Les Etats-Unis et des familles de victimes critiquant vivement la décision du gouvernement écossais, certains élus s'inquiètent des répercussions sur les relations entre le Royaume-Uni et Washington. Ils veulent interroger le gouvernement minoritaire d'Alex Salmond et quelques-uns exigent la démission du ministre de la Justice, Kenny MacAskill.
M. MacAskill a ouvert la séance au Parlement en déclarant que si la libération d'Al-Megrahi avait une portée internationale, il avait pris seul, en tant que ministre de la Justice, la décision de remettre en liberté le condamné, atteint d'un cancer de la prostate au stade terminal. "(Ce choix) n'a pas été fondé sur des considérations politiques, diplomatiques ou économiques", a-t-il assuré, faisant référence aux relations britannico-libyennes. "C'est ma décision et ma décision seulement. Je l'assume et je vis avec les conséquences."
Al-Megrahi, qui a toujours clamé son innocence, a été accueilli en héros en Libye jeudi soir alors que, selon M. MacAskill, Tripoli s'était engagé à ce que ce retour reste "discret". "Il est profondément regrettable que M. Megrahi ait été reçu d'une façon aussi déplacée (...) Il n'a été fait preuve ni de compassion, ni de sensibilité pour les familles des 270 victimes de Lockerbie", a-t-il lancé.
Le porte-parole du Premier ministre britannique Gordon Brown a réaffirmé lundi qu'il s'agissait d'"une décision prise par le ministre écossais de la Justice en vertu des lois de l'Ecosse".
Certains députés écossais souhaitent prendre leurs distances du choix du gouvernement nationaliste écossais, qui se veut totalement indépendant de Londres, tandis que d'autres demandent aux Etats-Unis de se retenir de critiquer des décisions de la justice écossaise.
Hier, Alex Salmond a souligné que certaines familles des victimes de l'attentat contre l'avion de la Pan Am au-dessus de Lockerbie, surtout des familles britanniques, approuvaient la libération d'Al-Megrahi.
Les autorités écossaises insistent sur le fait que remettre en liberté un prisonnier près de mourir est fréquent dans leur système judiciaire. Or des cancérologues britanniques renommés ont donné moins de trois mois à vivre au condamné à perpétuité libyen. Vingt-trois autres détenus ont été libérés pour des raisons humanitaires en Ecosse ces dix dernières années. Sept demandes ont été rejetées.
Au milieu de cette controverse sur Megrahi, le prince Andrew a semble-t-il annulé un déplacement en Libye. Le palais de Buckingham a affirmé lundi que Son altesse ne prévoyait pas de voyage dans ce pays pour le moment, alors que la semaine dernière, le bureau de l'intéressé déclarait qu'un tel déplacement était en cours d'organisation pour le mois prochain. Le prince Andrew s'est déjà rendu à plusieurs reprises en Libye en tant qu'ambassadeur du Royaume-Uni pour le commerce.
Source: Associated Presse via Yahoo News
M. MacAskill a ouvert la séance au Parlement en déclarant que si la libération d'Al-Megrahi avait une portée internationale, il avait pris seul, en tant que ministre de la Justice, la décision de remettre en liberté le condamné, atteint d'un cancer de la prostate au stade terminal. "(Ce choix) n'a pas été fondé sur des considérations politiques, diplomatiques ou économiques", a-t-il assuré, faisant référence aux relations britannico-libyennes. "C'est ma décision et ma décision seulement. Je l'assume et je vis avec les conséquences."
Al-Megrahi, qui a toujours clamé son innocence, a été accueilli en héros en Libye jeudi soir alors que, selon M. MacAskill, Tripoli s'était engagé à ce que ce retour reste "discret". "Il est profondément regrettable que M. Megrahi ait été reçu d'une façon aussi déplacée (...) Il n'a été fait preuve ni de compassion, ni de sensibilité pour les familles des 270 victimes de Lockerbie", a-t-il lancé.
Le porte-parole du Premier ministre britannique Gordon Brown a réaffirmé lundi qu'il s'agissait d'"une décision prise par le ministre écossais de la Justice en vertu des lois de l'Ecosse".
Certains députés écossais souhaitent prendre leurs distances du choix du gouvernement nationaliste écossais, qui se veut totalement indépendant de Londres, tandis que d'autres demandent aux Etats-Unis de se retenir de critiquer des décisions de la justice écossaise.
Hier, Alex Salmond a souligné que certaines familles des victimes de l'attentat contre l'avion de la Pan Am au-dessus de Lockerbie, surtout des familles britanniques, approuvaient la libération d'Al-Megrahi.
Les autorités écossaises insistent sur le fait que remettre en liberté un prisonnier près de mourir est fréquent dans leur système judiciaire. Or des cancérologues britanniques renommés ont donné moins de trois mois à vivre au condamné à perpétuité libyen. Vingt-trois autres détenus ont été libérés pour des raisons humanitaires en Ecosse ces dix dernières années. Sept demandes ont été rejetées.
Au milieu de cette controverse sur Megrahi, le prince Andrew a semble-t-il annulé un déplacement en Libye. Le palais de Buckingham a affirmé lundi que Son altesse ne prévoyait pas de voyage dans ce pays pour le moment, alors que la semaine dernière, le bureau de l'intéressé déclarait qu'un tel déplacement était en cours d'organisation pour le mois prochain. Le prince Andrew s'est déjà rendu à plusieurs reprises en Libye en tant qu'ambassadeur du Royaume-Uni pour le commerce.
Source: Associated Presse via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin