Russie unie a obtenu 62,8% des suffrages, selon des résultats préliminaires portant sur un peu plus de 12% des suffrages, publiés dimanche soir par la Commission électorale centrale.
Il obtient un score comparable de 61 à 62,3% selon les sondages réalisés par Vtsiom et FOM, réputés proches du pouvoir, à la sortie des bureaux de vote dans plusieurs régions, contre 37,57% aux précédentes législatives en 2003.
Le parti communiste est deuxième, avec 11,5% à 11,8% des voix.
Au total, quatre partis franchissent la barre des 7% nécessaire pour être élus : Russie unie, le PC, les ultranationalistes pro-Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski et le parti de gauche pro-Kremlin Russie juste.
Le LDPR obtient 8,4% à 10,5% des voix, suivi de Russie juste, le parti du président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) Sergueï Mironov, avec 7,1% à 8,4% des voix.
L'opposition libérale, déjà inexistante dans l'assemblée sortante à l'exception de quelques députés indépendants, est une nouvelle fois laminée : Iabloko ne remporte que de 1,2% (résultats officiels) à 2,8% selon les sondages, et le SPS 1,1% à 1,6%.
Le taux de participation, un des enjeux du scrutin, s'établit à plus de 60% et dépasse celui de 2003 (55,75%), selon les premières tendances données par la Commission électorale.
Des portes de l'Europe à la côte Pacifique, 109 millions d'électeurs étaient invités à élire les 450 députés de la Douma (chambre basse du Parlement) pour un mandat de quatre ans.
Fait inédit dans l'Histoire russe, le président dirigeait la liste du parti au pouvoir, Russie unie, qui a tout fait pour transformer ce scrutin en plébiscite de popularité de M. Poutine.
Avec un tel score, M. Poutine aura toute légitimité pour conserver une influence, comme il l'a promis, à l'issue de la présidentielle de mars 2008 à laquelle il ne peut se présenter.
De Vladivostok à Saint-Pétersbourg, nombre de retraités, fonctionnaires et militaires ont voté pour Russie unie en soulignant que le niveau de vie s'était amélioré sous la présidence de Poutine après la déroute financière des années Eltsine.
"J'ai voté pour Russie unie, car au moins maintenant ils payent les retraites", a expliqué Raïssa Nikolaevna, 69 ans, à Istra, dans la région de Moscou.
A Saint-Pétersbourg, Ksénia Fiodorova, 23 ans, étudiante, a aussi donné sa voix à Russie unie. "Je ne connais pas les autres", a-t-elle confié.
L'opposition, écrasée par le rouleau compresseur de Russie unie, a été de fait inaudible dans la campagne.
En l'absence de la principale mission d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), les partis d'opposition et l'ONG russe Golos ont dénoncé de nombreuses violations dans le déroulement du scrutin, allant du bourrage d'urnes aux abus dans l'utilisation des urnes mobiles.
Le PC russe a déjà annoncé qu'il allait contester les résultats devant la Cour suprême à cause "de violations qui dépassent toutes les normes", a annoncé le chef du service juridique du parti, Vadim Soloviev, cité par l'agence Ria-Novosti.
Golos, principale ONG russe d'observation des élections, a déploré de nombreux cas de pression dans les entreprises et sur les étudiants. "Ce ne sont pas des faits isolés, mais qui nous sont rapportés des quatre coins du pays", a déclaré le vice-président de l'organisation, Grigori Melkoniants.
A l'étranger, la transparence du scrutin a aussi été mise en doute avant même la fermeture des bureaux. La chancelière allemande Angela Merkel a déploré les "restrictions" à la liberté d'expression et regretté que "les observateurs de l'OSCE n'aient pas pu prendre part aux élections".
Il obtient un score comparable de 61 à 62,3% selon les sondages réalisés par Vtsiom et FOM, réputés proches du pouvoir, à la sortie des bureaux de vote dans plusieurs régions, contre 37,57% aux précédentes législatives en 2003.
Le parti communiste est deuxième, avec 11,5% à 11,8% des voix.
Au total, quatre partis franchissent la barre des 7% nécessaire pour être élus : Russie unie, le PC, les ultranationalistes pro-Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski et le parti de gauche pro-Kremlin Russie juste.
Le LDPR obtient 8,4% à 10,5% des voix, suivi de Russie juste, le parti du président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) Sergueï Mironov, avec 7,1% à 8,4% des voix.
L'opposition libérale, déjà inexistante dans l'assemblée sortante à l'exception de quelques députés indépendants, est une nouvelle fois laminée : Iabloko ne remporte que de 1,2% (résultats officiels) à 2,8% selon les sondages, et le SPS 1,1% à 1,6%.
Le taux de participation, un des enjeux du scrutin, s'établit à plus de 60% et dépasse celui de 2003 (55,75%), selon les premières tendances données par la Commission électorale.
Des portes de l'Europe à la côte Pacifique, 109 millions d'électeurs étaient invités à élire les 450 députés de la Douma (chambre basse du Parlement) pour un mandat de quatre ans.
Fait inédit dans l'Histoire russe, le président dirigeait la liste du parti au pouvoir, Russie unie, qui a tout fait pour transformer ce scrutin en plébiscite de popularité de M. Poutine.
Avec un tel score, M. Poutine aura toute légitimité pour conserver une influence, comme il l'a promis, à l'issue de la présidentielle de mars 2008 à laquelle il ne peut se présenter.
De Vladivostok à Saint-Pétersbourg, nombre de retraités, fonctionnaires et militaires ont voté pour Russie unie en soulignant que le niveau de vie s'était amélioré sous la présidence de Poutine après la déroute financière des années Eltsine.
"J'ai voté pour Russie unie, car au moins maintenant ils payent les retraites", a expliqué Raïssa Nikolaevna, 69 ans, à Istra, dans la région de Moscou.
A Saint-Pétersbourg, Ksénia Fiodorova, 23 ans, étudiante, a aussi donné sa voix à Russie unie. "Je ne connais pas les autres", a-t-elle confié.
L'opposition, écrasée par le rouleau compresseur de Russie unie, a été de fait inaudible dans la campagne.
En l'absence de la principale mission d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), les partis d'opposition et l'ONG russe Golos ont dénoncé de nombreuses violations dans le déroulement du scrutin, allant du bourrage d'urnes aux abus dans l'utilisation des urnes mobiles.
Le PC russe a déjà annoncé qu'il allait contester les résultats devant la Cour suprême à cause "de violations qui dépassent toutes les normes", a annoncé le chef du service juridique du parti, Vadim Soloviev, cité par l'agence Ria-Novosti.
Golos, principale ONG russe d'observation des élections, a déploré de nombreux cas de pression dans les entreprises et sur les étudiants. "Ce ne sont pas des faits isolés, mais qui nous sont rapportés des quatre coins du pays", a déclaré le vice-président de l'organisation, Grigori Melkoniants.
A l'étranger, la transparence du scrutin a aussi été mise en doute avant même la fermeture des bureaux. La chancelière allemande Angela Merkel a déploré les "restrictions" à la liberté d'expression et regretté que "les observateurs de l'OSCE n'aient pas pu prendre part aux élections".
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