Le texte, qui sera examiné en décembre par les députés, prévoit de transformer Le Poste en société anonyme, avec un apport de l'Etat de 2,7 milliards d'euros.
L'opposition et les syndicats dénoncent une privatisation déguisée alors que le gouvernement assure que La Poste sera "imprivatisable".
L'ensemble des sénateurs de gauche, radicaux de gauche compris, ont voté contre le texte, qui a finalement été adopté par 183 voix contre 152. Les groupes UMP et de l'Union centriste ont voté pour.
La gauche a défendu un à un plus de 600 amendements durant huit jours consécutifs.
Les débats à l'Assemblée devraient être plus limités du fait de la nouvelle procédure, celle du "temps programmé" qui permet de contrecarrer les manoeuvres de retardement.
Le gouvernement ayant décidé d'utiliser la procédure d'urgence, le texte une fois voté par l'Assemblée, une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat mettra au point un texte commun qui sera ensuite soumis aux deux assemblées pour un vote définitif.
Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, s'est engagé mardi sur RMC Info à créer des emplois à La Poste.
"Pas de suppressions de postes, nous allons au contraire monter en puissance", a-t-il dit.
Pour le Nouveau parti anticapitaliste, "le gouvernement répond par le mépris à la campagne unitaire" organisée par le comité national contre la privatisation de La Poste.
Selon le comité, 98,5% des quelque 2,3 millions de personnes qui ont participé à une "votation citoyenne" - sans valeur juridique - pour la sauvegarde de La Poste ont voté "non" au changement de statut.
Le parti d'Olivier Besancenot appelle dans un communiqué à une "grève nationale prolongée" des postiers le 24 novembre et à une "manifestation nationale décentralisée" le 28 novembre.
"C'est dorénavant à la rue de parler", souligne le NPA qui entend "imposer un bras de fer victorieux, vis-à-vis du gouvernement, contre le changement de statut du service public postal".
Source: Reuters via Yahoo News
L'opposition et les syndicats dénoncent une privatisation déguisée alors que le gouvernement assure que La Poste sera "imprivatisable".
L'ensemble des sénateurs de gauche, radicaux de gauche compris, ont voté contre le texte, qui a finalement été adopté par 183 voix contre 152. Les groupes UMP et de l'Union centriste ont voté pour.
La gauche a défendu un à un plus de 600 amendements durant huit jours consécutifs.
Les débats à l'Assemblée devraient être plus limités du fait de la nouvelle procédure, celle du "temps programmé" qui permet de contrecarrer les manoeuvres de retardement.
Le gouvernement ayant décidé d'utiliser la procédure d'urgence, le texte une fois voté par l'Assemblée, une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat mettra au point un texte commun qui sera ensuite soumis aux deux assemblées pour un vote définitif.
Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, s'est engagé mardi sur RMC Info à créer des emplois à La Poste.
"Pas de suppressions de postes, nous allons au contraire monter en puissance", a-t-il dit.
Pour le Nouveau parti anticapitaliste, "le gouvernement répond par le mépris à la campagne unitaire" organisée par le comité national contre la privatisation de La Poste.
Selon le comité, 98,5% des quelque 2,3 millions de personnes qui ont participé à une "votation citoyenne" - sans valeur juridique - pour la sauvegarde de La Poste ont voté "non" au changement de statut.
Le parti d'Olivier Besancenot appelle dans un communiqué à une "grève nationale prolongée" des postiers le 24 novembre et à une "manifestation nationale décentralisée" le 28 novembre.
"C'est dorénavant à la rue de parler", souligne le NPA qui entend "imposer un bras de fer victorieux, vis-à-vis du gouvernement, contre le changement de statut du service public postal".
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN