La Commission européenne a annoncé, jeudi 8 janvier, que la confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs s'était effondrée en décembre 2008 dans la zone euro. Elle a perdu 8 points, pour s'établir à 67,1 points, soit son niveau le plus bas enregistré depuis la création de l'enquête, en janvier 1985.
Même le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, dont le discours se veut habituellement plutôt rassurant, en convient : 'Il est clair que nous avons eu une détérioration significative de l'économie réelle, a-t-il déclaré hier jeudi.
Ce qui me frappe, c'est que les prévisions les plus récentes sont aussi les plus pessimistes.' De fait, les pronostics des économistes ne cessent de s'assombrir. Alors que les experts de la Banque mondiale prévoyaient, mi-décembre 2008, un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % en 2009, ce chiffre apparaît d'un optimisme déplacé.
L'économie européenne semble entrée dans un cercle vicieux dont on ne voit pas très bien comment elle pourrait rapidement sortir : les carnets de commandes des entreprises se vident, elles licencient, les citoyens perdent le moral, consomment moins, ce qui accroît encore les difficultés des groupes... C'est d'Allemagne que les informations les plus inquiétantes parviennent.
La première puissance économique de la zone avait jusqu'à présent relativement bien résisté à la crise, continuant à dégager d'importants excédents commerciaux pendant que son marché de l'emploi restait dynamique. Mais l'économie allemande cède à son tour. Le surplus de sa balance commerciale a fondu au mois de novembre 2008, pour s'inscrire à 9,7 milliards d'euros, après 16,4 milliards en octobre, avec un plongeon historique de 10,6 % des exportations.
source: Yahoo News
Même le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, dont le discours se veut habituellement plutôt rassurant, en convient : 'Il est clair que nous avons eu une détérioration significative de l'économie réelle, a-t-il déclaré hier jeudi.
Ce qui me frappe, c'est que les prévisions les plus récentes sont aussi les plus pessimistes.' De fait, les pronostics des économistes ne cessent de s'assombrir. Alors que les experts de la Banque mondiale prévoyaient, mi-décembre 2008, un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % en 2009, ce chiffre apparaît d'un optimisme déplacé.
L'économie européenne semble entrée dans un cercle vicieux dont on ne voit pas très bien comment elle pourrait rapidement sortir : les carnets de commandes des entreprises se vident, elles licencient, les citoyens perdent le moral, consomment moins, ce qui accroît encore les difficultés des groupes... C'est d'Allemagne que les informations les plus inquiétantes parviennent.
La première puissance économique de la zone avait jusqu'à présent relativement bien résisté à la crise, continuant à dégager d'importants excédents commerciaux pendant que son marché de l'emploi restait dynamique. Mais l'économie allemande cède à son tour. Le surplus de sa balance commerciale a fondu au mois de novembre 2008, pour s'inscrire à 9,7 milliards d'euros, après 16,4 milliards en octobre, avec un plongeon historique de 10,6 % des exportations.
source: Yahoo News