Le couvre-feu, prévu initialement pour durer jusqu'à mardi matin, a été étendu jusqu'à minuit, a indiqué le gouvernement du président de facto Roberto Michelleti, alors que les partisans de Zelaya ignorant l'interdiction se massaient autour de l'ambassade, dansant et soutenant par leurs encouragements le président légitime du Honduras. L'armée et la police sont prêtes à "garantir la sécurité du peuple" selon le gouvernement.
La capitale est en ébullition, certains se sont précipités dans des taxis pour rentrer chez eux au plu vite, d'autres font la queue aux arrêts de bus. L'électricité a été coupée pendant plusieurs heures dans le quartier de l'ambassade du Brésil et là où sont implantés les organes de presse, comme cela s'était déjà produit au moment du putsch contre le président issu de la gauche.
Le vice-ministre de la sécurité Mario Perdomo a expliqué que des points de contrôle étaient mis en place sur les autoroutes pour empêcher les partisans de Zelaya de venir lui apporter leur soutien depuis les autres régions du pays. "Pour éviter que ces gens viennent déclencher des troubles" a déclaré le ministre.
L'aéroport de Tegucigalpa a également été fermé, et tous les vols sont interrompus pour une période indéterminée, selon le ministre de la Défense Lionel Sevilla.
Sans donner beaucoup de précisions, le président chassé cet été a expliqué qu'il s'était faufilé dans le pays par la route, en passant d'un véhicule à l'autre pendant 15 heures, en défiant le nouveau gouvernement qui avait menacé de le jeter en prison s'il revenait.
Autour de l'ambassade du Brésil, on pouvait entendre le slogan "Oui, nous l'avons fait", repris du slogan de Barack Obama, "Yes, we can".
Manuel Zelaya a déclaré à l'Associated Press qu'il cherchait à contacter le gouvernement intérimaire pour négocier une sortie à l'impasse dans laquelle se trouve le pays depuis que l'armée l'a renversé le 28 juin dernier. "Pour le moment, nous cherchons à dialoguer" a-t-il indiqué au téléphone, sans vouloir en dire plus. Les tentatives d'approches du modérateur costaricain, le président Oscar Arias, ont été rendues vaines par le refus du gouvernement de facto d'accepter le retour au pouvoir de Zelaya.
Le président légitime a appelé ses supporters à rejoindre la capitale pour manifester pacifiquement, et il a enjoint l'armée de ne pas s'attaquer à ses partisans. "C'est l'heure de la réconciliation" affirme-t-il.
Le gouvernement Michelleti, qui avait promis de céder la place après l'organisation de nouvelles élections présidentielles en novembre prochain, a réagi en étendant le couvre-feu, prolongé jusqu'à mardi 18h (minuit GMT).
Le syndicat des enseignants mené par Eulogio Chavez a décrété une grève de ses 60.000 adhérents à partir de ce mardi.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La capitale est en ébullition, certains se sont précipités dans des taxis pour rentrer chez eux au plu vite, d'autres font la queue aux arrêts de bus. L'électricité a été coupée pendant plusieurs heures dans le quartier de l'ambassade du Brésil et là où sont implantés les organes de presse, comme cela s'était déjà produit au moment du putsch contre le président issu de la gauche.
Le vice-ministre de la sécurité Mario Perdomo a expliqué que des points de contrôle étaient mis en place sur les autoroutes pour empêcher les partisans de Zelaya de venir lui apporter leur soutien depuis les autres régions du pays. "Pour éviter que ces gens viennent déclencher des troubles" a déclaré le ministre.
L'aéroport de Tegucigalpa a également été fermé, et tous les vols sont interrompus pour une période indéterminée, selon le ministre de la Défense Lionel Sevilla.
Sans donner beaucoup de précisions, le président chassé cet été a expliqué qu'il s'était faufilé dans le pays par la route, en passant d'un véhicule à l'autre pendant 15 heures, en défiant le nouveau gouvernement qui avait menacé de le jeter en prison s'il revenait.
Autour de l'ambassade du Brésil, on pouvait entendre le slogan "Oui, nous l'avons fait", repris du slogan de Barack Obama, "Yes, we can".
Manuel Zelaya a déclaré à l'Associated Press qu'il cherchait à contacter le gouvernement intérimaire pour négocier une sortie à l'impasse dans laquelle se trouve le pays depuis que l'armée l'a renversé le 28 juin dernier. "Pour le moment, nous cherchons à dialoguer" a-t-il indiqué au téléphone, sans vouloir en dire plus. Les tentatives d'approches du modérateur costaricain, le président Oscar Arias, ont été rendues vaines par le refus du gouvernement de facto d'accepter le retour au pouvoir de Zelaya.
Le président légitime a appelé ses supporters à rejoindre la capitale pour manifester pacifiquement, et il a enjoint l'armée de ne pas s'attaquer à ses partisans. "C'est l'heure de la réconciliation" affirme-t-il.
Le gouvernement Michelleti, qui avait promis de céder la place après l'organisation de nouvelles élections présidentielles en novembre prochain, a réagi en étendant le couvre-feu, prolongé jusqu'à mardi 18h (minuit GMT).
Le syndicat des enseignants mené par Eulogio Chavez a décrété une grève de ses 60.000 adhérents à partir de ce mardi.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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