Les espoirs suscités par le 'bolivar fort', entré en vigueur le 1er janvier 2008, ont fait long feu. Le gouvernement attendait un 'effet psychologique' de cette nouvelle monnaie, obtenue en enlevant trois zéros à un bolivar qui depuis vingt ans n'avait cessé de se déprécier. 'Un bolivar fort, une économie forte, un pays fort', prônait le slogan officiel.
Faute de mesures d'accompagnement, la reconversion monétaire n'a pas permis de juguler la spirale inflationniste que connaît le Venezuela depuis 2005. Et le marché noir de devises - apparu à la suite de l'instauration du contrôle des changes en 2003 - se porte mieux que jamais. Le dollar, qui vaut officiellement 2,15 bolivars forts, s'y échange à plus de 6.
Selon le rapport de la banque centrale, les aliments, qui constituent l'essentiel des dépenses chez les ménages pauvres, ont plus augmenté que le reste. Dans les secteurs populaires, l'inflation a donc été de 35,7 %, précise la banque, une injustice dont le Venezuela n'a pas le privilège.
Le taux d'inflation est à la hausse dans toute l'Amérique latine. L'envolée des prix des aliments et du pétrole au premier semestre y est pour beaucoup. Mis à part le Brésil (avec une inflation de 5,9 %), aucun pays de la région n'a pu respecter le plafond qu'il s'était fixé. En Colombie, la hausse des prix a atteint 7,6 %, en Equateur 8,8 %, en Bolivie 11 %. Mais ces chiffres restent loin derrière ceux du Venezuela.
'L'inflation est, en partie, conséquence du dynamisme de l'économie et de la consommation', assure à Caracas un haut fonctionnaire qui se veut optimiste, en rappelant que la croissance - positive pour la cinquième année consécutive - a été de 4,6 % au Venezuela.
Source: Yahoo News
Faute de mesures d'accompagnement, la reconversion monétaire n'a pas permis de juguler la spirale inflationniste que connaît le Venezuela depuis 2005. Et le marché noir de devises - apparu à la suite de l'instauration du contrôle des changes en 2003 - se porte mieux que jamais. Le dollar, qui vaut officiellement 2,15 bolivars forts, s'y échange à plus de 6.
Selon le rapport de la banque centrale, les aliments, qui constituent l'essentiel des dépenses chez les ménages pauvres, ont plus augmenté que le reste. Dans les secteurs populaires, l'inflation a donc été de 35,7 %, précise la banque, une injustice dont le Venezuela n'a pas le privilège.
Le taux d'inflation est à la hausse dans toute l'Amérique latine. L'envolée des prix des aliments et du pétrole au premier semestre y est pour beaucoup. Mis à part le Brésil (avec une inflation de 5,9 %), aucun pays de la région n'a pu respecter le plafond qu'il s'était fixé. En Colombie, la hausse des prix a atteint 7,6 %, en Equateur 8,8 %, en Bolivie 11 %. Mais ces chiffres restent loin derrière ceux du Venezuela.
'L'inflation est, en partie, conséquence du dynamisme de l'économie et de la consommation', assure à Caracas un haut fonctionnaire qui se veut optimiste, en rappelant que la croissance - positive pour la cinquième année consécutive - a été de 4,6 % au Venezuela.
Source: Yahoo News
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