La ministre de l'Education nationale se rend sur les lieux, les écoles sont fermées, les syndicats se mobilisent, les journaux font de cette agression un gros titre. Les enseignants s'inquiètent. Des mesures de sécurité supplémentaires sont mises en œuvre. Toute une machinerie est lancée et les pouvoirs publics s'inquiètent d'attentats spontanés, comme à San Bernardino aux Etats-Unis, qui pourraient être commis sans même avoir été commandités par l'EI.
Quand, patatras, l'enseignant avoue avoir tout inventé et s'être infligé lui-même les blessures qui devaient cautionner son scénario. Voilà bien une personne qui ne lit pas Sherlock Holmes et ne regarde pas les séries télévisées qui mettent à l'honneur une police scientifique qui devine à peu près tout.
Pour quelle raison cet instituteur a-t-il monté ce canular ? Aucune explication n'est donnée. S'agit-il d'une personne en détresse qui, par cet acte, tire une sonnette d'alarme ? L'enseignant voulait-il attirer l'attention sur sa profession qu'il estime en danger ? Ou bien cherchait-il à s'offrir une longue maladie aux frais des contribuables ? Toutes les hypothèses sont permises tant que le fautif ne se sera pas expliqué.
Le point positif de cette histoire, c'est que les enfants ne semblent pas avoir eu à subir quoi que ce soit. Tout de même, comme dirait la commère, ceux qui ont pris sa défense et celles du corps enseignant sont passablement ridicules. Ils n'avaient pas prévu cela mais voilà que vient d'advenir une nouvelle catégorie d'anti-système : une sorte de contre-djihad qui, incapable de passer dans la lutte en embrassant l'idéologie macabre des terroristes djihadistes, ne trouve d'autre issue que d'en devenir une victime. Il ne faudra pas longtemps avant que l'auteur de ce canular soit affublé du sobriquet de déséquilibré.
Quand, patatras, l'enseignant avoue avoir tout inventé et s'être infligé lui-même les blessures qui devaient cautionner son scénario. Voilà bien une personne qui ne lit pas Sherlock Holmes et ne regarde pas les séries télévisées qui mettent à l'honneur une police scientifique qui devine à peu près tout.
Pour quelle raison cet instituteur a-t-il monté ce canular ? Aucune explication n'est donnée. S'agit-il d'une personne en détresse qui, par cet acte, tire une sonnette d'alarme ? L'enseignant voulait-il attirer l'attention sur sa profession qu'il estime en danger ? Ou bien cherchait-il à s'offrir une longue maladie aux frais des contribuables ? Toutes les hypothèses sont permises tant que le fautif ne se sera pas expliqué.
Le point positif de cette histoire, c'est que les enfants ne semblent pas avoir eu à subir quoi que ce soit. Tout de même, comme dirait la commère, ceux qui ont pris sa défense et celles du corps enseignant sont passablement ridicules. Ils n'avaient pas prévu cela mais voilà que vient d'advenir une nouvelle catégorie d'anti-système : une sorte de contre-djihad qui, incapable de passer dans la lutte en embrassant l'idéologie macabre des terroristes djihadistes, ne trouve d'autre issue que d'en devenir une victime. Il ne faudra pas longtemps avant que l'auteur de ce canular soit affublé du sobriquet de déséquilibré.
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