Contesté pour sa gestion du dossier, qu'il avait initié alors qu'il était président de la Fed de New York, il a indiqué, dans une lettre adressée à la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et publiée mardi 17 mars : "Nous allons travailler sur des mesures pour liquider AIG de manière ordonnée et pour protéger le contribuable américain." M. Geithner a précisé rechercher "tous les moyens responsables pour accélérer cette liquidation". Le gouvernement américain, qui détient 79,9 % du capital d'AIG, espérait jusqu'ici sauvegarder une entreprise amincie, largement recentrée sur les Etats-Unis, en cédant des actifs pour rembourser les aides de l'Etat.
Mais dans ce dossier, l'opinion publique est allée de surprise en surprise. AIG a annoncé la perte la plus élevée jamais subie par une société américaine (99,3 milliards de dollars en 2008, soit 76 milliards d'euros). Elle a dû faire l'objet de quatre plans successifs d'aide de l'Etat pour un total de 180 milliards de dollars.
Le dossier a viré au scandale il y a quelques jours lorsque les Etats-Unis ont découvert que l'argent public avait essentiellement servi à dédommager d'autres banques et surtout que le groupe avait versé d'énormes primes aux responsables de sa chute.
Le Wall Street Journal a indiqué qu'AIG avait prévu de verser 450 millions de dollars de bonus, dont 165 millions avaient été distribués dimanche. Ce comportement a déclenché l'indignation de l'opinion publique et les foudres de la classe politique, jusqu'au président américain Barack Obama qui a demandé au Trésor "d'employer tous les moyens légaux pour bloquer ces primes".
Le sénateur démocrate Max Baucus, le président de la commission des finances du Sénat et le républicain Charles Grassley ont évoqué, mardi soir, un projet de loi visant à imposer fortement les cadres d'AIG pour les contraindre à rendre les primes reçu.
Source: Yahoo News
Mais dans ce dossier, l'opinion publique est allée de surprise en surprise. AIG a annoncé la perte la plus élevée jamais subie par une société américaine (99,3 milliards de dollars en 2008, soit 76 milliards d'euros). Elle a dû faire l'objet de quatre plans successifs d'aide de l'Etat pour un total de 180 milliards de dollars.
Le dossier a viré au scandale il y a quelques jours lorsque les Etats-Unis ont découvert que l'argent public avait essentiellement servi à dédommager d'autres banques et surtout que le groupe avait versé d'énormes primes aux responsables de sa chute.
Le Wall Street Journal a indiqué qu'AIG avait prévu de verser 450 millions de dollars de bonus, dont 165 millions avaient été distribués dimanche. Ce comportement a déclenché l'indignation de l'opinion publique et les foudres de la classe politique, jusqu'au président américain Barack Obama qui a demandé au Trésor "d'employer tous les moyens légaux pour bloquer ces primes".
Le sénateur démocrate Max Baucus, le président de la commission des finances du Sénat et le républicain Charles Grassley ont évoqué, mardi soir, un projet de loi visant à imposer fortement les cadres d'AIG pour les contraindre à rendre les primes reçu.
Source: Yahoo News