M. Mélenchon estime dans un communiqué "surprenant" que le discours de Mme Royal à Melle (Deux-Sèvres) soit "sans un mot concret sur les questions sociales qui percutent l'actualité des salariés".
Il dit aussi "craindre que la dénonciation du fait que +l'annonce de la réforme ce n'est pas l'accomplir+ soit comprise davantage comme un encouragement que comme une condamnation des mesures prises" par Nicolas Sarkozy depuis son entrée en fonctions.
"Tout cela", estime-t-il, "est assez irréel et passe à côté du reproche essentiel qui lui a été adressé : n'avoir pas obligé Sarkozy au débat sur le contenu de son programme social et n'avoir pas défendu notamment les augmentations de salaires ou la réduction du temps de travail auquel elle a affirmé ne pas croire elle-même !"
Le sénateur dénonce encore "un discours consternant sur les droits conditionnés par le respect de devoirs", s'alarmant de voir cette "théorie" étendue selon lui au "droit à la santé".
M. Mélenchon se satisfait néanmoins de ce que la présidente de Poitou-Charentes n'ait pas dans son discours "esquivé" le débat interne entre socialistes. "Il lui reste à accepter qu'on la contredise sans prendre cela pour une attaque personnelle", lance-t-il, en jugeant que "le moment de l'explication de fond commence".
Jean-Luc Mélenchon a indiqué cette semaine qu'il ne se rendrait pas à l'université d'été socialiste de La Rochelle (31 août-2 septembre), qui ne serait plus qu'"une cérémonie mondaine à usage personnel du premier secrétaire" François Hollande.
Il dit aussi "craindre que la dénonciation du fait que +l'annonce de la réforme ce n'est pas l'accomplir+ soit comprise davantage comme un encouragement que comme une condamnation des mesures prises" par Nicolas Sarkozy depuis son entrée en fonctions.
"Tout cela", estime-t-il, "est assez irréel et passe à côté du reproche essentiel qui lui a été adressé : n'avoir pas obligé Sarkozy au débat sur le contenu de son programme social et n'avoir pas défendu notamment les augmentations de salaires ou la réduction du temps de travail auquel elle a affirmé ne pas croire elle-même !"
Le sénateur dénonce encore "un discours consternant sur les droits conditionnés par le respect de devoirs", s'alarmant de voir cette "théorie" étendue selon lui au "droit à la santé".
M. Mélenchon se satisfait néanmoins de ce que la présidente de Poitou-Charentes n'ait pas dans son discours "esquivé" le débat interne entre socialistes. "Il lui reste à accepter qu'on la contredise sans prendre cela pour une attaque personnelle", lance-t-il, en jugeant que "le moment de l'explication de fond commence".
Jean-Luc Mélenchon a indiqué cette semaine qu'il ne se rendrait pas à l'université d'été socialiste de La Rochelle (31 août-2 septembre), qui ne serait plus qu'"une cérémonie mondaine à usage personnel du premier secrétaire" François Hollande.
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