Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, s’est, une nouvelle fois, défendu de promouvoir son fils Karim Wade pour le succéder à la tête du pays, en écartant des adversaires potentiels, dont ses deux anciens Premiers ministres et ex-N°2 au Parti démocratique sénégalais, Idrissa Seck et Macky Sall.
Il répondait avant-hier aux questions des journalistes au sommet de l’Union africaine qui se tient à Addis-Abeba en Ethiopie.
"Aujourd’hui, on parle beaucoup de lui (Ndlr : Karim Wade), tout le monde en parle sauf moi. Personne ne m’a jamais entendu dire quoi que ce soit. Cela ne veut pas dire que je vais dans un sens ou un autre, mais il est devenu un phénomène public", a dit le président de la République.
Me Wade a laissé entendre qu’il ne fait pas la promotion de Karim Wade. « Pour l’instant, je ne suis pas en train de faire la promotion de Karim. Il fait sa propre promotion tout seul. Je n’ai rien à dire là-dessus. Mais en tout état de cause, je ne me suis pas encore prononcé’’, souligne-t-il, avant d’ajouter : "c’est la presse qui fait sa propre campagne électorale. Je ne peux pas aller dire à la presse de ne plus le faire ».
Me Wade ajoute : « J’ai tout fait pour avoir un successeur. Idrissa Seck, je lui ai même dit que je voulais qu’il me succède, même chose aussi pour Macky Sall (...) ».
Le chef de l’Etat s’est également défendu de vouloir criminaliser l’opposition pour tracer la voie à son fils. « Vous vous trompez. Idrissa Seck et Macky Sall, lorsque je les ai sortis du gouvernement, ils n’étaient pas dans l’opposition. Ils étaient dans le parti au pouvoir, ne dites pas que je suis en train de faire quoi que ce soit à l’opposition. Idrissa est revenu au Pds », lance-t-il à notre confrère.
« Si je le faisais... Mais franchement, combien de chefs d’Etat font la promotion de leur fils ? Le président Bush, s’il n’était pas le fils de son père, vous croyez qu’il serait le président des Etats-Unis ? Mais au moment où je vous parle, ce n’est pas le cas. Et je puis vous assurer que quelqu’un d’autre que lui, pourrait être le président du Sénégal’’. Et Me Wade de conclure : ’’lorsque je quitterai le pouvoir, s’il m’appartient d’organiser la transmission du pouvoir, ce sera par des élections libres et démocratiques. Tout le monde pourra se présenter. J’espère que le prochain président qui me remplacera sera issu d’un vote populaire sans aucune contestation même avec les observateurs étrangers’’.
Leader de la Génération du Concret (GC), un mouvement proche du Pds, Karim Wade a été au cœur de l’organisation du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) qui s’est tenu à Dakar l’année dernière. Des responsables de l’opposition avaient contesté le choix porté sur sa personne pour présider l’Anoci. Ils y voyaient une volonté du chef de l’Etat de tracer la voie à son fils pour sa succession.
Son mouvement, la GC, s’est récemment opposé au retour d’Idrissa Seck dans la grande famille libérale. En direction des prochaines élections locales, Karim Wade est investi en quatrième position sur la liste proportionnelle de la Coalition « Sopi 2009 » dans la commune de Dakar.
Source: Le Soleil
Il répondait avant-hier aux questions des journalistes au sommet de l’Union africaine qui se tient à Addis-Abeba en Ethiopie.
"Aujourd’hui, on parle beaucoup de lui (Ndlr : Karim Wade), tout le monde en parle sauf moi. Personne ne m’a jamais entendu dire quoi que ce soit. Cela ne veut pas dire que je vais dans un sens ou un autre, mais il est devenu un phénomène public", a dit le président de la République.
Me Wade a laissé entendre qu’il ne fait pas la promotion de Karim Wade. « Pour l’instant, je ne suis pas en train de faire la promotion de Karim. Il fait sa propre promotion tout seul. Je n’ai rien à dire là-dessus. Mais en tout état de cause, je ne me suis pas encore prononcé’’, souligne-t-il, avant d’ajouter : "c’est la presse qui fait sa propre campagne électorale. Je ne peux pas aller dire à la presse de ne plus le faire ».
Me Wade ajoute : « J’ai tout fait pour avoir un successeur. Idrissa Seck, je lui ai même dit que je voulais qu’il me succède, même chose aussi pour Macky Sall (...) ».
Le chef de l’Etat s’est également défendu de vouloir criminaliser l’opposition pour tracer la voie à son fils. « Vous vous trompez. Idrissa Seck et Macky Sall, lorsque je les ai sortis du gouvernement, ils n’étaient pas dans l’opposition. Ils étaient dans le parti au pouvoir, ne dites pas que je suis en train de faire quoi que ce soit à l’opposition. Idrissa est revenu au Pds », lance-t-il à notre confrère.
« Si je le faisais... Mais franchement, combien de chefs d’Etat font la promotion de leur fils ? Le président Bush, s’il n’était pas le fils de son père, vous croyez qu’il serait le président des Etats-Unis ? Mais au moment où je vous parle, ce n’est pas le cas. Et je puis vous assurer que quelqu’un d’autre que lui, pourrait être le président du Sénégal’’. Et Me Wade de conclure : ’’lorsque je quitterai le pouvoir, s’il m’appartient d’organiser la transmission du pouvoir, ce sera par des élections libres et démocratiques. Tout le monde pourra se présenter. J’espère que le prochain président qui me remplacera sera issu d’un vote populaire sans aucune contestation même avec les observateurs étrangers’’.
Leader de la Génération du Concret (GC), un mouvement proche du Pds, Karim Wade a été au cœur de l’organisation du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) qui s’est tenu à Dakar l’année dernière. Des responsables de l’opposition avaient contesté le choix porté sur sa personne pour présider l’Anoci. Ils y voyaient une volonté du chef de l’Etat de tracer la voie à son fils pour sa succession.
Son mouvement, la GC, s’est récemment opposé au retour d’Idrissa Seck dans la grande famille libérale. En direction des prochaines élections locales, Karim Wade est investi en quatrième position sur la liste proportionnelle de la Coalition « Sopi 2009 » dans la commune de Dakar.
Source: Le Soleil
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