Les compagnies aériennes, qui subissent de plein fouet le choc économique causé par la paralysie du trafic , mènent la fronde. Jugeant excessives les restrictions de vols imposées en Europe depuis jeudi soir, plusieurs d'entre elles ont mené dimanche des vols d'essais pour évaluer l'impact des nuages de cendres volcaniques sur les avions. Or ces vols se sont déroulés sans problème. Du coup, la principale association des compagnies aériennes européennes (AEA) et celle des gestionnaires d'aéroports ont tapé du poing sur la table : «Si les compagnies aériennes et les aéroports européens considèrent la sécurité comme une priorité absolue, ils s'interrogent sur la proportionnalité des restrictions de vol imposées actuellement».
Mêmes critiques du côté de la puissante association des compagnies aériennes mondiales (IATA), qui représente 230 compagnies et 93% du trafic aérien. Lundi, son directeur Giovanni Bisignani a accusé l'Union européenne d'avoir provoqué une «pagaille européenne». «Il a fallu cinq jours pour organiser une conférence téléphonique avec les ministres des transports» de l'Union européenne, s'est-il emporté sur la BBC. «Les Européens utilisent encore un système basé sur un modèle théorique, au lieu de prendre une décision basée sur des faits et une étude du risque, a-t-il par ailleurs estimé. La décision (de fermer les espaces aériens) doit être basée sur des faits et soutenue par une étude du risque.»
Source: lefigaro.fr via Yahoo
Mêmes critiques du côté de la puissante association des compagnies aériennes mondiales (IATA), qui représente 230 compagnies et 93% du trafic aérien. Lundi, son directeur Giovanni Bisignani a accusé l'Union européenne d'avoir provoqué une «pagaille européenne». «Il a fallu cinq jours pour organiser une conférence téléphonique avec les ministres des transports» de l'Union européenne, s'est-il emporté sur la BBC. «Les Européens utilisent encore un système basé sur un modèle théorique, au lieu de prendre une décision basée sur des faits et une étude du risque, a-t-il par ailleurs estimé. La décision (de fermer les espaces aériens) doit être basée sur des faits et soutenue par une étude du risque.»
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