaque année par Deloitte a été effectuée auprès de 17.567 consommateurs dans 18 pays européens.
"Les Français se situent dans le peloton européen des consommateurs prudents qui, malgré les effets de la crise, souhaitent respecter la tradition et ont probablement atteint le plancher des dépenses incompressibles", observe Gilles Goldenberg.
Les Irlandais (-22,4% à 1.110 euros), les Britanniques (-17,4% à 600 euros) et les Espagnols (-9,1% à 735 euros) réagissent en proportion de la crise qui les frappe directement, ajoute-t-il en rappelant que les consommateurs de ces pays étaient les plus dépensiers les années précédentes.
La Suisse est le seul pays à tirer son épingle du jeu avec une croissance de 0,1% des intentions d'achat à 685 euros.
De leur côté, les pays de l'Est formulent tous des prévisions positives, hormis la République Tchèque.
Recevoir de l'argent est le cadeau le plus souhaité mais le livre demeure en France, comme dans de nombreux pays, le premier cadeau offert.
Mais l'étude de Deloitte relève aussi que 30% des Français vont offrir des produits d'occasion pour Noël soit deux fois plus que les autres Européens. Ils sont aussi deux fois plus nombreux à envisager de revendre leurs cadeaux sur internet, une pratique plus fréquente chez les consommateurs masculins et jeunes.
Les hypermarchés, toujours dopés par les achats alimentaires à Noël, restent également la référence pour les emplettes de cadeaux. Reste qu'internet s'établit comme la deuxième formule d'achat la plus citée, devenant ainsi un canal majeur au même niveau que la distribution spécialisée classique.
Au delà des chiffres, l'étude souligne l'émergence de nouveaux modes de consommation.
"Si les consommateurs désirent acheter moins, ils veulent néanmoins acheter mieux et acheter juste. De nouveaux arbitrages sont formulés en faveur de l'utile au lieu du futile, du durable au lieu de l'éphémère, des achats réfléchis plutôt qu'impulsifs, d'innovations ayant un réel contenu", ajoute Gilles Goldenberg dans cette étude.
Par ailleurs, il observe qu'à l'occasion des fêtes de Noël les consommateurs commencent, comme pour leurs achats ordinaires, à privilégier les marques de distributeurs par rapport aux marques nationales.
En outre, ils sont de plus en plus nombreux à accorder une place centrale à la question du développement durable.
Source: Reuters via Yahoo News
Globalement, les Européens de l'Ouest pensent diminuer de 6,3% leurs achats de Noël à 700 euros alors que ceux de l'Est comptent les augmenter légèrement, de 0,7% à 415 euros.
"Manifestement la consommation est à un tournant et des forces jouent en faveur d'un redémarrage de telle sorte que l'on perçoit de nombreux signes de décélération du pessimisme", écrit Gilles Goldenberg responsable de la distribution chez Deloitte.
L'étude réalisée chaque année par Deloitte a été effectuée auprès de 17.567 consommateurs dans 18 pays européens.
"Les Français se situent dans le peloton européen des consommateurs prudents qui, malgré les effets de la crise, souhaitent respecter la tradition et ont probablement atteint le plancher des dépenses incompressibles", observe Gilles Goldenberg.
Les Irlandais (-22,4% à 1.110 euros), les Britanniques (-17,4% à 600 euros) et les Espagnols (-9,1% à 735 euros) réagissent en proportion de la crise qui les frappe directement, ajoute-t-il en rappelant que les consommateurs de ces pays étaient les plus dépensiers les années précédentes.
La Suisse est le seul pays à tirer son épingle du jeu avec une croissance de 0,1% des intentions d'achat à 685 euros.
De leur côté, les pays de l'Est formulent tous des prévisions positives, hormis la République Tchèque.
Recevoir de l'argent est le cadeau le plus souhaité mais le livre demeure en France, comme dans de nombreux pays, le premier cadeau offert.
Mais l'étude de Deloitte relève aussi que 30% des Français vont offrir des produits d'occasion pour Noël soit deux fois plus que les autres Européens. Ils sont aussi deux fois plus nombreux à envisager de revendre leurs cadeaux sur internet, une pratique plus fréquente chez les consommateurs masculins et jeunes.
Les hypermarchés, toujours dopés par les achats alimentaires à Noël, restent également la référence pour les emplettes de cadeaux. Reste qu'internet s'établit comme la deuxième formule d'achat la plus citée, devenant ainsi un canal majeur au même niveau que la distribution spécialisée classique.
Au delà des chiffres, l'étude souligne l'émergence de nouveaux modes de consommation.
"Si les consommateurs désirent acheter moins, ils veulent néanmoins acheter mieux et acheter juste. De nouveaux arbitrages sont formulés en faveur de l'utile au lieu du futile, du durable au lieu de l'éphémère, des achats réfléchis plutôt qu'impulsifs, d'innovations ayant un réel contenu", ajoute Gilles Goldenberg dans cette étude.
Par ailleurs, il observe qu'à l'occasion des fêtes de Noël les consommateurs commencent, comme pour leurs achats ordinaires, à privilégier les marques de distributeurs par rapport aux marques nationales.
En outre, ils sont de plus en plus nombreux à accorder une place centrale à la question du développement durable.
Source: Reuters via Yahoo News
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