Définition |
||||||||||||||||||||
*
des facteurs de stress ou situations de travail contraignantes
qui vont exposer la personne au stress, * la personne qui va réagir à ce qui lui pose problème, à la fois avec son corps et son psychisme, * et des effets observables sur les comportements de la personne ou sa santé et sur l'entreprise si la situation concerne un nombre important de salariés.
|
||||||||||||||||||||
Le
stress : risque nouveau ou prise de conscience ?
|
||||||||||||||||||||
L'essentiel des enquêtes françaises |
||||||||||||||||||||
1989 : Première vaste enquête épidémiologique menée par
l'INSERM, sur les problèmes de santé physique et mentale dans le
secteur d'activité particulier EDF-GDF (enquête
INSERM) 1990 : Réalisation d'une enquête épidémiologique "âge, travail, santé" (ESTEV) étudiant les effets du travail sur la souffrance psychique (enquête ESTEV) 1991 : Troisième enquête "Conditions de travail" du ministère chargé du Travail auprès d'un échantillon représentatif de la population active française (la première enquête date de 1984). En 1991, des questions sur la charge mentale de travail sont incluses dans le questionnaire (dossiers de la DARES) 1994 : Enquête SUMER sur les risques professionnels réalisée par des médecins de travail, incluant des questions sur les" risques organisationnels" (dossiers de la DARES) 1998 : Quatrième enquête du ministère chargé du Travail sur les conditions de travail des Français, renforçant l'étude de la charge mentale (dossiers de la DARES) |
||||||||||||||||||||
Les pouvoirs publics et la Sécurité sociale ont également récemment statué sur la santé mentale au travail dans plusieurs textes : |
||||||||||||||||||||
1999 : une circulaire de la CNAMTS (Caisse Nationale
d'Assurance Maladie des Travailleurs salariés), datée du 10
décembre 1999, reconnaît le caractère professionnel des
traumatismes psychologiques, suite à une agression sur le lieu
de travail, même si la charge de la preuve incombe au salarié. Télécharger le texte intégral de la circulaire (300 Ko) 2002 : Loi de modernisation sociale : 1. Introduction de nouveaux articles dans le code du travail visant le harcèlement moral dans les entreprises (articles L.122-49 à L. 122-54). 2. Extension de la responsabilité de l'employeur dans la prévention de la santé non seulement physique mais également mentale des salariés de l'entreprise (article L.230-2-I). Ces différents faits rendent compte de la meilleure prise en compte des risques du travail sur la santé mentale mais probablement également des évolutions récentes du monde du travail : mondialisation et tension des marchés, intensification de la charge de travail, flexibilité maximale, développement du secteur des nouvelles technologies de l'information et de communication (NTIC), essor des activités du secteur tertiaire, etc. |
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
Ces chiffres reflètent une augmentation de l'intensification du travail
depuis les années 1990. Plus de la moitié des salariés français déclare,
ainsi, travailler dans l'urgence. |
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
De plus en plus de salariés perçoivent leur rythme de travail comme contraignant. De plus une personne sur trois, en 1998, dit se trouver dans l'impossibilité de faire varier les délais fixés pour la réalisation de sa tâche. |
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
En 1998, les situations de tension avec les supérieurs hiérarchiques
sont plus fréquemment déclarées que les situations de tension avec les
collègues. Un travailleur sur trois se plaint de tension avec le public
(usagers, patients, voyageurs, clients, etc.). |
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
Entre 1991 et 98, le sentiment de responsabilité tend à augmenter : de plus en plus de salariés estiment qu'une erreur dans leur travail peut ou pourrait avoir des conséquences importantes pour eux, et/ou pour les autres, et/ou pour l'entreprise. | ||||||||||||||||||||
Facteurs
de stress au travail |
||||||||||||||||||||
Facteurs liés à la tâche, c'est-à-dire au |
||||||||||||||||||||
*
Fortes exigences quantitatives (charge de travail,
rendement, pression temporelle, masse d'informations à traiter, …) * Fortes exigences qualitatives (précision, qualité, vigilance, …) * Caractéristiques de la tâche (monotonie, absence d'autonomie, répétition, fragmentation, …) * Risques inhérents à l'exécution même de la tâche (ex : erreur médicale fatale duchirurgien) * Etc. |
* Facteurs liés à l'organisation du travail |
|||||||||||||||||||
*
Absence de contrôle sur la répartition et planification
des tâches dans l'entreprise * Imprécision des missions confiées (Qu'attend-on de moi ? Comment dois-je m'y prendre ? Sur quelle base serai-je évalué(e) ? ) * Contradiction entre les exigences du poste (Comment faire vite et bien ? Qui dois-je satisfaire : le client ou le respect de quotas ? ) * Inadaptation des horaires de travail aux rythmes biologiques, à la vie sociale et familiale * Nouveaux modes d'organisation (flux tendu, polyvalence, …) * Instabilité des contrats de travail (contrat précaire, sous-traitance, …) * Etc. |
