Cette rencontre avec l'homme fort du pays, qui n'a guère de contacts avec la communauté internationale, s'est déroulée dans ses luxueux bureaux à Naypyidaw, la nouvelle capitale birmane, construite à la hâte en 2005 sur le plateau de Shan, dans l'intérieur du pays.
Adoptant un ton très diplomatique, Ban, qui effectue là ce qu'il considère comme une "mission difficile" pour convaincre la junte de relâcher les détenus politiques et d'organiser des élections honnêtes, a loué les contributions de Than Shwe en faveur de la paix, de la prospérité et de la démocratie.
"Je vous remercie pour votre invitation. Je suis heureux d'être ici et de constater que vous êtes en bonne santé, depuis la dernière fois que je vous ai vu", a dit Ban au général, âgé de 76 ans, qui, en uniforme kaki, arborait ses médailles.
"J'aimerais contribuer à faire avancer votre pays et j'apprécie votre engagement à le faire progresser", a dit Ban, souriant et serrant la main de celui qui dirige le régime militaire depuis 17 ans.
Un peu plus tard, les journalistes ont été invités à quitter la salle où discutaient les deux hommes. Ban prévoyait de demander à Than Shwe l'autorisation de rencontrer Aung San Suu Kyi, chef de file de l'opposition, qui est en procès pour violation des conditions de son assignation à résidence.
Le procès de la prix Nobel de la paix, âgée de 64 ans, a été ajourné d'une semaine, vendredi, officiellement en raison d'une erreur administrative, a fait savoir son avocat.
La dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a passé 14 des 20 dernières années en détention, la plupart du temps en résidence surveillée dans sa villa de Rangoun.
Ban ne se fait guère d'illusions sur la difficulté de la tâche qui l'attend pour convaincre la junte militaire de consentir à des gestes d'ouverture.
L'enjeu est grand et le risque d'échouer est important pour Ban Ki-moon qui se retrouve aujourd'hui à la moitié de son mandat de cinq ans à la tête des Nations unies.
Ban fait face à une salve de critiques de ses détracteurs qui estiment que son approche discrète de la fonction n'apporte pas les résultats escomptés. Selon des diplomates de l'Onu, le Sud-Coréen entend leur prouver le contraire.
Ban a prévenu qu'il entendait convaincre Than Shwe et le Premier ministre, Thein Sein, birman d'engager "un dialogue profond et crédible" avec Suu Kyi et le reste de l'opposition.
Source: Reuters via Yahoo News
Adoptant un ton très diplomatique, Ban, qui effectue là ce qu'il considère comme une "mission difficile" pour convaincre la junte de relâcher les détenus politiques et d'organiser des élections honnêtes, a loué les contributions de Than Shwe en faveur de la paix, de la prospérité et de la démocratie.
"Je vous remercie pour votre invitation. Je suis heureux d'être ici et de constater que vous êtes en bonne santé, depuis la dernière fois que je vous ai vu", a dit Ban au général, âgé de 76 ans, qui, en uniforme kaki, arborait ses médailles.
"J'aimerais contribuer à faire avancer votre pays et j'apprécie votre engagement à le faire progresser", a dit Ban, souriant et serrant la main de celui qui dirige le régime militaire depuis 17 ans.
Un peu plus tard, les journalistes ont été invités à quitter la salle où discutaient les deux hommes. Ban prévoyait de demander à Than Shwe l'autorisation de rencontrer Aung San Suu Kyi, chef de file de l'opposition, qui est en procès pour violation des conditions de son assignation à résidence.
Le procès de la prix Nobel de la paix, âgée de 64 ans, a été ajourné d'une semaine, vendredi, officiellement en raison d'une erreur administrative, a fait savoir son avocat.
La dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a passé 14 des 20 dernières années en détention, la plupart du temps en résidence surveillée dans sa villa de Rangoun.
Ban ne se fait guère d'illusions sur la difficulté de la tâche qui l'attend pour convaincre la junte militaire de consentir à des gestes d'ouverture.
L'enjeu est grand et le risque d'échouer est important pour Ban Ki-moon qui se retrouve aujourd'hui à la moitié de son mandat de cinq ans à la tête des Nations unies.
Ban fait face à une salve de critiques de ses détracteurs qui estiment que son approche discrète de la fonction n'apporte pas les résultats escomptés. Selon des diplomates de l'Onu, le Sud-Coréen entend leur prouver le contraire.
Ban a prévenu qu'il entendait convaincre Than Shwe et le Premier ministre, Thein Sein, birman d'engager "un dialogue profond et crédible" avec Suu Kyi et le reste de l'opposition.
Source: Reuters via Yahoo News
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