Dans un communiqué, le ministère précise que la demande formelle est parvenue jeudi soir. Les Etats-Unis avaient quarante jours à compter de l'arrestation pour la déposer.
Roman Polanski, sous le coup d'un mandat d'arrêt américain, a été interpellé le 26 septembre à Zurich où il venait recevoir un prix pour l'ensemble de son œuvre.
Le cinéaste âgé de 76 ans avait fui en 1978 les Etats-Unis où la justice californienne l'a jugé coupable d'avoir eu des relations sexuelles l'année précédente avec une mineure de 13 ans. Depuis, il a principalement vécu en France.
"Cette demande (d'extradition) se fonde sur un mandat d'arrêt décerné par la Cour supérieure de l'Etat de Californie pour le comté de Los Angeles le 1er février 1978", précise l'Office fédéral de la justice (OFJ).
"Cette Cour a émis ce mandat d'arrêt parce que Roman Polanski ne s'est pas présenté au juge malgré son engagement. Dans le cadre de la procédure pénale américaine, il s'est déclaré coupable d'avoir eu des relations sexuelles avec une mineure."
"L'OFJ transmettra la demande d'extradition au canton de Zurich, chargé de la notifier à Roman Polanski. Un délai lui sera fixé pour faire valoir ses observations à cette demande d'extradition. Sur la base de la demande d'extradition et des observations de Roman Polanski, l'OFJ décidera s'il convient d'accorder ou non son extradition aux Etats-Unis."
L'OFJ précise que sa décision "sera susceptible de recours auprès du Tribunal pénal fédéral et, en dernière instance, auprès du Tribunal fédéral".
Contacté à Paris sur le dépôt de cette demande d'extradition, Me Hervé Temime, avocat du cinéaste, a indiqué que la stratégie de défense restait la même.
"M. Polanski continuera à combattre cette demande d'extradition et à demander sa mise en liberté, point final", a-t-il dit.
Mardi dernier, le Tribunal pénal fédéral (TPF) avait débouté le cinéaste de son recours contre le mandat d'arrêt et décidé de le maintenir en détention. Les juges ont estimé que le risque de fuite était "élevé compte tenu des motivations et des moyens de l'intéressé".
Polanski s'était enfui de Los Angeles à la veille de sa comparution devant le tribunal en 1978, après avoir plaidé coupable de relation sexuelle avec une adolescente de 13 ans, Samantha Geimer.
Le réalisateur qui avait passé 42 jours en prison affirmait que la jeune fille était consentante et avait déjà eu des expériences sexuelles.
Samantha Geimer, aujourd'hui quadragénaire et mère de trois enfants, s'est prononcée pour la clémence en affirmant que l'exclusion de Polanski d'Hollywood constituait un châtiment suffisant.
Le réalisateur n'est jamais retourné à Los Angeles où sa femme Sharon Tate, alors enceinte, avait été assassinée par des fidèles de Charles Manson en 1969.
La Suisse et les Etats-Unis ont conclu une convention d'extradition en 1997 et les crimes sur mineurs sont imprescriptibles dans les deux pays.
Source: Reuters via Yahoo News
Roman Polanski, sous le coup d'un mandat d'arrêt américain, a été interpellé le 26 septembre à Zurich où il venait recevoir un prix pour l'ensemble de son œuvre.
Le cinéaste âgé de 76 ans avait fui en 1978 les Etats-Unis où la justice californienne l'a jugé coupable d'avoir eu des relations sexuelles l'année précédente avec une mineure de 13 ans. Depuis, il a principalement vécu en France.
"Cette demande (d'extradition) se fonde sur un mandat d'arrêt décerné par la Cour supérieure de l'Etat de Californie pour le comté de Los Angeles le 1er février 1978", précise l'Office fédéral de la justice (OFJ).
"Cette Cour a émis ce mandat d'arrêt parce que Roman Polanski ne s'est pas présenté au juge malgré son engagement. Dans le cadre de la procédure pénale américaine, il s'est déclaré coupable d'avoir eu des relations sexuelles avec une mineure."
"L'OFJ transmettra la demande d'extradition au canton de Zurich, chargé de la notifier à Roman Polanski. Un délai lui sera fixé pour faire valoir ses observations à cette demande d'extradition. Sur la base de la demande d'extradition et des observations de Roman Polanski, l'OFJ décidera s'il convient d'accorder ou non son extradition aux Etats-Unis."
L'OFJ précise que sa décision "sera susceptible de recours auprès du Tribunal pénal fédéral et, en dernière instance, auprès du Tribunal fédéral".
Contacté à Paris sur le dépôt de cette demande d'extradition, Me Hervé Temime, avocat du cinéaste, a indiqué que la stratégie de défense restait la même.
"M. Polanski continuera à combattre cette demande d'extradition et à demander sa mise en liberté, point final", a-t-il dit.
Mardi dernier, le Tribunal pénal fédéral (TPF) avait débouté le cinéaste de son recours contre le mandat d'arrêt et décidé de le maintenir en détention. Les juges ont estimé que le risque de fuite était "élevé compte tenu des motivations et des moyens de l'intéressé".
Polanski s'était enfui de Los Angeles à la veille de sa comparution devant le tribunal en 1978, après avoir plaidé coupable de relation sexuelle avec une adolescente de 13 ans, Samantha Geimer.
Le réalisateur qui avait passé 42 jours en prison affirmait que la jeune fille était consentante et avait déjà eu des expériences sexuelles.
Samantha Geimer, aujourd'hui quadragénaire et mère de trois enfants, s'est prononcée pour la clémence en affirmant que l'exclusion de Polanski d'Hollywood constituait un châtiment suffisant.
Le réalisateur n'est jamais retourné à Los Angeles où sa femme Sharon Tate, alors enceinte, avait été assassinée par des fidèles de Charles Manson en 1969.
La Suisse et les Etats-Unis ont conclu une convention d'extradition en 1997 et les crimes sur mineurs sont imprescriptibles dans les deux pays.
Source: Reuters via Yahoo News
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