|||||||||||||||||||
* Facteurs psychosociaux (liés aux relations de travail) |
|||||||||||||||||||
*
Manque d’aide de la part des collègues et/ou des
supérieurs hiérarchiques * Management peu participatif, autoritaire, déficient, … * Absence de reconnaissance du travail accompli * Etc. |
|||||||||||||||||||
* Facteurs liés à l'environnement physique et technique |
|||||||||||||||||||
*
Nuisances physiques au poste de travail (bruit, chaleur,
humidité, …) * Mauvaise conception des lieux et/ou postes de travail (manque d’espace, éclairage, …) * Etc. |
|||||||||||||||||||
*
Facteurs liés à l'environnement |
|||||||||||||||||||
*
Surenchère à la compétitivité sur le plan national ou
international * Mauvaise santé économique de l’entreprise ou incertitude sur son avenir * Etc. |
|||||||||||||||||||
Disposer d'une liste de facteurs de stress de ce type, sur la base de l'accumulation des résultats de recherche, est un outil intéressant pour une première approche du problème. Il est possible d'aller plus loin en prenant en compte le poids de chaque facteur et la combinaison des facteurs entre eux. En effet, selon les situations de travail, ces facteurs de stress ont une importance variable et peuvent interagir entre eux, en se neutralisant ou au contraire en se renforçant. Plusieurs modèles de stress ont ainsi été proposés pour intégrer cette complexité. Les quatre modèles les plus utilisés dans le domaine de la recherche sont les suivants : |
|||||||||||||||||||
*
le modèle
de Karasek [demande psychologique/ latitude décisionnelle] * le modèle "P-E fit" * le modèle du déséquilibre efforts/récompenses de Siegrist * le modèle transactionnel du stress |
|||||||||||||||||||
Le
modèle [demande psychologique/ latitude décisionnelle] de
Karasek |
|||||||||||||||||||
*
La demande psychologique, associée aux
contraintes liées à l'exécution de la tâche (quantité,
complexité, contraintes de temps, etc.) * La latitude décisionnelle, qui recouvre d'une part le contrôle que l'on a sur son travail, c'est-à-dire la plus ou moins grande autonomie dont on dispose dans l'organisation des tâches et la participation aux décisions, et d'autre part l'utilisation de ses compétences : possibilité d'utiliser ses qualifications, capacité à développer de nouvelles compétences. |
|||||||||||||||||||
Le croisement de ces deux caractéristiques permet de définir
quatre types de situations de travail (cf. schéma suivant) |
|||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||
Le modèle de Karasek [Demande
psychologique/Latitude décisionnelle]
La situation exposant le plus au stress est celle qui combine à
la fois une demande psychologique élevée et une faible latitude
décisionnelle. |
|||||||||||||||||||
*
les capacités d'une personne et les exigences de la
tâche * les besoins de la personne et ceux pouvant être satisfaits par le travail (récompenses). |
|||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||
*
Les efforts extrinsèques correspondent
aux exigences psychologiques développées dans le modèle
de Karasek (contraintes de temps, interruptions,
responsabilités, heures supplémentaires, charge
physique, augmentation de la demande). * Les efforts intrinsèques représentent des facettes de la personnalité (besoin d'approbation, compétitivité et hostilité latente, impatience et irritabilité disproportionnées, incapacité à s'éloigner du travail) |
|||||||||||||||||||
Les récompenses peuvent être de trois sortes :
les gains monétaires (salaires, primes, etc.), l'estime reçue de
la part des collègues et des supérieurs et le degré de contrôle
sur son statut professionnel (perspectives de promotion,
sécurité de l'emploi, …). |
|||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||
Modèle transactionnel du stress
(Lazarus et Folkman)
Face à une solution qui lui pose problème, la
personne évalue d'abord l'enjeu de la situation :
représente-t-elle une perte, une menace, un défi ? Il
s'agit du stress perçu (ou évaluation primaire). |
|||||||||||||||||||
Caractéristiques
individuelles associées au stress
|
|||||||||||||||||||
-
Vague d'arrestations de membres de Hadash en Israël
-
USA Le socialisme bat au cœur du pays de la discrimination capitaliste
-
Naturopathe à VICHY et à distance, biorésonance et magnétothérapie pulsée, Bol d'air Jacquier à Vichy, Cusset, Molles et dans la région de la Montagne Bourbonnaise sur RDV. Tel 07 64 07 36 02
-
Votre praticien en naturopathie, spécialisé en biorésonance et magnétothérapie pulsée, ainsi que le dispositif Bol d'air Jacquier sont disponibles à Vichy, Cusset, Molles et dans la région de la Montagne Bourbonnaise. Tel 07 64 07 36 02
-
Quelques éléments sur les résultats du Parti Communiste de Grèce