La République tchèque est désormais le seul pays à ne pas l'avoir ratifié.
"Il ne manque plus que le paraphe du président tchèque Vaclav Klaus", a commenté après la cérémonie organisée dans la capitale polonaise le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne.
"L'Europe attend impatiemment cette signature, l'Europe n'a pas besoin de retards supplémentaires", a ajouté le chef du gouvernement de Stockholm.
Le président polonais avait promis de signer le texte si les Irlandais se prononçaient en sa faveur, ce que ceux-ci ont fait le 2 octobre lors d'un second référendum, après l'avoir rejeté l'an dernier.
Le traité de Lisbonne, censé améliorer le fonctionnement des institutions de l'Union à 27 membres, doit être ratifié à l'unanimité des pays membres pour pouvoir entrer en vigueur.
Avant d'apposer sa signature, en présence notamment du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, Kaczynski, un conservateur eurosceptique, a estimé que l'Union devait rester un ensemble d'Etat-nations souverains ouvert à de nouveaux membres, dont les pays des Balkans et la Géorgie.
"L'Union européenne reste une union d'Etat-nations, une union stricte, et laissons là ainsi (...). Au sein d'une union d'Etat souverains, nous enregistrerons des succès croissants", a-t-il dit.
"Nous avons maintenant 27 Etats membres. Je suis profondément convaincu que ce n'est pas la fin (...). L'UE, une expérience couronnée de succès sans précédent dans l'histoire humaine, ne peut être fermée à ceux qui souhaitent la rejoindre (...) non seulement dans les Balkans mais aussi des pays comme la Géorgie."
PARIS ET ROME SALUENT LE GESTE
Outre Barroso, le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, ancien Premier ministre polonais, ainsi que le Premier ministre suédois, étaient présents.
La France a promptement salué samedi la ratification du traité par la Pologne.
"Cette 26e ratification constitue une nouvelle étape qui nous rapproche encore de l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne que nous souhaitons la plus rapide possible, avant la fin de l'année comme les 27 s'y sont engagés", écrivent dans un communiqué commun le ministre français des Affaires étrangères et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Bernard Kouchner et Pierre Lellouche.
Reste la République tchèque, dont le président réclame une dérogation au traité comme préalable à sa signature.
Vaclav Klaus réclame une exemption qui protège Prague des revendications foncières liées à l'expulsion des Allemands des Sudètes après la Seconde Guerre mondiale et préserve la souveraineté de son appareil judiciaire.
Prié de dire si les objections de Vaclav Klaus menaçaient le traité de Lisbonne, Javier Solana a répondu par la négative. "Cela ne menace pas le traité. Je suis sûr que ce texte sera ratifié prochainement et qu'il comportera en son sein tous les éléments pour aller de l'avant bientôt", a dit le porte-parole de la diplomatie européenne.
Cet optimisme est partagé par le président du Parlement européen, qui a confié à des invités lors de la cérémonie être certain que Lisbonne entrerait en vigueur d'ici la fin de l'année.
A Rome, Silvio Berlusconi s'est réjoui du paraphe polonais. "(...) nous sommes très proches d'atteindre notre objectif. Il (le traité) doit entrer en vigueur d'ici la fin de l'année pour que l'Europe devienne plus forte et plus efficace", a déclaré le président du Conseil italien dans un communiqué.
Source: Reuters via Yahoo News
"Il ne manque plus que le paraphe du président tchèque Vaclav Klaus", a commenté après la cérémonie organisée dans la capitale polonaise le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne.
"L'Europe attend impatiemment cette signature, l'Europe n'a pas besoin de retards supplémentaires", a ajouté le chef du gouvernement de Stockholm.
Le président polonais avait promis de signer le texte si les Irlandais se prononçaient en sa faveur, ce que ceux-ci ont fait le 2 octobre lors d'un second référendum, après l'avoir rejeté l'an dernier.
Le traité de Lisbonne, censé améliorer le fonctionnement des institutions de l'Union à 27 membres, doit être ratifié à l'unanimité des pays membres pour pouvoir entrer en vigueur.
Avant d'apposer sa signature, en présence notamment du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, Kaczynski, un conservateur eurosceptique, a estimé que l'Union devait rester un ensemble d'Etat-nations souverains ouvert à de nouveaux membres, dont les pays des Balkans et la Géorgie.
"L'Union européenne reste une union d'Etat-nations, une union stricte, et laissons là ainsi (...). Au sein d'une union d'Etat souverains, nous enregistrerons des succès croissants", a-t-il dit.
"Nous avons maintenant 27 Etats membres. Je suis profondément convaincu que ce n'est pas la fin (...). L'UE, une expérience couronnée de succès sans précédent dans l'histoire humaine, ne peut être fermée à ceux qui souhaitent la rejoindre (...) non seulement dans les Balkans mais aussi des pays comme la Géorgie."
PARIS ET ROME SALUENT LE GESTE
Outre Barroso, le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, ancien Premier ministre polonais, ainsi que le Premier ministre suédois, étaient présents.
La France a promptement salué samedi la ratification du traité par la Pologne.
"Cette 26e ratification constitue une nouvelle étape qui nous rapproche encore de l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne que nous souhaitons la plus rapide possible, avant la fin de l'année comme les 27 s'y sont engagés", écrivent dans un communiqué commun le ministre français des Affaires étrangères et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Bernard Kouchner et Pierre Lellouche.
Reste la République tchèque, dont le président réclame une dérogation au traité comme préalable à sa signature.
Vaclav Klaus réclame une exemption qui protège Prague des revendications foncières liées à l'expulsion des Allemands des Sudètes après la Seconde Guerre mondiale et préserve la souveraineté de son appareil judiciaire.
Prié de dire si les objections de Vaclav Klaus menaçaient le traité de Lisbonne, Javier Solana a répondu par la négative. "Cela ne menace pas le traité. Je suis sûr que ce texte sera ratifié prochainement et qu'il comportera en son sein tous les éléments pour aller de l'avant bientôt", a dit le porte-parole de la diplomatie européenne.
Cet optimisme est partagé par le président du Parlement européen, qui a confié à des invités lors de la cérémonie être certain que Lisbonne entrerait en vigueur d'ici la fin de l'année.
A Rome, Silvio Berlusconi s'est réjoui du paraphe polonais. "(...) nous sommes très proches d'atteindre notre objectif. Il (le traité) doit entrer en vigueur d'ici la fin de l'année pour que l'Europe devienne plus forte et plus efficace", a déclaré le président du Conseil italien dans un communiqué.
Source: Reuters via Yahoo News
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