Selon MENA, le "raïs" âgé de 81 ans, accompagné en Allemagne par son épouse Suzanne et ses deux fils, a subi des examens dans un hôpital de Heidelberg qui ont diagnostiqué une "inflammation sévère de la vésicule biliaire". Les chirurgiens, ajoute l'agence égyptienne, ont procédé avec succès à l'ablation de la vésicule. Hosni Moubarak, précise-t-on de même source, était conscient après l'intervention, et a pu parler à des membres de sa famille.
Conformément à la Constitution, Hosni Moubarak a signé un décret confiant au Premier ministre Ahmed Nazif l'exercice des pouvoirs présidentiels pendant son absence, selon MENA, lors de cette très rare information officielle sur la santé du chef de l'Etat.
Le mandat en cours de Hosni Moubarak, arrivé au pouvoir en 1981, s'achève l'année prochaine, et les inquiétudes récurrentes sur sa santé alimentent toutes les spéculations sur l'avenir politique de l'Egypte, pays central du dispositif occidental au Proche-Orient.
Ces derniers mois, le "raïs", qui n'a jamais désigné de successeur ni eu de vice-président, mais préparerait son fils Gamal à prendre le relais, a semblé pâle et affaibli lors de plusieurs apparitions publiques. En juillet, en visite en Italie, il a été photographié se faisant aider à monter des marches.
En 2003, il s'était effondré en plein discours au parlement, la version officielle avançant la combinaison de médicaments pour le rhume et du jeûne diurne du mois de Ramadan. L'année suivante, il aurait subi une intervention chirurgicale mineure au dos, déjà en Allemagne.
Mais la santé de Moubarak est en général un sujet tabou. En 2006, le rédacteur en chef d'un journal d'opposition a été condamné à six mois de prison pour avoir rapporté des rumeurs sur la santé présidentielle. Moubarak a ensuite grâcié le journaliste.
Et le raïs n'a pas pour autant cessé les déplacements, que ce soit dans son pays, le plus peuplé de la région, ou à l'étranger. Jeudi, il s'entretenait avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Et selon certains responsables du parti au pouvoir, il compterait être à nouveau candidat à sa propre succession lors de la présidentielle de 2011.
Source: Ap via Yahoo
Conformément à la Constitution, Hosni Moubarak a signé un décret confiant au Premier ministre Ahmed Nazif l'exercice des pouvoirs présidentiels pendant son absence, selon MENA, lors de cette très rare information officielle sur la santé du chef de l'Etat.
Le mandat en cours de Hosni Moubarak, arrivé au pouvoir en 1981, s'achève l'année prochaine, et les inquiétudes récurrentes sur sa santé alimentent toutes les spéculations sur l'avenir politique de l'Egypte, pays central du dispositif occidental au Proche-Orient.
Ces derniers mois, le "raïs", qui n'a jamais désigné de successeur ni eu de vice-président, mais préparerait son fils Gamal à prendre le relais, a semblé pâle et affaibli lors de plusieurs apparitions publiques. En juillet, en visite en Italie, il a été photographié se faisant aider à monter des marches.
En 2003, il s'était effondré en plein discours au parlement, la version officielle avançant la combinaison de médicaments pour le rhume et du jeûne diurne du mois de Ramadan. L'année suivante, il aurait subi une intervention chirurgicale mineure au dos, déjà en Allemagne.
Mais la santé de Moubarak est en général un sujet tabou. En 2006, le rédacteur en chef d'un journal d'opposition a été condamné à six mois de prison pour avoir rapporté des rumeurs sur la santé présidentielle. Moubarak a ensuite grâcié le journaliste.
Et le raïs n'a pas pour autant cessé les déplacements, que ce soit dans son pays, le plus peuplé de la région, ou à l'étranger. Jeudi, il s'entretenait avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Et selon certains responsables du parti au pouvoir, il compterait être à nouveau candidat à sa propre succession lors de la présidentielle de 2011.
Source: Ap via Yahoo
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