Le président américain Barack Obama "a été dur et évasif sur l'embargo" lors de sa conférence de presse dimanche clôturant le Sommet des Amériques de Trinité-et-Tobago, a écrit l'ancien président cubain, 82 ans, dans un commentaire publié sur le site internet officiel cubadebate.cu.
"Je désire lui rappeler un principe éthique de base en ce qui concerne Cuba: toute injustice, tout crime, peu importe l'époque, n'a aucune excuse; le blocus cruel contre Cuba a pour prix des vies et des souffrances", ajoute le père de la Révolution cubaine de 1959 qui a laissé la présidence à son frère Raul en février 2008 pour des raisons de santé.
Le président Obama a admis à l'issue du sommet que la politique menée pendant 50 ans par les Etats-Unis à l'égard de l'île communiste "n'avait pas marché". Il a cependant écarté l'idée d'un changement "du jour au lendemain" en raison selon lui des manquements cubains en matière des droits de l'Homme.
Un peu plus tôt dans la journée, le principal conseiller économique de M. Obama, Lawrence Summers, avait affirmé que la levée de l'embargo américain visant Cuba n'était "pas pour demain".
Le sommet des Amériques s'est achevé dimanche à Port of Spain sans consensus des 34 pays sur une déclaration finale, notamment en raison de l'embargo imposé par les Etats-Unis depuis 1962 à l'encontre de Cuba.
Plusieurs pays de la gauche radicale, emmenés par le président vénézuélien Hugo Chavez, avaient jugé "inacceptable" la déclaration finale faisant l'impasse sur l'embargo américain contre Cuba et sa mise à l'écart du sommet continental. Exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) depuis 1962, Cuba n'était pas invité au sommet.
Source: Dabio
"Je désire lui rappeler un principe éthique de base en ce qui concerne Cuba: toute injustice, tout crime, peu importe l'époque, n'a aucune excuse; le blocus cruel contre Cuba a pour prix des vies et des souffrances", ajoute le père de la Révolution cubaine de 1959 qui a laissé la présidence à son frère Raul en février 2008 pour des raisons de santé.
Le président Obama a admis à l'issue du sommet que la politique menée pendant 50 ans par les Etats-Unis à l'égard de l'île communiste "n'avait pas marché". Il a cependant écarté l'idée d'un changement "du jour au lendemain" en raison selon lui des manquements cubains en matière des droits de l'Homme.
Un peu plus tôt dans la journée, le principal conseiller économique de M. Obama, Lawrence Summers, avait affirmé que la levée de l'embargo américain visant Cuba n'était "pas pour demain".
Le sommet des Amériques s'est achevé dimanche à Port of Spain sans consensus des 34 pays sur une déclaration finale, notamment en raison de l'embargo imposé par les Etats-Unis depuis 1962 à l'encontre de Cuba.
Plusieurs pays de la gauche radicale, emmenés par le président vénézuélien Hugo Chavez, avaient jugé "inacceptable" la déclaration finale faisant l'impasse sur l'embargo américain contre Cuba et sa mise à l'écart du sommet continental. Exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) depuis 1962, Cuba n'était pas invité au sommet.
Source: Dabio
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