En cette Journée des déportés, Gilles Bernheim s'est tout d'abord rendu devant une maison où sa belle-mère avait été cachée entre 1939 et 1945 avec quinze autres membres de sa famille. «La mère de mon épouse doit sa vie, et la famille qu'elle a pu constituer après la guerre, pour mon plus grand bonheur, au fait qu'elle a été cachée ici pendant la Guerre» a-t-il souligné. Il a qualifié ce moment de «très émouvant».
«Nous ne devons pas oublier» les Justes
S'adressant ensuite à plusieurs centaines de personnes venues l'écouter, le grand rabbin de France a rendu un hommage appuyé aux Justes, ces Français ayant bravé l'autorité pour sauver des juifs. Il a rappelé que «les trois quarts de la communauté juive (avaient) survécu, notamment grâce à l'aide de familles françaises. (...) Nous ne devons pas oublier la fraternité et l'héroïsme de tous ces Français qui ont permis à des Juifs à survivre».
Source: le figaro.fr via Yahoo
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