Affecté par l'hyperinflation, la récession et isolé depuis de longues années, le Zimbabwe, dont plus de la moitié de la population subsiste grâce à l'aide humanitaire extérieure, ne semble cependant pas en mesure d'en bénéficier rapidement.
"Notre message aux investisseurs du monde et à ceux de notre région est clair : nous avons un marché régional pour vous", a dit Mugabe lors du sommet du Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (Comesa).
L'union douanière, sans équivalent jusqu'alors, permettra aux 19 pays membres du Comesa, un marché qui s'étend du Swaziland au Sud à l'Egypte au Nord, d'uniformiser les taxes à l'importation dans un délai de trois ans.
Le gouvernement né de l'accord de partage du pouvoir au Zimbabwe bataille pour lever les 8,3 milliards de dollars nécessaires à son programme de relance. Il n'a pour l'heure obtenu qu'un milliard de crédits de la part du secteur privé et des institutions africaines, dont le Comesa.
L'organisation de ce sommet de deux jours pourrait renforcer la position de Mugabe, auquel est imputée la situation désastreuse de l'économie nationale.
Mais les donateurs occidentaux ont prévenu le gouvernement du Premier ministre Morgan Tsvangirai qu'aucun nouveau financement ne serait accordé avant la mise en oeuvre de réformes politiques, économiques et sociales.
En ouverture du sommet tenu à Victoria Falls, le président zimbabwéen a exhorté les pays africains à faire cesser les conflits sur le continent et à miser sur le développement.
Il a ainsi lancé un appel à l'émancipation à l'égard de l'aide étrangère, à travers le Comesa notamment.
"Contribuons à alimenter le fonds qui peut nous permettre de financer le développement des infrastructures sans aucune condition", a-t-il déclaré.
Il a cité les retards accusés par le continent en matière de transports, de réseaux de distribution d'énergie et d'eau, d'éducation, de santé et de logement.
"Nous avons de grands défis devant nous", a-t-il dit devant les participants au sommet, auquel assistaient sept chefs d'Etat dont le président soudanais Omar al Bachir, qui a bravé le mandat d'arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI) pour se rendre au Zimbabwe, et l'ancien président malgache renversé Marc Ravalomanana.
Source: Reuters via Yahoo News
"Notre message aux investisseurs du monde et à ceux de notre région est clair : nous avons un marché régional pour vous", a dit Mugabe lors du sommet du Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (Comesa).
L'union douanière, sans équivalent jusqu'alors, permettra aux 19 pays membres du Comesa, un marché qui s'étend du Swaziland au Sud à l'Egypte au Nord, d'uniformiser les taxes à l'importation dans un délai de trois ans.
Le gouvernement né de l'accord de partage du pouvoir au Zimbabwe bataille pour lever les 8,3 milliards de dollars nécessaires à son programme de relance. Il n'a pour l'heure obtenu qu'un milliard de crédits de la part du secteur privé et des institutions africaines, dont le Comesa.
L'organisation de ce sommet de deux jours pourrait renforcer la position de Mugabe, auquel est imputée la situation désastreuse de l'économie nationale.
Mais les donateurs occidentaux ont prévenu le gouvernement du Premier ministre Morgan Tsvangirai qu'aucun nouveau financement ne serait accordé avant la mise en oeuvre de réformes politiques, économiques et sociales.
En ouverture du sommet tenu à Victoria Falls, le président zimbabwéen a exhorté les pays africains à faire cesser les conflits sur le continent et à miser sur le développement.
Il a ainsi lancé un appel à l'émancipation à l'égard de l'aide étrangère, à travers le Comesa notamment.
"Contribuons à alimenter le fonds qui peut nous permettre de financer le développement des infrastructures sans aucune condition", a-t-il déclaré.
Il a cité les retards accusés par le continent en matière de transports, de réseaux de distribution d'énergie et d'eau, d'éducation, de santé et de logement.
"Nous avons de grands défis devant nous", a-t-il dit devant les participants au sommet, auquel assistaient sept chefs d'Etat dont le président soudanais Omar al Bachir, qui a bravé le mandat d'arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI) pour se rendre au Zimbabwe, et l'ancien président malgache renversé Marc Ravalomanana.
Source: Reuters via Yahoo News
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