Dans un rapport publié ce lundi, la commission des comptes de la Sécurité sociale prévoit un déficit de 9,4 milliards d'euros pour la branche maladie, de 7,7 milliards pour la branche vieillesse (les retraites), de 2,6 milliards pour la branche famille et de 300 millions pour les accidents du travail.
Pour établir ses prévisions, la commission a retenu comme hypothèses un recul de 3% du produit intérieur brut (PIB) cette année, une inflation de 0,4% et une diminution de la masse salariale de 1,25% dans le secteur privé, des chiffres annoncés le 8 juin par le ministère des Finances.
"Le déficit en 2009 sera, pense-t-on, de 20,1 milliards d'euros. C'est le reflet parfait, exact de la crise, ce n'est pas dû à un dérapage de la dépense", a déclaré le ministre du Budget Eric Woerth, lors d'une conférence de presse.
Le recul de près de quatre points de la prévision d'évolution de la masse salariale depuis la première projection s'est ainsi traduite par un manque à gagner de 8 milliards d'euros, a-t-il souligné.
Côté dépenses, Eric Woerth et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot ont expliqué que le dérapage pour l'assurance maladie était limité à environ 400 millions d'euros et qu'il pourrait être réduit à zéro grâce à de nouvelles mesures.
"Nous gardons le cap de la maîtrise des dépenses", a dit Eric Woerth, selon qui "l'Ondam (objectif d'évolution des dépenses d'assurance maladie) peut être respecté".
Pour maintenir l'Ondam au niveau voté par le Parlement (3,3%), "des actions sont engagées pour juguler la progression des indemnités journalières et des frais de transports sanitaires", en hausse de 6,7% et 7,4% sur les quatre premiers mois de l'année, précisent les ministres dans un communiqué.
Le gouvernement va ainsi écrire aux 1.000 médecins qui prescrivent le plus d'arrêts maladie pour les mettre en garde contre de possibles contrôles et étendre la possibilité pour les entreprises de vérifier si un arrêt est ou non justifié.
L'an dernier, le déficit global était de 10,2 milliards, près de la moitié du déficit 2009. Ce chiffre comprenait 4,4 milliards de déficit pour la branche maladie, 5,6 milliards pour la branche vieillesse, 300 millions pour la branche famille et un bénéfice de 200 millions pour les accidents du travail.
La commission des comptes de la Sécurité sociale précise que le solde du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) sera déficitaire de 2,1 milliards en 2009 après un bénéfice de 800 millions l'an dernier.
Face à ces déficits, il n'y aura pas de transfert de dette à l'Etat ni à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) mais un relèvement du plafond de trésorerie de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), qui passera de 18,9 à 28,9 milliards d'euros, a précisé Eric Woerth.
Selon une étude publiée début juin par Eurostat, la France est en tête des dépenses de sécurité sociale en Europe, auxquelles elle a consacré 31,1% de son PIB en 2006 contre 26,9% en moyenne.
En terme de dépense par habitant, le Luxembourg arrive largement en tête avec 13.458 euros, la France étant septième avec 8.200 euros pour une moyenne européenne de 6.349 euros.
Source: Reuters via Yahoo News
Pour établir ses prévisions, la commission a retenu comme hypothèses un recul de 3% du produit intérieur brut (PIB) cette année, une inflation de 0,4% et une diminution de la masse salariale de 1,25% dans le secteur privé, des chiffres annoncés le 8 juin par le ministère des Finances.
"Le déficit en 2009 sera, pense-t-on, de 20,1 milliards d'euros. C'est le reflet parfait, exact de la crise, ce n'est pas dû à un dérapage de la dépense", a déclaré le ministre du Budget Eric Woerth, lors d'une conférence de presse.
Le recul de près de quatre points de la prévision d'évolution de la masse salariale depuis la première projection s'est ainsi traduite par un manque à gagner de 8 milliards d'euros, a-t-il souligné.
Côté dépenses, Eric Woerth et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot ont expliqué que le dérapage pour l'assurance maladie était limité à environ 400 millions d'euros et qu'il pourrait être réduit à zéro grâce à de nouvelles mesures.
"Nous gardons le cap de la maîtrise des dépenses", a dit Eric Woerth, selon qui "l'Ondam (objectif d'évolution des dépenses d'assurance maladie) peut être respecté".
Pour maintenir l'Ondam au niveau voté par le Parlement (3,3%), "des actions sont engagées pour juguler la progression des indemnités journalières et des frais de transports sanitaires", en hausse de 6,7% et 7,4% sur les quatre premiers mois de l'année, précisent les ministres dans un communiqué.
Le gouvernement va ainsi écrire aux 1.000 médecins qui prescrivent le plus d'arrêts maladie pour les mettre en garde contre de possibles contrôles et étendre la possibilité pour les entreprises de vérifier si un arrêt est ou non justifié.
L'an dernier, le déficit global était de 10,2 milliards, près de la moitié du déficit 2009. Ce chiffre comprenait 4,4 milliards de déficit pour la branche maladie, 5,6 milliards pour la branche vieillesse, 300 millions pour la branche famille et un bénéfice de 200 millions pour les accidents du travail.
La commission des comptes de la Sécurité sociale précise que le solde du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) sera déficitaire de 2,1 milliards en 2009 après un bénéfice de 800 millions l'an dernier.
Face à ces déficits, il n'y aura pas de transfert de dette à l'Etat ni à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) mais un relèvement du plafond de trésorerie de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), qui passera de 18,9 à 28,9 milliards d'euros, a précisé Eric Woerth.
Selon une étude publiée début juin par Eurostat, la France est en tête des dépenses de sécurité sociale en Europe, auxquelles elle a consacré 31,1% de son PIB en 2006 contre 26,9% en moyenne.
En terme de dépense par habitant, le Luxembourg arrive largement en tête avec 13.458 euros, la France étant septième avec 8.200 euros pour une moyenne européenne de 6.349 euros.
Source: Reuters via Yahoo News