Quelques fois, l’espace d’un instant, Stanislas éprouvait le sentiment que la solution était là à le narguer; c’est alors qu’un tourbillon de sable, en fidele allié des ténèbres, balayait la lumière.
En ce mois de Ramadan à Tombouctou, Stanislas avait vu des hommes et des femmes se cacher pour se nourrir. Des enfants, leurs petites équerres à la main, cracher leur soif et se frapper le ventre pour réprimer leur faim. Quelques fois, caché derrière une dune, protégé par le champ de mines auquel il tournait le dos, Stanislas regardait des guerriers trainer au nom de la charia des vieillards et les fouetter pour n’avoir pas jeûné. Bien souvent, ce sont ceux que la faim torturait le plus qui les dénonçaient. A cela, il n'y avait pas de motif autre que l’asservissement de la raison humaine.
A l’heure où je vous livre cette contribution, Stanislas ignore qu’en Algérie Aghilès Aït-Larbi à écrit : «Sous prétexte de faire respecter les « préceptes de l’Islam», la police multiplie les arrestations de non-jeûneurs, au mépris de la Constitution garantissant pourtant les libertés d’opinion et de conscience. Un climat pesant marqué par une très forte pression sociale s’installe au détriment de tous ceux qui, musulmans ou non, ont le malheur de ne pas observer le jeûne rituel. Et de la question anodine posée par le quidam «rak fater wela sayem?» (Tu jeûnes ou pas?) à la répression policière, il n’y a qu’un pas.» (www.algerie-focus.com)
Lire aussi "Stanislas fabrique des équerres à Tombouctou"
En ce mois de Ramadan à Tombouctou, Stanislas avait vu des hommes et des femmes se cacher pour se nourrir. Des enfants, leurs petites équerres à la main, cracher leur soif et se frapper le ventre pour réprimer leur faim. Quelques fois, caché derrière une dune, protégé par le champ de mines auquel il tournait le dos, Stanislas regardait des guerriers trainer au nom de la charia des vieillards et les fouetter pour n’avoir pas jeûné. Bien souvent, ce sont ceux que la faim torturait le plus qui les dénonçaient. A cela, il n'y avait pas de motif autre que l’asservissement de la raison humaine.
A l’heure où je vous livre cette contribution, Stanislas ignore qu’en Algérie Aghilès Aït-Larbi à écrit : «Sous prétexte de faire respecter les « préceptes de l’Islam», la police multiplie les arrestations de non-jeûneurs, au mépris de la Constitution garantissant pourtant les libertés d’opinion et de conscience. Un climat pesant marqué par une très forte pression sociale s’installe au détriment de tous ceux qui, musulmans ou non, ont le malheur de ne pas observer le jeûne rituel. Et de la question anodine posée par le quidam «rak fater wela sayem?» (Tu jeûnes ou pas?) à la répression policière, il n’y a qu’un pas.» (www.algerie-focus.com)
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