Précisons que cette proposition a été formulée par l'émissaire spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell, lors d'un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu la semaine dernière à Jérusalem.
Opposé à un arrêt pur et simple de la colonisation en Cisjordanie, comme le stipule la "feuille de route" pour la paix adoptée en 2003, Israël préférerait que le gel des activités soit limité à six mois plutôt qu'un an, ajoute Haaretz.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, s'est refusé à tout commentaire sur cette information lors d'interviews accordées à deux radios israéliennes.
Mais il a déclaré qu'une "tentative pour parvenir à des accords" avec Washington sur la question du gel des colonies était menée en parallèle à des efforts pour persuader les pays arabes de consentir à des gestes d'ouvertures envers Israël.
"Tout cela s'inscrit dans le cadre d'un large plan pour un accord régional complet qui prend apparemment forme à l'initiative du président Obama avec les Palestiniens pour objectif principal", a-t-il déclaré, précisant que la "porte restait ouverte" à la Syrie et au Liban.
George Mitchell et Benjamin Netanyahu ont fait état la semaine dernière de progrès dans leurs discussions mais aucun n'a clairement évoqué la question des colonies dans ses commentaires.
Ce dossier a provoqué les plus vives tensions depuis dix ans dans les relations américano-israéliennes.
De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu'il refusait de reprendre des négociations avec Israël, suspendues depuis l'intervention israélienne à Gaza en décembre, tant que la colonisation n'aura pas cessé.
Ehud Barak, qui a également rencontré l'émissaire américain la semaine dernière, a déclaré mardi que les Etats-Unis dévoileraient "dans les semaines à venir" un plan de paix pour le Proche-Orient. Il a invité son pays à l'accepter.
Le dirigeant travailliste a évoqué la possibilité d'un accord en vertu duquel Israël devrait geler sa politique de colonisation mais serait autorisé à achever les projets en cours en échange de gestes de paix des Etats arabes.
Un pas des pays arabes vers une amélioration des liens diplomatiques et commerciaux avec Israël pourraient aider Benjamin Netanyahu à persuader certains de ses partenaires de la coalition gouvernementale du bien-fondé d'un gel des activités de colonisation.
Mais rien n'indique en l'état actuel des choses que les pays arabes pourraient prendre de telles mesures avant, justement, un gel de la colonisation.
Le Koweït et la Jordanie ont clairement fait savoir la semaine dernière à Washington qu'Israël devait d'abord remplir ses obligations avant d'envisager une reprise des négociations de paix. L'Arabie saoudite a pour sa part accusé l'Etat juif de ne pas considérer avec sérieux les discussions de paix avec les Palestiniens.
Source: Reuters via Yahoo News
Opposé à un arrêt pur et simple de la colonisation en Cisjordanie, comme le stipule la "feuille de route" pour la paix adoptée en 2003, Israël préférerait que le gel des activités soit limité à six mois plutôt qu'un an, ajoute Haaretz.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, s'est refusé à tout commentaire sur cette information lors d'interviews accordées à deux radios israéliennes.
Mais il a déclaré qu'une "tentative pour parvenir à des accords" avec Washington sur la question du gel des colonies était menée en parallèle à des efforts pour persuader les pays arabes de consentir à des gestes d'ouvertures envers Israël.
"Tout cela s'inscrit dans le cadre d'un large plan pour un accord régional complet qui prend apparemment forme à l'initiative du président Obama avec les Palestiniens pour objectif principal", a-t-il déclaré, précisant que la "porte restait ouverte" à la Syrie et au Liban.
George Mitchell et Benjamin Netanyahu ont fait état la semaine dernière de progrès dans leurs discussions mais aucun n'a clairement évoqué la question des colonies dans ses commentaires.
Ce dossier a provoqué les plus vives tensions depuis dix ans dans les relations américano-israéliennes.
De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu'il refusait de reprendre des négociations avec Israël, suspendues depuis l'intervention israélienne à Gaza en décembre, tant que la colonisation n'aura pas cessé.
Ehud Barak, qui a également rencontré l'émissaire américain la semaine dernière, a déclaré mardi que les Etats-Unis dévoileraient "dans les semaines à venir" un plan de paix pour le Proche-Orient. Il a invité son pays à l'accepter.
Le dirigeant travailliste a évoqué la possibilité d'un accord en vertu duquel Israël devrait geler sa politique de colonisation mais serait autorisé à achever les projets en cours en échange de gestes de paix des Etats arabes.
Un pas des pays arabes vers une amélioration des liens diplomatiques et commerciaux avec Israël pourraient aider Benjamin Netanyahu à persuader certains de ses partenaires de la coalition gouvernementale du bien-fondé d'un gel des activités de colonisation.
Mais rien n'indique en l'état actuel des choses que les pays arabes pourraient prendre de telles mesures avant, justement, un gel de la colonisation.
Le Koweït et la Jordanie ont clairement fait savoir la semaine dernière à Washington qu'Israël devait d'abord remplir ses obligations avant d'envisager une reprise des négociations de paix. L'Arabie saoudite a pour sa part accusé l'Etat juif de ne pas considérer avec sérieux les discussions de paix avec les Palestiniens.
Source: Reuters via Yahoo News
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