Après une hausse inattendue de 0,3 % au deuxième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) progresserait de 0,5 % et de 0,3 % aux trimestres suivants, ramenant la récession à 2,2 % au lieu des 3 % un temps envisagés. Tous les clignotants ne sont pas passés au vert pour autant. Parmi les facteurs de fragilité de l'économie figure le brutal ralentissement du pouvoir d'achat des Français au second semestre, en partie lié à la montée du chômage.
Soutenu par le repli de l'inflation et par les mesures gouvernementales (plan de relance, dispositifs arrêtés au sommet social du 18 février), le pouvoir d'achat avait augmenté de 0,4 % au premier trimestre et même de + 1,1 % au deuxième. Il retomberait à + 0,2 % et + 0,1 % aux trimestres suivants. Un profil heurté qui ne l'empêcherait pas sur l'année de progresser de 2,1 % (contre +0,6 % en 2008).
La quasi-stagnation du pouvoir d'achat dans la seconde moitié de 2009 a plusieurs causes : remontée de l'inflation à 1 % en raison de la hausse des prix de l'énergie, moindre soutien direct au revenu du plan de relance et dégradation continue de l'emploi. La destruction de quelque 500 000 postes dans les secteurs marchands non agricoles en 2009 et l'augmentation du taux de chômage qui passerait à 10,1 % en fin d'année, contre 8 % un an plus tôt pèseront sur les salaires. Plus inquiets, les ménages ont aussi tendance à mettre davantage d'argent de côté. Le taux d'épargne devrait remonter de 15,3 % en 2008 à 16,5 % en 2009.
Dans sa note de conjoncture, intitulée 'Convalescence', l'Insee prévoit une hausse très modérée de la consommation des ménages au second semestre (+0,2 % par trimestre). Si cette situation devait se prolonger en 2010, elle risque de freiner la reprise. Car, même ralentie, la consommation (+ 0,7 % en 2009) est restée le principal moteur de la croissance en France, tandis que l'investissement des entreprises et celui des ménages ont reculé respectivement de 7,1 % et 7,2 %.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Soutenu par le repli de l'inflation et par les mesures gouvernementales (plan de relance, dispositifs arrêtés au sommet social du 18 février), le pouvoir d'achat avait augmenté de 0,4 % au premier trimestre et même de + 1,1 % au deuxième. Il retomberait à + 0,2 % et + 0,1 % aux trimestres suivants. Un profil heurté qui ne l'empêcherait pas sur l'année de progresser de 2,1 % (contre +0,6 % en 2008).
La quasi-stagnation du pouvoir d'achat dans la seconde moitié de 2009 a plusieurs causes : remontée de l'inflation à 1 % en raison de la hausse des prix de l'énergie, moindre soutien direct au revenu du plan de relance et dégradation continue de l'emploi. La destruction de quelque 500 000 postes dans les secteurs marchands non agricoles en 2009 et l'augmentation du taux de chômage qui passerait à 10,1 % en fin d'année, contre 8 % un an plus tôt pèseront sur les salaires. Plus inquiets, les ménages ont aussi tendance à mettre davantage d'argent de côté. Le taux d'épargne devrait remonter de 15,3 % en 2008 à 16,5 % en 2009.
Dans sa note de conjoncture, intitulée 'Convalescence', l'Insee prévoit une hausse très modérée de la consommation des ménages au second semestre (+0,2 % par trimestre). Si cette situation devait se prolonger en 2010, elle risque de freiner la reprise. Car, même ralentie, la consommation (+ 0,7 % en 2009) est restée le principal moteur de la croissance en France, tandis que l'investissement des entreprises et celui des ménages ont reculé respectivement de 7,1 % et 7,2 %.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News