L'annonce du décès des députés, qui n'a été confirmé par aucune autre source, a mis en état de choc les Colombiens et en particulier les familles d'otages, qui s'interrogent sur les auteurs de l'attaque après le démenti de l'armée sur sa participation à cette opération.
Les FARC ont révélé que 11 des 12 otages ont été tués le 18 juin "par des tirs croisés, quand un groupe militaire, non identifié jusqu'à présent, a attaqué le campement où ils se trouvaient".
Un 12e député, M. Sigfredo Lapez, a survécu car il ne se trouvait pas dans le campement au moment de l'attaque, précise le communiqué "du commandement conjoint occidental des FARC".
Le président Alvaro Uribe et l'armée colombienne ont démenti avoir lancé une telle opération militaire.
"Le gouvernement accuse le groupe terroriste des FARC d'être responsable de l'assassinat des députés", a proclamé le président lors d'une conférence de presse.
"Aucune opération militaire n'a été organisée et il n'y a pas eu de feux croisés", a-t-il soutenu accusant les rebelles "d'assassinats prémédités".
Qualifiant ces meurtres de "crimes contre l'humanité", M. Uribe a demandé un appui international pour la restitution des corps et la création "d'une commission d'experts internationaux pour expliquer au monde les circonstances de ces crimes atroces".
Les services de renseignements militaires "n'ont pas eu connaissance de la localisation exacte du lieu de détention" des députés provinciaux, avait auparavant souligné le général Freddy Padilla, commandant des forces militaires.
Le général a ajouté que s'il avait décidé "une opération d'une telle envergure (....) il aurait informé le ministre de la Défense Juan Manuel Santos et le président Alvaro Uribe".
De son coté, le ministre de l'Intérieur colombien Carlos Holguin n'a pas totalement exclu que la mort de 11 députés avait pour origine une attaque de groupes paramilitaires (extrême droite).
Les FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, réclament la libération par le gouvernement de 500 des leurs en échange de 56 otages, dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains. Les douze élus provinciaux faisaient partie de ces 56 otages.
Les FARC ont dénoncé dans leur communiqué "l'intransigence démente" du président colombien.
Le 22 juin, le président Uribe avait une nouvelle fois réitéré sa volonté de libérer par la force les otages et répété son refus de créer une zone démilitarisée, réclamée par les FARC comme préalable à tout échange humanitaire.
Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, interrogée à Paris par la chaîne de télévision privée RCN, se déclare "paniquée" par cette annonce de libération ratée.
"Je supplie le président Uribe de ne plus lancer d'opérations militaires", dit-elle.
Paris a immédiatement réagi affirmant que l'usage de la force pour libérer les otages en Colombie "doit être absolument proscrit".
Enfin à Cali (ouest), les familles des députés provinciaux sont effondrées et prient les FARC de restituer les corps de leurs proches assassinés.
"Nous manifestons notre peine profonde auprès des familles des défunts tués dans cette tragédie et nous nous efforcerons de leur restituer les corps le plus vite possible", a annoncé la guérilla dans son communiqué.
Les guérilleros des FARC, selon les témoignages d'anciens prisonniers, ont pour consigne d'exécuter leurs otages en cas de tentative militaire de libération par la force.
Les FARC ont révélé que 11 des 12 otages ont été tués le 18 juin "par des tirs croisés, quand un groupe militaire, non identifié jusqu'à présent, a attaqué le campement où ils se trouvaient".
Un 12e député, M. Sigfredo Lapez, a survécu car il ne se trouvait pas dans le campement au moment de l'attaque, précise le communiqué "du commandement conjoint occidental des FARC".
Le président Alvaro Uribe et l'armée colombienne ont démenti avoir lancé une telle opération militaire.
"Le gouvernement accuse le groupe terroriste des FARC d'être responsable de l'assassinat des députés", a proclamé le président lors d'une conférence de presse.
"Aucune opération militaire n'a été organisée et il n'y a pas eu de feux croisés", a-t-il soutenu accusant les rebelles "d'assassinats prémédités".
Qualifiant ces meurtres de "crimes contre l'humanité", M. Uribe a demandé un appui international pour la restitution des corps et la création "d'une commission d'experts internationaux pour expliquer au monde les circonstances de ces crimes atroces".
Les services de renseignements militaires "n'ont pas eu connaissance de la localisation exacte du lieu de détention" des députés provinciaux, avait auparavant souligné le général Freddy Padilla, commandant des forces militaires.
Le général a ajouté que s'il avait décidé "une opération d'une telle envergure (....) il aurait informé le ministre de la Défense Juan Manuel Santos et le président Alvaro Uribe".
De son coté, le ministre de l'Intérieur colombien Carlos Holguin n'a pas totalement exclu que la mort de 11 députés avait pour origine une attaque de groupes paramilitaires (extrême droite).
Les FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, réclament la libération par le gouvernement de 500 des leurs en échange de 56 otages, dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains. Les douze élus provinciaux faisaient partie de ces 56 otages.
Les FARC ont dénoncé dans leur communiqué "l'intransigence démente" du président colombien.
Le 22 juin, le président Uribe avait une nouvelle fois réitéré sa volonté de libérer par la force les otages et répété son refus de créer une zone démilitarisée, réclamée par les FARC comme préalable à tout échange humanitaire.
Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, interrogée à Paris par la chaîne de télévision privée RCN, se déclare "paniquée" par cette annonce de libération ratée.
"Je supplie le président Uribe de ne plus lancer d'opérations militaires", dit-elle.
Paris a immédiatement réagi affirmant que l'usage de la force pour libérer les otages en Colombie "doit être absolument proscrit".
Enfin à Cali (ouest), les familles des députés provinciaux sont effondrées et prient les FARC de restituer les corps de leurs proches assassinés.
"Nous manifestons notre peine profonde auprès des familles des défunts tués dans cette tragédie et nous nous efforcerons de leur restituer les corps le plus vite possible", a annoncé la guérilla dans son communiqué.
Les guérilleros des FARC, selon les témoignages d'anciens prisonniers, ont pour consigne d'exécuter leurs otages en cas de tentative militaire de libération par la force.
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