'De la base au sommet, tout le monde est ébranlé', résume Vincent Peillon. Lapidaire, un autre responsable considère que 'l'arbre est sec'. Claude Bartolone, secrétaire national aux relations extérieures, exprime lui aussi le désarroi distancié qui semble avoir gagné la plupart des dirigeants socialistes. 'Une chose est sûre, dit-il, les électeurs ne nous trouvent ni utiles ni sympathiques. En revanche, il est une question à laquelle je n'ai pas de réponse : avons-nous, socialistes, envie de rester ensemble ?'
'Aux européennes, le scénario catastrophe s'est produit, soupire Pascal Terrasse, député et président du conseil général de l'Ardèche. On ne sait plus par quel bout prendre le problème. Critiquer la direction ? C'est donner le sentiment de tirer contre son camp au pire moment. Ne rien dire ? C'est passer pour un mouton de Panurge.' David Assouline, sénateur proche de Ségolène Royal et membre de la direction, continue d'espérer un déclic à la rentrée de septembre. 'Je ne crois pas à un sursaut salvateur six mois avant la présidentielle de 2012 ; il va donc falloir que quelque chose se produise, et vite, sinon tout sera irrémédiablement compromis', prévient-il.
Alors que l'état-major s'efforce de créer 'une dynamique sur le projet' et appelle à 'la bataille des idées', la plupart de ceux qui comptent au PS se préoccupent d'abord des élections régionales de mars 2010. Un rendez-vous qui s'annonce délicat, comme en témoigne le peu d'écho rencontré par les multiples appels à l'unité lancés vers les alliés de gauche.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
'Aux européennes, le scénario catastrophe s'est produit, soupire Pascal Terrasse, député et président du conseil général de l'Ardèche. On ne sait plus par quel bout prendre le problème. Critiquer la direction ? C'est donner le sentiment de tirer contre son camp au pire moment. Ne rien dire ? C'est passer pour un mouton de Panurge.' David Assouline, sénateur proche de Ségolène Royal et membre de la direction, continue d'espérer un déclic à la rentrée de septembre. 'Je ne crois pas à un sursaut salvateur six mois avant la présidentielle de 2012 ; il va donc falloir que quelque chose se produise, et vite, sinon tout sera irrémédiablement compromis', prévient-il.
Alors que l'état-major s'efforce de créer 'une dynamique sur le projet' et appelle à 'la bataille des idées', la plupart de ceux qui comptent au PS se préoccupent d'abord des élections régionales de mars 2010. Un rendez-vous qui s'annonce délicat, comme en témoigne le peu d'écho rencontré par les multiples appels à l'unité lancés vers les alliés de gauche.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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