Les Etats-Unis veulent travailler avec la communauté internationale afin de "trouver un moyen de retracer et geler les avoirs des pirates", a dit Mme Clinton à des journalistes, ajoutant que Washington était déterminé à s'assurer que les "pays (concernés) prendront leurs responsabilités afin de poursuivre et emprisonner les pirates capturés".
Mme Clinton s'est refusée à dire qu'une telle tâche serait difficile dans un pays comme la Somalie, où les institutions se sont effondrées en deux décennies de guerre civile.
Elle s'est engagée à réclamer des réunions "immédiates" du Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes pour discuter de ce plan qui appelle également à l'élaboration de stratégies pour libérer les navires et équipages retenus par les pirates.
Elle a aussi annoncé qu'elle enverrait un émissaire à la conférence des donateurs pour la Somalie à Bruxelles le 23 avril pour tenter d'améliorer la situation dans le pays et aider à mettre en oeuvre ce plan.
"Ces pirates sont des criminels, il s'agit de bandes armées en mer", a dit Mme Clinton. "Et ceux qui planifient ces attaques doivent être arrêtés, et ceux qui les ont commises doivent être traduits en justice", a-t-elle ajouté.
"Nous parvenons à retrouver, à geler et à perturber les avoirs de nombreux groupes apatrides", a fait valoir la chef de la diplomatie américaine, trois jours après la libération d'un capitaine américain retenu en otage dans l'océan Indien, grâce à l'intervention de l'US Navy.
"Nous constatons que les pirates achètent de plus en plus d'équipements sophistiqués ainsi que des embarcations plus rapides et plus performantes", a-t-elle observé.
Etant donné que les pirates "utilisent l'argent des rançons pour leur bénéfice personnel ainsi que pour la piraterie, il existe des moyens de réprimer les entreprises en relation d'affaires avec les pirates", a estimé Mme Clinton.
De son côté, le Pentagone a indiqué qu'il allait étudier "dans les prochains jours" les moyens supplémentaires auxquels il pourrait avoir recours pour lutter contre la piraterie, a indiqué un de ses porte-parole, en répétant que la solution ne pouvait être uniquement militaire.
"Plus d'une dizaine de pays contribuent à la force antipiraterie (créée par les Etats-Unis, ndlr), il est donc possible que dans les jours prochains des pays engagent des moyens supplémentaires" dans la région, a fait valoir le porte-parole, Bryan Whitman.
Toutefois, "quelque soit le niveau de ressources mobilisées sur place, la situation va continuer à être difficile", a-t-il prévenu: "Nous pourrions avoir 600 navires sans pour autant pouvoir être partout à la fois", la zone où sévissent les pirates étant vaste comme quatre fois la France.
Il a par ailleurs exclu que des militaires soient assignés à bord de navires commerciaux pour les protéger.
"Le problème doit être envisagé à une multitude de niveaux: mener des opérations maritimes pour décourager les pirates, mais aussi avoir recours à des manoeuvres pour éviter qu'un navire soit pris en otage ou encore prévoir des poursuites judiciaires", a-t-il énuméré.
Le chef d'état-major américain, l'amiral Michael Mullen, avait annoncé mardi avoir demandé au Pentagone d'engager un réexamen "en profondeur" de la stratégie américaine en matière de lutte contre la piraterie.
Le Groupe de contact sur la piraterie a été établi dans le cadre d'une résolution de l'ONU le 14 janvier, pour coordonner les actions antipiraterie au large de la Somalie.
Il regroupe un grand nombre de pays dont l'Australie, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Russie, l'Arabie saoudite, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou encore le Yemen.
Source: Yahoo News
Mme Clinton s'est refusée à dire qu'une telle tâche serait difficile dans un pays comme la Somalie, où les institutions se sont effondrées en deux décennies de guerre civile.
Elle s'est engagée à réclamer des réunions "immédiates" du Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes pour discuter de ce plan qui appelle également à l'élaboration de stratégies pour libérer les navires et équipages retenus par les pirates.
Elle a aussi annoncé qu'elle enverrait un émissaire à la conférence des donateurs pour la Somalie à Bruxelles le 23 avril pour tenter d'améliorer la situation dans le pays et aider à mettre en oeuvre ce plan.
"Ces pirates sont des criminels, il s'agit de bandes armées en mer", a dit Mme Clinton. "Et ceux qui planifient ces attaques doivent être arrêtés, et ceux qui les ont commises doivent être traduits en justice", a-t-elle ajouté.
"Nous parvenons à retrouver, à geler et à perturber les avoirs de nombreux groupes apatrides", a fait valoir la chef de la diplomatie américaine, trois jours après la libération d'un capitaine américain retenu en otage dans l'océan Indien, grâce à l'intervention de l'US Navy.
"Nous constatons que les pirates achètent de plus en plus d'équipements sophistiqués ainsi que des embarcations plus rapides et plus performantes", a-t-elle observé.
Etant donné que les pirates "utilisent l'argent des rançons pour leur bénéfice personnel ainsi que pour la piraterie, il existe des moyens de réprimer les entreprises en relation d'affaires avec les pirates", a estimé Mme Clinton.
De son côté, le Pentagone a indiqué qu'il allait étudier "dans les prochains jours" les moyens supplémentaires auxquels il pourrait avoir recours pour lutter contre la piraterie, a indiqué un de ses porte-parole, en répétant que la solution ne pouvait être uniquement militaire.
"Plus d'une dizaine de pays contribuent à la force antipiraterie (créée par les Etats-Unis, ndlr), il est donc possible que dans les jours prochains des pays engagent des moyens supplémentaires" dans la région, a fait valoir le porte-parole, Bryan Whitman.
Toutefois, "quelque soit le niveau de ressources mobilisées sur place, la situation va continuer à être difficile", a-t-il prévenu: "Nous pourrions avoir 600 navires sans pour autant pouvoir être partout à la fois", la zone où sévissent les pirates étant vaste comme quatre fois la France.
Il a par ailleurs exclu que des militaires soient assignés à bord de navires commerciaux pour les protéger.
"Le problème doit être envisagé à une multitude de niveaux: mener des opérations maritimes pour décourager les pirates, mais aussi avoir recours à des manoeuvres pour éviter qu'un navire soit pris en otage ou encore prévoir des poursuites judiciaires", a-t-il énuméré.
Le chef d'état-major américain, l'amiral Michael Mullen, avait annoncé mardi avoir demandé au Pentagone d'engager un réexamen "en profondeur" de la stratégie américaine en matière de lutte contre la piraterie.
Le Groupe de contact sur la piraterie a été établi dans le cadre d'une résolution de l'ONU le 14 janvier, pour coordonner les actions antipiraterie au large de la Somalie.
Il regroupe un grand nombre de pays dont l'Australie, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Russie, l'Arabie saoudite, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou encore le Yemen.
Source: Yahoo News
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