Les projets d'amendements des lois sur l'ordre public et la sécurité, sur l'accès à l'information et la protection de la vie privée, ainsi que sur les services audiovisuels ont été publiés dans une édition spéciale du journal officiel.
Le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, a précisé ensuite à la radio-télévision publique que les trois textes seraient présentés au Parlement à partir de mardi, ainsi qu'un amendement de la loi électorale.
"Nous avons eu une réunion avec les instances dirigeantes (du parti au pouvoir) et leur avons demandé d'appuyer les quatre projets de loi que nous présentons au Parlement demain", a-t-il déclaré.
Ces amendements prévoient en particulier une limitation des pouvoirs de la police lors de manifestations. Les rassemblements ne pourront plus être interdits qu'en cas de risque de violence et les forces de l'ordre devront rencontrer les organisateurs avant de prendre toute décision.
Ils portent également sur la réorganisation de la commission des médias afin d'y inclure des représentants des syndicats de journalistes, et l'ouverture des ondes audiovisuelles à des émetteurs privés.
Les trois lois concernées avaient été adoptés par le président Robert Mugabe, après sa réélection controversée en 2002, et avaient servi à museler l'opposition et les médias indépendants.
Le principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), les a fréquemment critiquées lors de ses négociations avec le parti au pouvoir, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF).
En mars, le président sud-africain Thabo Mbeki avait été mandaté par ses pairs de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) pour servir de médiateur entre le MDC et la Zanu-PF.
Dans le cadre de ce dialogue, les deux partis ont passé un premier accord en septembre sur l'organisation simultanée des élections présidentielle et législatives, prévues en mars 2008.
Ce nouvel accord "montre que les Zimbabwéens peuvent s'asseoir à la même table pour résoudre leurs problèmes", a déclaré le vice ministre de l'Information, Brighton Matonga. "L'opposition a fait preuve de maturité, a-t-il ajouté. Elle a compris qu'elle n'avait pas besoin d'aller demander à d'autres pays d'intervenir dans nos affaires intérieures."
Le MDC a qualifié les réformes de "goutte d'eau dans l'océan". "Les Zimbabwéens préfèreraient une réforme globale plutôt que ces petits amendements", a commenté son porte-parole, Nelson Chamisa, tout en ajoutant que le parti restait "disposé à dialoguer".
La semaine dernière, la Zanu-PF a endossé officiellement la candidature du président Mugabe, 83 ans, pour un sixième mandat à la tête de l'Etat, en dépit de l'effondrement économique de son pays.
Le Zimbabwe est en ruine avec une inflation officielle de près de 8.000%, plus de 70% de chômage, des pénuries de produits de base ainsi que de carburant.
© 2007 AFP
Le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, a précisé ensuite à la radio-télévision publique que les trois textes seraient présentés au Parlement à partir de mardi, ainsi qu'un amendement de la loi électorale.
"Nous avons eu une réunion avec les instances dirigeantes (du parti au pouvoir) et leur avons demandé d'appuyer les quatre projets de loi que nous présentons au Parlement demain", a-t-il déclaré.
Ces amendements prévoient en particulier une limitation des pouvoirs de la police lors de manifestations. Les rassemblements ne pourront plus être interdits qu'en cas de risque de violence et les forces de l'ordre devront rencontrer les organisateurs avant de prendre toute décision.
Ils portent également sur la réorganisation de la commission des médias afin d'y inclure des représentants des syndicats de journalistes, et l'ouverture des ondes audiovisuelles à des émetteurs privés.
Les trois lois concernées avaient été adoptés par le président Robert Mugabe, après sa réélection controversée en 2002, et avaient servi à museler l'opposition et les médias indépendants.
Le principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), les a fréquemment critiquées lors de ses négociations avec le parti au pouvoir, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF).
En mars, le président sud-africain Thabo Mbeki avait été mandaté par ses pairs de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) pour servir de médiateur entre le MDC et la Zanu-PF.
Dans le cadre de ce dialogue, les deux partis ont passé un premier accord en septembre sur l'organisation simultanée des élections présidentielle et législatives, prévues en mars 2008.
Ce nouvel accord "montre que les Zimbabwéens peuvent s'asseoir à la même table pour résoudre leurs problèmes", a déclaré le vice ministre de l'Information, Brighton Matonga. "L'opposition a fait preuve de maturité, a-t-il ajouté. Elle a compris qu'elle n'avait pas besoin d'aller demander à d'autres pays d'intervenir dans nos affaires intérieures."
Le MDC a qualifié les réformes de "goutte d'eau dans l'océan". "Les Zimbabwéens préfèreraient une réforme globale plutôt que ces petits amendements", a commenté son porte-parole, Nelson Chamisa, tout en ajoutant que le parti restait "disposé à dialoguer".
La semaine dernière, la Zanu-PF a endossé officiellement la candidature du président Mugabe, 83 ans, pour un sixième mandat à la tête de l'Etat, en dépit de l'effondrement économique de son pays.
Le Zimbabwe est en ruine avec une inflation officielle de près de 8.000%, plus de 70% de chômage, des pénuries de produits de base ainsi que de carburant.
© 2007 AFP
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