« Nous sommes très heureux de voir Trump partir », a déclaré le président Rohani lors d’un Conseil des ministres ce mercredi 16 décembre 2020.
Depuis l’annonce de la victoire de Joe Biden à l’élection américaine du 3 novembre 2020, le gouvernement d’Hassan Rohani multiplie les signes d’ouverture vis-à-vis de l’ex vice-président de Barack Obama, qui a exprimé le souhait de faire revenir son pays à l’accord de Vienne.
En Iran, pays le plus durement touché au Moyen-Orient par la pandémie du nouveau coronavirus, le président soutient que les sanctions américaines l’ont empêché de se procurer des vaccins. En théorie, les aliments et les médicaments sont exemptés de sanctions américaines, mais en réalité, les banques internationales ont tendance à refuser les transactions impliquant l’Iran pour éviter d’être exposées à d’éventuels litiges.
Hassan Rohani accuse ouvertement le président sortant Donald Trump d’être un « tyran », le « président le plus indiscipliné et sans loi » et de « terroriste et meurtrier ».
Pour rappel, Donald Trump, dont les relations sont très tendues avec l’Iran, a retiré en 2018 Washington de l’accord conclu trois ans plus tôt avec Téhéran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire, le jugeant insuffisant. Il a depuis rétabli puis durci les sanctions contre la République islamique, sur fond de tensions avec ses alliés européens qui veulent, eux, préserver l’accord. L’Iran et les États-Unis se sont retrouvés à deux reprises au bord de la guerre depuis juin 2019.
Notons que Joe Biden prendra ses fonctions en tant que Président des Etats-Unis le 20 janvier 2021.
Depuis l’annonce de la victoire de Joe Biden à l’élection américaine du 3 novembre 2020, le gouvernement d’Hassan Rohani multiplie les signes d’ouverture vis-à-vis de l’ex vice-président de Barack Obama, qui a exprimé le souhait de faire revenir son pays à l’accord de Vienne.
En Iran, pays le plus durement touché au Moyen-Orient par la pandémie du nouveau coronavirus, le président soutient que les sanctions américaines l’ont empêché de se procurer des vaccins. En théorie, les aliments et les médicaments sont exemptés de sanctions américaines, mais en réalité, les banques internationales ont tendance à refuser les transactions impliquant l’Iran pour éviter d’être exposées à d’éventuels litiges.
Hassan Rohani accuse ouvertement le président sortant Donald Trump d’être un « tyran », le « président le plus indiscipliné et sans loi » et de « terroriste et meurtrier ».
Pour rappel, Donald Trump, dont les relations sont très tendues avec l’Iran, a retiré en 2018 Washington de l’accord conclu trois ans plus tôt avec Téhéran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire, le jugeant insuffisant. Il a depuis rétabli puis durci les sanctions contre la République islamique, sur fond de tensions avec ses alliés européens qui veulent, eux, préserver l’accord. L’Iran et les États-Unis se sont retrouvés à deux reprises au bord de la guerre depuis juin 2019.
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