A l'issue de ce scrutin marqué par une forte abstention (environ 40 %), les socialistes devancent largement le Parti social-démocrate (PSD, centre droit), avec 36,6 % des voix contre 29,1 %, soit 96 députés sur 230 contre 78. Le premier ministre sortant, José Socrates, 52 ans, satisfait d'une victoire 'sans ambiguïté', devra chercher des appuis pour trouver une majorité parlementaire ou bien gouverner en minorité, si le président de la République lui demande, comme c'est logique, de former l'exécutif.
L'ampleur de la victoire socialiste est un revers sévère pour le PSD, quelques mois seulement après son succès surprise aux élections européennes du 7 juin. La candidate conservatrice, Manuela Ferreira Leite, 68 ans, n'a pas réussi à profiter des fortes critiques qui ont accompagné les derniers mois du gouvernement Socrates. Son manque de charisme et les nombreuses erreurs d'une campagne en demi-teinte ont favorisé sur sa droite le Centre démocrate et social (CDS-PP, populiste) qui obtient 10,5 % des suffrages et 21 parlementaires, un score qualifié 'd'historique' par ses dirigeants.
'Le PSD pensait que, pour gagner les élections, il fallait ne rien faire d'autre qu'attendre que José Socrates les perde, mais ils se sont trompés de stratégie', a commenté Antonio Costa, le maire socialiste de Lisbonne. Le résultat marque une victoire personnelle pour José Socrates, dont la personnalité a dominé toute la campagne.
Détesté par une bonne partie de l'opinion publique pour son 'arrogance' et son 'autoritarisme', cerné par des rumeurs et des affaires, ce tenant de l'aile droite du PS apparaissait comme le maillon faible de son parti après des élections européennes catastrophiques, où il n'avait attiré que 26 % de votants.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
L'ampleur de la victoire socialiste est un revers sévère pour le PSD, quelques mois seulement après son succès surprise aux élections européennes du 7 juin. La candidate conservatrice, Manuela Ferreira Leite, 68 ans, n'a pas réussi à profiter des fortes critiques qui ont accompagné les derniers mois du gouvernement Socrates. Son manque de charisme et les nombreuses erreurs d'une campagne en demi-teinte ont favorisé sur sa droite le Centre démocrate et social (CDS-PP, populiste) qui obtient 10,5 % des suffrages et 21 parlementaires, un score qualifié 'd'historique' par ses dirigeants.
'Le PSD pensait que, pour gagner les élections, il fallait ne rien faire d'autre qu'attendre que José Socrates les perde, mais ils se sont trompés de stratégie', a commenté Antonio Costa, le maire socialiste de Lisbonne. Le résultat marque une victoire personnelle pour José Socrates, dont la personnalité a dominé toute la campagne.
Détesté par une bonne partie de l'opinion publique pour son 'arrogance' et son 'autoritarisme', cerné par des rumeurs et des affaires, ce tenant de l'aile droite du PS apparaissait comme le maillon faible de son parti après des élections européennes catastrophiques, où il n'avait attiré que 26 % de votants.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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