Les P.-V. de stationnement vont-ils passer de 11 à 20 euros?
Le montant de cette amende, inchangé depuis 1986 (75 francs alors), va directement dans les caisses des communes. Selon Gilles Carrez, également rapporteur général du budget à l'Assemblée, le tarif proposé de 20 euros est inférieur à l'évolution du coût de la vie depuis 24 ans, puisqu'il pourrait être de 22 euros. Si le député UMP a affirmé que le gouvernement "sembl(ait) favorable" à cette majoration, il n'a en revanche donné aucune indication de calendrier. Incohérence entre le coût de l'amende et celui du parking. Le député Charles de Courson (Nouveau Centre) a souligné "l'incohérence" actuelle entre le niveau de l'amende et le coût du stationnement payant. Il a cité l'exemple d'automobilistes qui trouvent financièrement plus intéressant de prendre le risque d'avoir des amendes que de payer un stationnement payant. "Avec une amende fixée à 20 euros, les gens feront le choix de payer le parking", a-t-il souligné. Selon Gilles Carrez, l'argent des amendes de stationnement représente actuellement 600 millions d'euros par an qui servent aux communes à financer des équipements pour la sécurité des automobilistes et l'amélioration du stationnement. "Pour nous, cette hausse des amendes de stationnement représente un enjeu d'aménagement très important pour les centres urbains, ce n'est pas simplement pour récupérer de l'argent", a souligné le maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent (DVD), l'un des représentants des maires au CFL. Vers une dépénalisation des amendes pour stationnement impayé.(lepoint)
Le gouvernement se montre prudent sur la hausse des PV
Ces amendes pourraient prochainement passer de 11 à 20 euros, un projet du Comité des finances locales ayant toutes les chances d'être accepté par le gouvernement, écrit Le Parisien. Le quotidien cite mercredi le député UMP Gilles Carrez, président de ce comité, qui estime que l'idée d'une telle hausse semble être accueillie de façon "favorable" par le gouvernement. Le porte-parole du gouvernement s'est montré prudent. "C'est une proposition parlementaire, le gouvernement étudie ce sujet, ne s'est pas encore prononcé sur le fond", a dit Luc Chatel lors du compte rendu du conseil des ministres. "Nous, nous sommes pour le respect de la loi. Ensuite, c'est utile qu'on puisse discuter de l'effet dissuasif de l'amende. Est-ce que 11 euros aujourd'hui c'est encore dissuasif? On peut en douter dans les grandes agglomérations", a estimé Luc Chatel. "Est-ce qu'il faut passer à 20 euros? C'est un autre débat, mais le débat va avoir lieu avec la proposition de loi parlementaire", a-t-il ajouté. Les "PV" de stationnement, dont le montant est fixé à 11 euros depuis 1986, rapportent 600 millions d'euros par an, qui sont utilisés par les communes pour financer des équipements urbains, précise Le Parisien. En Ile-de-France, qui représente à elle seule 100 millions sur les 600, l'essentiel des sommes est reversé au syndicat des transports en commun de la région. "Avec une amende fixée à 20 euros, les gens feront le choix de payer le parking", juge Gilles Carrez, précisant que "le nouveau tarif proposé est inférieur à l'évolution du coût de la vie depuis vingt-quatre ans puisqu'il serait alors de 22 euros". Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a déclaré mercredi qu'une hausse de ce type serait "plutôt une bonne politique".(reuters)
Le montant de cette amende, inchangé depuis 1986 (75 francs alors), va directement dans les caisses des communes. Selon Gilles Carrez, également rapporteur général du budget à l'Assemblée, le tarif proposé de 20 euros est inférieur à l'évolution du coût de la vie depuis 24 ans, puisqu'il pourrait être de 22 euros. Si le député UMP a affirmé que le gouvernement "sembl(ait) favorable" à cette majoration, il n'a en revanche donné aucune indication de calendrier. Incohérence entre le coût de l'amende et celui du parking. Le député Charles de Courson (Nouveau Centre) a souligné "l'incohérence" actuelle entre le niveau de l'amende et le coût du stationnement payant. Il a cité l'exemple d'automobilistes qui trouvent financièrement plus intéressant de prendre le risque d'avoir des amendes que de payer un stationnement payant. "Avec une amende fixée à 20 euros, les gens feront le choix de payer le parking", a-t-il souligné. Selon Gilles Carrez, l'argent des amendes de stationnement représente actuellement 600 millions d'euros par an qui servent aux communes à financer des équipements pour la sécurité des automobilistes et l'amélioration du stationnement. "Pour nous, cette hausse des amendes de stationnement représente un enjeu d'aménagement très important pour les centres urbains, ce n'est pas simplement pour récupérer de l'argent", a souligné le maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent (DVD), l'un des représentants des maires au CFL. Vers une dépénalisation des amendes pour stationnement impayé.(lepoint)
Le gouvernement se montre prudent sur la hausse des PV
Ces amendes pourraient prochainement passer de 11 à 20 euros, un projet du Comité des finances locales ayant toutes les chances d'être accepté par le gouvernement, écrit Le Parisien. Le quotidien cite mercredi le député UMP Gilles Carrez, président de ce comité, qui estime que l'idée d'une telle hausse semble être accueillie de façon "favorable" par le gouvernement. Le porte-parole du gouvernement s'est montré prudent. "C'est une proposition parlementaire, le gouvernement étudie ce sujet, ne s'est pas encore prononcé sur le fond", a dit Luc Chatel lors du compte rendu du conseil des ministres. "Nous, nous sommes pour le respect de la loi. Ensuite, c'est utile qu'on puisse discuter de l'effet dissuasif de l'amende. Est-ce que 11 euros aujourd'hui c'est encore dissuasif? On peut en douter dans les grandes agglomérations", a estimé Luc Chatel. "Est-ce qu'il faut passer à 20 euros? C'est un autre débat, mais le débat va avoir lieu avec la proposition de loi parlementaire", a-t-il ajouté. Les "PV" de stationnement, dont le montant est fixé à 11 euros depuis 1986, rapportent 600 millions d'euros par an, qui sont utilisés par les communes pour financer des équipements urbains, précise Le Parisien. En Ile-de-France, qui représente à elle seule 100 millions sur les 600, l'essentiel des sommes est reversé au syndicat des transports en commun de la région. "Avec une amende fixée à 20 euros, les gens feront le choix de payer le parking", juge Gilles Carrez, précisant que "le nouveau tarif proposé est inférieur à l'évolution du coût de la vie depuis vingt-quatre ans puisqu'il serait alors de 22 euros". Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a déclaré mercredi qu'une hausse de ce type serait "plutôt une bonne politique".(reuters)
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