Le rapport établi par l'Observatoire national des Zones urbaines sensibles, agence du ministère de la Ville, constate l'échec de la loi d'orientation et de programmation pour la ville, votée en 2003, même si le gouvernement relativise ce constat.
Son objectif était de réduire, en cinq ans, les écarts entre les territoires prioritaires (les Zones urbaines sensibles, Zus) et le reste des villes. Les Zus sont les 751 quartiers retenus par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville.
Le taux de chômage y est passé de 17,2% en 2003 à 16,9% en 2008, légère baisse qui masque une augmentation de l'écart avec les quartiers environnants, passé de 8,5 à 9,2 points.
Le chômage est fort chez les jeunes de moins de 25 ans, notamment les hommes.
De même, si le taux de réussite au brevet a augmenté, l'écart entre les collégiens des Zus et les autres est passé de 9,9 à 12,1 points.
La réussite aux baccalauréats généraux, technologiques ou professionnels dans les établissements en Zus reste inférieure aux moyennes nationales, entre un et cinq points d'écart selon la filière, avec des évolutions contrastées.
Le revenu par habitant représente, dans ces quartiers, 56% de celui mesuré au sein des agglomérations les abritant.
En 2007, un tiers des habitants vivait en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 908 euros par mois. Cette proportion a augmenté de 2,6 points entre 2006 et 2007 alors qu'elle est restée stable à l'échelon national, à 12%.
"Si le rattrapage des écarts entre les Zus et leurs agglomérations demeure faible en effet, la raison en est que ce ne sont pas les mêmes populations qu'au départ", a déclaré le ministre du Travail, Xavier Darcos, lors de la remise du rapport.
Selon lui, les populations les moins fragiles quittent ces territoires, qui accueillent alors de nouveaux ménages en difficulté.
Article écrit par Clément Guillou, édité par Yves Clarisse
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Son objectif était de réduire, en cinq ans, les écarts entre les territoires prioritaires (les Zones urbaines sensibles, Zus) et le reste des villes. Les Zus sont les 751 quartiers retenus par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville.
Le taux de chômage y est passé de 17,2% en 2003 à 16,9% en 2008, légère baisse qui masque une augmentation de l'écart avec les quartiers environnants, passé de 8,5 à 9,2 points.
Le chômage est fort chez les jeunes de moins de 25 ans, notamment les hommes.
De même, si le taux de réussite au brevet a augmenté, l'écart entre les collégiens des Zus et les autres est passé de 9,9 à 12,1 points.
La réussite aux baccalauréats généraux, technologiques ou professionnels dans les établissements en Zus reste inférieure aux moyennes nationales, entre un et cinq points d'écart selon la filière, avec des évolutions contrastées.
Le revenu par habitant représente, dans ces quartiers, 56% de celui mesuré au sein des agglomérations les abritant.
En 2007, un tiers des habitants vivait en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 908 euros par mois. Cette proportion a augmenté de 2,6 points entre 2006 et 2007 alors qu'elle est restée stable à l'échelon national, à 12%.
"Si le rattrapage des écarts entre les Zus et leurs agglomérations demeure faible en effet, la raison en est que ce ne sont pas les mêmes populations qu'au départ", a déclaré le ministre du Travail, Xavier Darcos, lors de la remise du rapport.
Selon lui, les populations les moins fragiles quittent ces territoires, qui accueillent alors de nouveaux ménages en difficulté.
Article écrit par Clément Guillou, édité par Yves Clarisse
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