Antoine Dénériaz, champion olympique de descente, annonce qu'il prend sa retraite après avoir lutté en vain contre la peur et le doute pour tenter de retrouver les sommets.
Le skieur français, âgé de 31 ans, a souffert depuis son sacre dans l'épreuve reine aux Jeux olympiques de Turin l'an dernier.
"J'ai tout fait pour revenir au top mais je suis loin des victoires et des podiums", a expliqué le skieur de Morillon.
Un mois après avoir décroché l'or olympique, Dénériaz avait était victime d'une terrible chute à Are, en Suède. Depuis lors, il skiait avec appréhension. Il a connu en outre une série de pépins physiques.
Vainqueur de trois descentes de Coupe du monde au cours de sa carrière, deux à Val Gardena et une à Lillehammer, il avait entamé cette saison avec l'espoir de se relancer et disait penser déjà aux championnats du monde de Val d'Isère en 2009.
En novembre, Dénériaz exprimait ses espoirs à Reuters.
"Je suis prêt à en découdre, à montrer que je ne suis pas fini", disait-il alors, se jugeant "de nouveau candidat à faire une grande course".
Très loin des meilleurs lors des premières épreuves de la saison, forfait à Beaver Creek ce week-end, il s'est finalement résigné à quelques jours de son rendez-vous fétiche, à Val Gardena, où il rêvait d'effectuer son retour au premier plan.
"UN SOULAGEMENT"
"Je pars de trop loin pour espérer revenir au top, la route est trop longue", a-t-il reconnu mercredi.
"C'est un soulagement. Je repense à tous ces moments incroyables dans le ski. J'ai eu la chance de gagner la plus grande des courses. Même avec ce que j'ai vécu ces derniers mois, je suis content, les bons moments me reviennent.
"J'ai vraiment travaillé très dur car je n'étais pas un foudre technique mais j'ai toujours trouvé la force pour revenir, pour aller chercher les victoires, et notamment la plus belle. Je suis fier de ce que j'ai fait."
Son sacre olympique à Turin illustre cette volonté.
Sur les pistes italiennes qu'il affectionnait, Dénériaz s'était élancé avec le dossard 30 après des entraînements prometteurs.
L'un après l'autre, tous les favoris s'étaient cassé les dents sur le chrono de l'Autrichien Michael Walchhofer, la référence de l'époque en descente. Dénériaz l'avait explosé de 72 centièmes, reléguant même le troisième à plus d'une seconde.
Cet exploit sera le dernier, avant la chute à Are.
"J'ai revu récemment la chute d'Are et cela m'a fait peur avec du recul. Comme je l'ai vu comme un pantin, je me suis dit, on est passé à côté de quelque chose de grave", a déclaré Gilles Brenier, patron du ski masculin français, présent à ses côtés mercredi.
"Il y a quelque chose qui s'est cassé à ce moment là. Et au niveau d'un descendeur, c'est fondamental. Nous avons tous minimisé la chute à Are. (...) Quand on vit un moment comme celui à Are, je ne pense pas que quelqu'un puisse prendre le pas sur cela", a poursuivi Brenier, qui n'a pu retenir ses larmes.
"Je le remercie pour tout ce qu'il nous a apporté, notamment en émotions", a-t-il dit.
"La descente, c'est une prise de risques. Il y a une maîtrise à avoir pour éviter le fil du rasoir. C'était dur pour lui mais la décision est sage, je crois."
"Les risques, à un moment donné, on ne peut plus les prendre", a conclu Brenier.
Source: http://www.actualite.lycos.fr/
Le skieur français, âgé de 31 ans, a souffert depuis son sacre dans l'épreuve reine aux Jeux olympiques de Turin l'an dernier.
"J'ai tout fait pour revenir au top mais je suis loin des victoires et des podiums", a expliqué le skieur de Morillon.
Un mois après avoir décroché l'or olympique, Dénériaz avait était victime d'une terrible chute à Are, en Suède. Depuis lors, il skiait avec appréhension. Il a connu en outre une série de pépins physiques.
Vainqueur de trois descentes de Coupe du monde au cours de sa carrière, deux à Val Gardena et une à Lillehammer, il avait entamé cette saison avec l'espoir de se relancer et disait penser déjà aux championnats du monde de Val d'Isère en 2009.
En novembre, Dénériaz exprimait ses espoirs à Reuters.
"Je suis prêt à en découdre, à montrer que je ne suis pas fini", disait-il alors, se jugeant "de nouveau candidat à faire une grande course".
Très loin des meilleurs lors des premières épreuves de la saison, forfait à Beaver Creek ce week-end, il s'est finalement résigné à quelques jours de son rendez-vous fétiche, à Val Gardena, où il rêvait d'effectuer son retour au premier plan.
"UN SOULAGEMENT"
"Je pars de trop loin pour espérer revenir au top, la route est trop longue", a-t-il reconnu mercredi.
"C'est un soulagement. Je repense à tous ces moments incroyables dans le ski. J'ai eu la chance de gagner la plus grande des courses. Même avec ce que j'ai vécu ces derniers mois, je suis content, les bons moments me reviennent.
"J'ai vraiment travaillé très dur car je n'étais pas un foudre technique mais j'ai toujours trouvé la force pour revenir, pour aller chercher les victoires, et notamment la plus belle. Je suis fier de ce que j'ai fait."
Son sacre olympique à Turin illustre cette volonté.
Sur les pistes italiennes qu'il affectionnait, Dénériaz s'était élancé avec le dossard 30 après des entraînements prometteurs.
L'un après l'autre, tous les favoris s'étaient cassé les dents sur le chrono de l'Autrichien Michael Walchhofer, la référence de l'époque en descente. Dénériaz l'avait explosé de 72 centièmes, reléguant même le troisième à plus d'une seconde.
Cet exploit sera le dernier, avant la chute à Are.
"J'ai revu récemment la chute d'Are et cela m'a fait peur avec du recul. Comme je l'ai vu comme un pantin, je me suis dit, on est passé à côté de quelque chose de grave", a déclaré Gilles Brenier, patron du ski masculin français, présent à ses côtés mercredi.
"Il y a quelque chose qui s'est cassé à ce moment là. Et au niveau d'un descendeur, c'est fondamental. Nous avons tous minimisé la chute à Are. (...) Quand on vit un moment comme celui à Are, je ne pense pas que quelqu'un puisse prendre le pas sur cela", a poursuivi Brenier, qui n'a pu retenir ses larmes.
"Je le remercie pour tout ce qu'il nous a apporté, notamment en émotions", a-t-il dit.
"La descente, c'est une prise de risques. Il y a une maîtrise à avoir pour éviter le fil du rasoir. C'était dur pour lui mais la décision est sage, je crois."
"Les risques, à un moment donné, on ne peut plus les prendre", a conclu Brenier.
Source: http://www.actualite.lycos.fr/
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