Il est assez clair que des personnes ont recherché ces derniers jours - avec une opiniâtreté remarquable à Ratisbonne et à Munich - des éléments pour impliquer personnellement le Saint-Père dans le dossier des abus", a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, sur Radio Vatican.
"Pour tout observateur impartial, il est évident que ces tentatives ont échoué."
L'ancien diocèse du pape en Bavière a annoncé vendredi qu'il avait contribué en 1980 à y faire muter un prêtre qui était soupçonné de pédophilie.
Joseph Ratzinger, le futur pape, avait décidé que le prêtre suivrait une thérapie dans un presbytère du diocèse de Munich et Freising, dont il a été archevêque de 1977 à 1981.
Mais, au lieu d'envoyer le prêtre suivre cette thérapie comme convenu, le vicaire général du diocèse, Gerhard Gruber, l'avait transféré dans une paroisse de Munich, sans restrictions. Gruber a endossé l'entière responsabilité de cette décision.
Vendredi, le président de la conférence épiscopale allemande, Robert Zollitsch, reçu par le pape au Vatican, lui a exposé la situation en Allemagne où une centaine de personnes disent avoir été victimes de violences sexuelles dans des écoles catholiques.
L'une de ces affaires concerne une école primaire liée à la chorale des Petits chanteurs de la cathédrale de Ratisbonne, dirigée entre 1964 et 1994 par le père Georg Ratzinger, frère du pape. Les faits constatés dans cette école étaient antérieurs à la prise en charge de la chorale par le père Ratzinger.
Mgr Zollitsch a déclaré que l'Eglise allemande étudiait les directives en cas de violences sexuelles adoptées par l'Eglise dans d'autres pays dans l'optique de fixer des normes pour l'ensemble de l'Eglise catholique.
Le Vatican a vigoureusement défendu le pape, auquel ses critiques reprochent de ne pas s'être opposé davantage aux abus sexuels durant sa carrière ecclésiastique. Les déclarations du père Lombardi allant de pair avec une interview du procureur officiel du Saint-Siège, dit "promoteur de justice".
Mgr Charles J. Scicluna a déclaré au journal de l'épiscopat italien, Avvenire, que les accusations voulant que le pape ait contribué à étouffer des abus étaient "fausses et calomnieuses".
Lombardi a dit que les dispositions du droit canonique sur le contrôle et les sanctions applicables aux abus ne créaient en rien des conditions permettant d'étouffer un scandale et relevaient au contraire de la sévérité la plus ferme.
"Il convient de se rappeler que tout cela a été élaboré par le cardinal Ratzinger lorsqu'il était préfet de la Congrégation" pour la doctrine de la foi, a dit Lombardi. "Il a toujours observé une position de rigueur et de cohérence, même pour traiter les situations les plus difficiles."
Le bureau disciplinaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi a dit avoir traité depuis 2001 3.000 cas d'inconduite sexuelle portant sur des actes commis au cours des 50 dernières années, a précisé Mgr Scicluna.
Mais seulement 300 de ces cas portaient sur de la pédophilie au sens propre du terme, à savoir des actes basé sur l'attirance pour des enfants prépubères. Environ 60% des cas concernaient des adolescents et le reste portaient sur des relations hétérosexuelles.
Ils ont donné lieu à un véritable procès dans 20% des cas et dans 10% des cas, l'auteur des faits a été relevé de la prêtrise.
Source: Reuters via Yahoo News
"Pour tout observateur impartial, il est évident que ces tentatives ont échoué."
L'ancien diocèse du pape en Bavière a annoncé vendredi qu'il avait contribué en 1980 à y faire muter un prêtre qui était soupçonné de pédophilie.
Joseph Ratzinger, le futur pape, avait décidé que le prêtre suivrait une thérapie dans un presbytère du diocèse de Munich et Freising, dont il a été archevêque de 1977 à 1981.
Mais, au lieu d'envoyer le prêtre suivre cette thérapie comme convenu, le vicaire général du diocèse, Gerhard Gruber, l'avait transféré dans une paroisse de Munich, sans restrictions. Gruber a endossé l'entière responsabilité de cette décision.
Vendredi, le président de la conférence épiscopale allemande, Robert Zollitsch, reçu par le pape au Vatican, lui a exposé la situation en Allemagne où une centaine de personnes disent avoir été victimes de violences sexuelles dans des écoles catholiques.
L'une de ces affaires concerne une école primaire liée à la chorale des Petits chanteurs de la cathédrale de Ratisbonne, dirigée entre 1964 et 1994 par le père Georg Ratzinger, frère du pape. Les faits constatés dans cette école étaient antérieurs à la prise en charge de la chorale par le père Ratzinger.
Mgr Zollitsch a déclaré que l'Eglise allemande étudiait les directives en cas de violences sexuelles adoptées par l'Eglise dans d'autres pays dans l'optique de fixer des normes pour l'ensemble de l'Eglise catholique.
Le Vatican a vigoureusement défendu le pape, auquel ses critiques reprochent de ne pas s'être opposé davantage aux abus sexuels durant sa carrière ecclésiastique. Les déclarations du père Lombardi allant de pair avec une interview du procureur officiel du Saint-Siège, dit "promoteur de justice".
Mgr Charles J. Scicluna a déclaré au journal de l'épiscopat italien, Avvenire, que les accusations voulant que le pape ait contribué à étouffer des abus étaient "fausses et calomnieuses".
Lombardi a dit que les dispositions du droit canonique sur le contrôle et les sanctions applicables aux abus ne créaient en rien des conditions permettant d'étouffer un scandale et relevaient au contraire de la sévérité la plus ferme.
"Il convient de se rappeler que tout cela a été élaboré par le cardinal Ratzinger lorsqu'il était préfet de la Congrégation" pour la doctrine de la foi, a dit Lombardi. "Il a toujours observé une position de rigueur et de cohérence, même pour traiter les situations les plus difficiles."
Le bureau disciplinaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi a dit avoir traité depuis 2001 3.000 cas d'inconduite sexuelle portant sur des actes commis au cours des 50 dernières années, a précisé Mgr Scicluna.
Mais seulement 300 de ces cas portaient sur de la pédophilie au sens propre du terme, à savoir des actes basé sur l'attirance pour des enfants prépubères. Environ 60% des cas concernaient des adolescents et le reste portaient sur des relations hétérosexuelles.
Ils ont donné lieu à un véritable procès dans 20% des cas et dans 10% des cas, l'auteur des faits a été relevé de la prêtrise.
Source: Reuters via Yahoo News
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