S'exprimant devant la presse dans le bureau du maire, le socialiste Bertrand Delanoë, il a dit recevoir cet honneur "en tant qu'être humain (...) en tant que simple moine bouddhiste (...) et en tant que tibétain", dans une courte déclaration traduite en français par son interprète et ami Matthieu Ricard.
Pour le dalaï lama, cette distinction revêt "une grande signification, particulièrement maintenant", à l'heure où le peuple tibétain vit "une période extrêmement tragique, difficile".
Le chef tibétain en exil a noté que, depuis la "crise de l'année dernière", la répression par les autorités chinoises d'un nouveau mouvement démocratique sur le Toit du monde, les Tibétains bénéficient d'une nouvelle solidarité au sein de la population chinoise, notamment avec la publication de plus de 400 articles en chinois sur Internet.
Le dalaï lama a remercié Bertrand Delanoë, auquel il a remis la traditionnelle écharpe de soie blanche en signe de paix, disant "apprécier que vous mainteniez le dialogue" avec les Chinois tout en "restant extrêmement ferme sur les principaux fondamentaux".
Son hôte avait en effet pris la peine de noter qu'il n'entendait "ni pratiquer l'ingérence ni prôner l'indépendance" du Tibet, mais poursuivre le dialogue avec les autorités chinoises et "ne fermer la porte à aucune conversation utile, à aucun partenariat et à aucun dialogue avec le peuple chinois".
Le conseil de Paris avait décerné le titre de citoyen d'honneur au leader spirituel tibétain le 21 avril 2008, ce que Pékin a, à l'époque, qualifié de "nouvelle insulte" faite aux Chinois, avant de lancer une mise en garde à Paris.
Le dalaï lama, qui s'était auparavant rendu aux Pays-Bas et au Danemark, s'est contenté d'une pirouette lorsqu'on l'a interrogé sur la "réticence" des autorités gouvernementales à le recevoir, notant en anglais que le gouvernement français était "très occupé", allusion à la visite du président américain Barack Obama.
La rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dirigeant tibétain en Pologne, en décembre dernier, avait tendu les relations avec la Chine: Pékin avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important avec l'Union européenne en représailles. Le président français a depuis rencontré son homologue chinois Hu Jintao en marge du G-20 de Londres, début avril, pour un début de dégel.
Le ministère des Affaires étrangères a donc tenu à préciser que l'actuel déplacement et la remise de la distinction étaient strictement le fait de la municipalité parisienne.
Enfin, interrogé sur l'éventualité de sa retraite, le chef bouddhiste âgé de 73 ans, qui a eu un coup de fatigue début 2009, s'en est tiré par une pirouette: "J'aspire à la retraite complète", a-t-il lancé, pour pouvoir se consacrer entièrement à la promotion de la paix. Quand un journaliste lui a demandé à quel moment il le ferait, il a répondu, dans un sourire et en guise de signal du départ: "C'est à vous de me le dire".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Pour le dalaï lama, cette distinction revêt "une grande signification, particulièrement maintenant", à l'heure où le peuple tibétain vit "une période extrêmement tragique, difficile".
Le chef tibétain en exil a noté que, depuis la "crise de l'année dernière", la répression par les autorités chinoises d'un nouveau mouvement démocratique sur le Toit du monde, les Tibétains bénéficient d'une nouvelle solidarité au sein de la population chinoise, notamment avec la publication de plus de 400 articles en chinois sur Internet.
Le dalaï lama a remercié Bertrand Delanoë, auquel il a remis la traditionnelle écharpe de soie blanche en signe de paix, disant "apprécier que vous mainteniez le dialogue" avec les Chinois tout en "restant extrêmement ferme sur les principaux fondamentaux".
Son hôte avait en effet pris la peine de noter qu'il n'entendait "ni pratiquer l'ingérence ni prôner l'indépendance" du Tibet, mais poursuivre le dialogue avec les autorités chinoises et "ne fermer la porte à aucune conversation utile, à aucun partenariat et à aucun dialogue avec le peuple chinois".
Le conseil de Paris avait décerné le titre de citoyen d'honneur au leader spirituel tibétain le 21 avril 2008, ce que Pékin a, à l'époque, qualifié de "nouvelle insulte" faite aux Chinois, avant de lancer une mise en garde à Paris.
Le dalaï lama, qui s'était auparavant rendu aux Pays-Bas et au Danemark, s'est contenté d'une pirouette lorsqu'on l'a interrogé sur la "réticence" des autorités gouvernementales à le recevoir, notant en anglais que le gouvernement français était "très occupé", allusion à la visite du président américain Barack Obama.
La rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dirigeant tibétain en Pologne, en décembre dernier, avait tendu les relations avec la Chine: Pékin avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important avec l'Union européenne en représailles. Le président français a depuis rencontré son homologue chinois Hu Jintao en marge du G-20 de Londres, début avril, pour un début de dégel.
Le ministère des Affaires étrangères a donc tenu à préciser que l'actuel déplacement et la remise de la distinction étaient strictement le fait de la municipalité parisienne.
Enfin, interrogé sur l'éventualité de sa retraite, le chef bouddhiste âgé de 73 ans, qui a eu un coup de fatigue début 2009, s'en est tiré par une pirouette: "J'aspire à la retraite complète", a-t-il lancé, pour pouvoir se consacrer entièrement à la promotion de la paix. Quand un journaliste lui a demandé à quel moment il le ferait, il a répondu, dans un sourire et en guise de signal du départ: "C'est à vous de me le dire".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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