Hollande regrette que la gauche française ne soit pas "mature"
Le livre de Françoise Fressoz est cruel pour le président, comme en témoigne la quatrième de couverture : un règne qui "n’est jusqu’à présent qu’une succession d’épisodes tragi-comiques", "la domination exercée par 'Mutter Merkel' sur une France rongée par ses déficits, les négociations burlesques que le monarque se croit obligé de conduire avec des ministres qui ne dissimulent pas leur mépris à son égard", etc. (Reuters)
Hollande l’admet: il n’aurait pas dû supprimer la TVA Sarkozy
Mais il assume pleinement son «choix le plus lourd», à savoir «l’acceptation du traité européen» qu’il assurait vouloir renégocier pendant la campagne de 2012. Et «la rupture avec la majorité intervient là, pas plus tard». «J’ai accepté le traité pour situer la France au cœur de l’Europe et non en marge», se défend-il, rejetant les appels de ceux, à gauche, qui prônaient un «affrontement avec Merkel». «Qu’est-ce que ça aurait changé ? Je n’aurais obtenu aucun gain sur le plan budgétaire, j’aurais créé une déstabilisation dans la zone euro, j’aurais suscité une marginalisation de la France», dit-il. (liberation.fr)
Pourquoi M. Hollande a décidé de se faire le champion des baisses d’impôts
En promettant un geste fiscal quelques jours avant l’université d’été de La Rochelle, le chef de l’État espérait sans doute donner quelque satisfaction à sa majorité. Les confidences rapportées par notre collaboratrice Françoise Fressoz, dans ce livre qui revisite les trois premières années du quinquennat en mettant l’accent sur les errements de la politique économique conduite depuis 2012, aident donc à comprendre pourquoi M. Hollande, à vingt mois de la présidentielle, a décidé dorénavant de se faire le champion des baisses d’impôts. (lemonde.fr)
Le livre de Françoise Fressoz est cruel pour le président, comme en témoigne la quatrième de couverture : un règne qui "n’est jusqu’à présent qu’une succession d’épisodes tragi-comiques", "la domination exercée par 'Mutter Merkel' sur une France rongée par ses déficits, les négociations burlesques que le monarque se croit obligé de conduire avec des ministres qui ne dissimulent pas leur mépris à son égard", etc. (Reuters)
Hollande l’admet: il n’aurait pas dû supprimer la TVA Sarkozy
Mais il assume pleinement son «choix le plus lourd», à savoir «l’acceptation du traité européen» qu’il assurait vouloir renégocier pendant la campagne de 2012. Et «la rupture avec la majorité intervient là, pas plus tard». «J’ai accepté le traité pour situer la France au cœur de l’Europe et non en marge», se défend-il, rejetant les appels de ceux, à gauche, qui prônaient un «affrontement avec Merkel». «Qu’est-ce que ça aurait changé ? Je n’aurais obtenu aucun gain sur le plan budgétaire, j’aurais créé une déstabilisation dans la zone euro, j’aurais suscité une marginalisation de la France», dit-il. (liberation.fr)
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En promettant un geste fiscal quelques jours avant l’université d’été de La Rochelle, le chef de l’État espérait sans doute donner quelque satisfaction à sa majorité. Les confidences rapportées par notre collaboratrice Françoise Fressoz, dans ce livre qui revisite les trois premières années du quinquennat en mettant l’accent sur les errements de la politique économique conduite depuis 2012, aident donc à comprendre pourquoi M. Hollande, à vingt mois de la présidentielle, a décidé dorénavant de se faire le champion des baisses d’impôts. (lemonde.fr)
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