Cette consultation est censée sceller le tortueux processus de réconciliation nationale lancé après la brève guerre civile qui a déchiré le premier exportateur mondial de cacao en 2003-2004.
Le conflit avait divisé le pays entre un Nord tenu par les rebelles des Forces nouvelles (FN) et le Sud "utile", dont Abidjan, la capitale économique, aux mains des forces restées loyales au président Laurent Gbagbo.
L'élection, qui devrait voir ce dernier briguer un nouveau mandat, est considérée comme le point d'orgue de l'accord de paix conclu le 4 mars 2007 à Ouagadougou par le gouvernement et les FN, qui contrôlent le Nord depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002.
"Le 29 novembre est une date réaliste. Nous pensons disposer de plus de clarté et de visibilité à propos du processus électoral", a déclaré Guillaume Soro à l'issue de la réunion du conseil des ministres.
La dernière date donnée par les autorités ivoiriennes était celle du 30 novembre 2008.
Six millions d'Ivoiriens se sont inscrits sur les listes électorales, qui doivent toutefois faire l'objet de vérifications.
La question épineuse du désarmement des rebelles FN avant le scrutin reste également ouverte.
En avril, une commission d'experts des Nations unies avait affirmé que les anciens belligérants étaient en train de se réarmer et qu'il existait un risque élevé de violence, tout particulièrement dans le Nord, en cas de menaces sur les intérêts économiques des parties en cause.
Depuis l'accord de paix de mars 2007 prévoyant le maintien du président Laurent Gbagbo et la formation d'un gouvernement d'union sous la direction de Guillaume Soro, le pouvoir central a fait des efforts manifestes pour asseoir son autorité sur l'ensemble du territoire.
Parallèlement, les casques bleus de l'Onuci et les soldats français de l'opération Licorne chargés de séparer les belligérants se sont progressivement retirés de la "ligne de confiance" coupant le pays en deux pour faire place à des unités mixtes ivoiriennes.
Source: Reuters via Yahoo News
Le conflit avait divisé le pays entre un Nord tenu par les rebelles des Forces nouvelles (FN) et le Sud "utile", dont Abidjan, la capitale économique, aux mains des forces restées loyales au président Laurent Gbagbo.
L'élection, qui devrait voir ce dernier briguer un nouveau mandat, est considérée comme le point d'orgue de l'accord de paix conclu le 4 mars 2007 à Ouagadougou par le gouvernement et les FN, qui contrôlent le Nord depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002.
"Le 29 novembre est une date réaliste. Nous pensons disposer de plus de clarté et de visibilité à propos du processus électoral", a déclaré Guillaume Soro à l'issue de la réunion du conseil des ministres.
La dernière date donnée par les autorités ivoiriennes était celle du 30 novembre 2008.
Six millions d'Ivoiriens se sont inscrits sur les listes électorales, qui doivent toutefois faire l'objet de vérifications.
La question épineuse du désarmement des rebelles FN avant le scrutin reste également ouverte.
En avril, une commission d'experts des Nations unies avait affirmé que les anciens belligérants étaient en train de se réarmer et qu'il existait un risque élevé de violence, tout particulièrement dans le Nord, en cas de menaces sur les intérêts économiques des parties en cause.
Depuis l'accord de paix de mars 2007 prévoyant le maintien du président Laurent Gbagbo et la formation d'un gouvernement d'union sous la direction de Guillaume Soro, le pouvoir central a fait des efforts manifestes pour asseoir son autorité sur l'ensemble du territoire.
Parallèlement, les casques bleus de l'Onuci et les soldats français de l'opération Licorne chargés de séparer les belligérants se sont progressivement retirés de la "ligne de confiance" coupant le pays en deux pour faire place à des unités mixtes ivoiriennes.
Source: Reuters via Yahoo News
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