USA : la marée noire empire, le patron de BP convoqué
«L'estimation basse des scientifiques (...) tourne autour de 20.000 barils, tandis que la haute est un peu supérieure à 40.000», a précisé celle qui est aussi présidente du groupe d'experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'écoulement de pétrole. Ces nouveaux chiffres sont basés sur des mesu_ç ores faites avant la pose, il y a une semaine, d'un entonnoir destiné à contenir la fuite du puits à l'origine de la marée noire. Longtemps, l'estimation la plus pessimiste avancée par BP a oscillé entre 12.000 et 19.000 barils de brut par jour. A titre de comparaison, en 1989 l'Exxon Valdez - la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis avant celle-ci - a répandu 38.800 tonnes (46 millions litres) de pétrole au large de l'Alaska. Dans le golfe du Mexique, si le rythme de 40.000 barils par jour se confirmait, cela signifierait donc que l'écoulement de pétrole atteint un Exxon Valdez - ou encore deux Erika - par semaine. Or la fuite dure déjà depuis sept semaines. Et, différence fondamentale avec le naufrage d'un pétrolier, la quantité de pétrole qui peut s'échapper d'un forage est potentiellemnt illimitée. L'énormité de ce nouveau chiffre pose la question de la bonne foi des premières estimations faites par BP. Il y a un mois déjà, plusieurs experts américains les avaient contredites, parlant d'une «fuite» de 3 à 9 millions de litres par jour.(lefigaro)
David Cameron vole au secours du pétrolier BP
Soumis à une pression croissante pour défendre le groupe pétrolier, David Cameron a été obligé d'expliquer jeudi, alors qu'il faisait son premier déplacement en Afghanistan, qu'il aborderait «le sujet lors de sa prochaine conversation» téléphonique avec Barack Obama ce week-end. «C'est une catastrophe environnementale, a reconnu le premier ministre britannique. BP doit faire tout ce qui est possible pour faire face à cette situation, et le gouvernement britannique est prêt à venir en aide.» Le département d'État américain assurait jeudi soir quant à lui que les États-Unis en veulent à BP, «une société privée» , pas à «leur plus proche allié».Sept semaines après le début de la catastrophe, BP commence enfin à pomper une partie du pétrole qui s'échappe au fond de la mer.(lefigaro)
«L'estimation basse des scientifiques (...) tourne autour de 20.000 barils, tandis que la haute est un peu supérieure à 40.000», a précisé celle qui est aussi présidente du groupe d'experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'écoulement de pétrole. Ces nouveaux chiffres sont basés sur des mesu_ç ores faites avant la pose, il y a une semaine, d'un entonnoir destiné à contenir la fuite du puits à l'origine de la marée noire. Longtemps, l'estimation la plus pessimiste avancée par BP a oscillé entre 12.000 et 19.000 barils de brut par jour. A titre de comparaison, en 1989 l'Exxon Valdez - la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis avant celle-ci - a répandu 38.800 tonnes (46 millions litres) de pétrole au large de l'Alaska. Dans le golfe du Mexique, si le rythme de 40.000 barils par jour se confirmait, cela signifierait donc que l'écoulement de pétrole atteint un Exxon Valdez - ou encore deux Erika - par semaine. Or la fuite dure déjà depuis sept semaines. Et, différence fondamentale avec le naufrage d'un pétrolier, la quantité de pétrole qui peut s'échapper d'un forage est potentiellemnt illimitée. L'énormité de ce nouveau chiffre pose la question de la bonne foi des premières estimations faites par BP. Il y a un mois déjà, plusieurs experts américains les avaient contredites, parlant d'une «fuite» de 3 à 9 millions de litres par jour.(lefigaro)
David Cameron vole au secours du pétrolier BP
Soumis à une pression croissante pour défendre le groupe pétrolier, David Cameron a été obligé d'expliquer jeudi, alors qu'il faisait son premier déplacement en Afghanistan, qu'il aborderait «le sujet lors de sa prochaine conversation» téléphonique avec Barack Obama ce week-end. «C'est une catastrophe environnementale, a reconnu le premier ministre britannique. BP doit faire tout ce qui est possible pour faire face à cette situation, et le gouvernement britannique est prêt à venir en aide.» Le département d'État américain assurait jeudi soir quant à lui que les États-Unis en veulent à BP, «une société privée» , pas à «leur plus proche allié».Sept semaines après le début de la catastrophe, BP commence enfin à pomper une partie du pétrole qui s'échappe au fond de la mer.(lefigaro)
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