Ségoléne et Cohn-Bendit
A l'issue de leur Conseil National (CNIR) du 13 mai 2007, les verts expliquent qu'ils déplorent que la direction actuelle du Parti Socialiste n’ait pas accepté la proposition qui lui était faite, de réparer l’absence de la proportionnelle par une entente qui aurait permis d’envoyer à l’Assemblée nationale une juste représentation des Verts.
"Ils considèrent que la direction actuelle du Parti Socialiste a sacrifié la possibilité d’une dynamique unitaire contre la droite de Nicolas Sarkozy, pourtant indispensable à l’occasion de ces élections législatives, à des considérations étrangères aux vrais enjeux de la période.
Alors que nous allons devoir affronter une droite dure et extrêmement déterminée, les Verts regrettent cette pratique hégémoniste du parti Socialiste qui n’a eu de cesse depuis 2002 d’abord de rejeter sur leurs partenaires la responsabilité de leur propre défaite, puis de minorer sans cesse le poids de ses plus proches alliés en voulant les transformer en obligés. En refusant la proposition plus que raisonnable des Verts, la direction actuelle du parti Socialiste met fin dans la pratique à la dynamique de gauche plurielle, ouverte par les Verts en 1996.
Ils tirent néanmoins du refus de la direction du Parti Socialiste de répondre à leurs demandes pourtant modérées, la conclusion que, si ce parti reste à leurs yeux un important partenaire, il ne sera plus leur partenaire privilégié dans les temps qui viennent. Ils souhaitent une aération de la vie politique française qui ne doit pas se résumer au face à face entre l’Ump et le Parti Socialiste. Les Verts, rappelant leur ancrage à gauche, réaffirment leur volonté de dialogue avec tous ceux qui souhaitent répondre aux urgences écologiques, démocratiques et sociales.
Pour peser sur les choix qui décideront de notre avenir commun, les Verts appellent les électeurs à voter pour les 577 candidats qu’ils présenteront sur l’ensemble des circonscriptions."
"Ils considèrent que la direction actuelle du Parti Socialiste a sacrifié la possibilité d’une dynamique unitaire contre la droite de Nicolas Sarkozy, pourtant indispensable à l’occasion de ces élections législatives, à des considérations étrangères aux vrais enjeux de la période.
Alors que nous allons devoir affronter une droite dure et extrêmement déterminée, les Verts regrettent cette pratique hégémoniste du parti Socialiste qui n’a eu de cesse depuis 2002 d’abord de rejeter sur leurs partenaires la responsabilité de leur propre défaite, puis de minorer sans cesse le poids de ses plus proches alliés en voulant les transformer en obligés. En refusant la proposition plus que raisonnable des Verts, la direction actuelle du parti Socialiste met fin dans la pratique à la dynamique de gauche plurielle, ouverte par les Verts en 1996.
Ils tirent néanmoins du refus de la direction du Parti Socialiste de répondre à leurs demandes pourtant modérées, la conclusion que, si ce parti reste à leurs yeux un important partenaire, il ne sera plus leur partenaire privilégié dans les temps qui viennent. Ils souhaitent une aération de la vie politique française qui ne doit pas se résumer au face à face entre l’Ump et le Parti Socialiste. Les Verts, rappelant leur ancrage à gauche, réaffirment leur volonté de dialogue avec tous ceux qui souhaitent répondre aux urgences écologiques, démocratiques et sociales.
Pour peser sur les choix qui décideront de notre avenir commun, les Verts appellent les électeurs à voter pour les 577 candidats qu’ils présenteront sur l’ensemble des circonscriptions."
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