Mercredi à l'issue d'une réunion de négociation, le directeur général Pierre Fanneau a convoqué son directeur des ressources humaines Jean-Pierre Gauvignon à un entretien préalable à son licenciement pour faute grave, pour une raison inconnue.
Le DRH a voulu quitter l'entreprise avec son ordinateur portable, ce à quoi le directeur général et le directeur industriel ont tenté de s'opposer. Les trois dirigeants en sont venus aux mains en présence de salariés et M. Gauvignon a eu le pouce luxé.
Cette altercation intervient alors que la direction d'Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes), groupe auquel appartient le Progrès, a lancé mercredi un ultimatum d'une semaine aux syndicats pour signer le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et le Plan de modernisation sociale (PMS), en négociation depuis plusieurs mois.
La direction du groupe Ebra, contrôlé par l'Est Républicain et le Crédit Mutuel, a menacé de recourir à des licenciements secs à défaut des signatures nécessaires à l'entrée en vigueur du PSE.
Quelque 200 suppressions de poste sont prévues sur les 900 salariés du Progrès, qui devrait enregistrer une dizaine de millions d'euros de pertes en 2007 (contre 6,7 millions en 2006).
Les ouvriers du livre, qui refusent de signer le PMS et réclament des garanties pour les techniciens faisant l'objet d'un reclassement interne, devaient voter vendredi soir en assemblée générale la poursuite ou non de la grève, à l'appel d'une intersyndicale CGT-CFDT-FO-CGC.
Source: Edicom.ch
Le DRH a voulu quitter l'entreprise avec son ordinateur portable, ce à quoi le directeur général et le directeur industriel ont tenté de s'opposer. Les trois dirigeants en sont venus aux mains en présence de salariés et M. Gauvignon a eu le pouce luxé.
Cette altercation intervient alors que la direction d'Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes), groupe auquel appartient le Progrès, a lancé mercredi un ultimatum d'une semaine aux syndicats pour signer le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et le Plan de modernisation sociale (PMS), en négociation depuis plusieurs mois.
La direction du groupe Ebra, contrôlé par l'Est Républicain et le Crédit Mutuel, a menacé de recourir à des licenciements secs à défaut des signatures nécessaires à l'entrée en vigueur du PSE.
Quelque 200 suppressions de poste sont prévues sur les 900 salariés du Progrès, qui devrait enregistrer une dizaine de millions d'euros de pertes en 2007 (contre 6,7 millions en 2006).
Les ouvriers du livre, qui refusent de signer le PMS et réclament des garanties pour les techniciens faisant l'objet d'un reclassement interne, devaient voter vendredi soir en assemblée générale la poursuite ou non de la grève, à l'appel d'une intersyndicale CGT-CFDT-FO-CGC.
Source: Edicom.ch