Le Parlement approuve le plan de réduction des déficits publics
L'impopulaire plan d'austérité du gouvernement socialiste espagnol, visant à accélérer la réduction des déficits publics, a été approuvé, jeudi, d'extrême justesse par les députés, selon le résultat du vote diffusé en direct à la télévision. Le décret-loi incluant notamment une baisse de salaire pour les fonctionnaires dès juin et un gel des retraites en 2011, a été approuvé à la majorité simple d'une courte tête, avec 169 votes favorables et 168 votes contre. Seuls les socialistes ont voté pour. Tous les autres groupes parlementaires ont voté contre -à l'image des conservateurs du Parti populaire (PP) et des écolo-communistes-, ou bien se sont abstenus. Signe de l'isolement extrême des socialistes au pouvoir, qui n'ont pas de majorité absolue au parlement, le texte n'est passé que grâce à l'abstention des 10 (bien 10) députés nationalistes catalans de Convergencia i Unio (CiU). Leur secrétaire général Josep Antoni Duran i Lleida, a invoqué le sens de la "responsabilité" pour justifier ce vote d'abstention, tout en stigmatisant le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero, qu'il a appelé à convoquer des élections anticipées dans les prochains mois. Le plan d'austérité du gouvernement vise à économiser 15 milliards d'euros en 2010 et 2011, afin d'accélérer la réduction des déficits publics qui ont explosé à 11,2% du PIB en 2009 et que Madrid veut ramener à 3% en 2013. Le gouvernement socialiste, qui avait juré de ne jamais toucher aux acquis sociaux, a été contraint d'annoncer ces mesures sous la pression des marchés et de ses partenaires européens. L'Espagne est désormais considérée comme un maillon faible de la zone euro en raison de ses déficits publics et des doutes sur sa capacité à retrouver rapidement la croissance. "Ces mesures sont douloureuses, mais indispensables", a déclaré la ministre de l'Economie et des Finances, Elena Salgado, le visage fermé.(AFP)
Londres annonce à son tour une réduction des dépenses publiques
Le nouveau gouvernement de coalition britannique a présenté lundi un premier programme de 6,2 milliards de livres (7,2 millards d'euros) de coupes immédiates dans les dépenses publiques du pays, suscitant l'approbation du patronat et des économistes, mais l'épouvante de syndicats dénonçant le thatchérisme. Les coupes franches vont s'abattre sur les ministères. Seuls ceux de la santé, de la défense et de l'aide au développement sont épargnés, car ils pourront réinvestir dans leurs services essentiels les économies qu'ils vont faire. Les "quangos" (quasi non-governmental organisations), des organismes para-publics qui s'étaient multipliés sous les travaillistes, seront fortement réduits. Les dépenses en informatique, et les approvisionnements en général, vont souffrir. La seconde classe remplacera la première en ce qui concerne les déplacements des officiels, et la marche sera conseillée dans la mesure du possible. Les recrutements sont gelés. En un mot, il s'agit d'"envoyer une onde de choc" dans les ministères, et d'instaurer "des contrôles draconiens" sur les dépenses, a résumé au cours d'une conférence de presse commune avec le chancelier George Osborne, le secrétaire d'Etat au Trésor, David Laws, rallié comme le reste des Libéraux-démocrates à ces mesures de rigueur. M. Osborne a noté que "c'était la première fois que ce gouvernement annonçait des décisions difficiles sur les dépenses publiques", et reconnu que "ce ne serait pas la dernière".(AFP)
L'impopulaire plan d'austérité du gouvernement socialiste espagnol, visant à accélérer la réduction des déficits publics, a été approuvé, jeudi, d'extrême justesse par les députés, selon le résultat du vote diffusé en direct à la télévision. Le décret-loi incluant notamment une baisse de salaire pour les fonctionnaires dès juin et un gel des retraites en 2011, a été approuvé à la majorité simple d'une courte tête, avec 169 votes favorables et 168 votes contre. Seuls les socialistes ont voté pour. Tous les autres groupes parlementaires ont voté contre -à l'image des conservateurs du Parti populaire (PP) et des écolo-communistes-, ou bien se sont abstenus. Signe de l'isolement extrême des socialistes au pouvoir, qui n'ont pas de majorité absolue au parlement, le texte n'est passé que grâce à l'abstention des 10 (bien 10) députés nationalistes catalans de Convergencia i Unio (CiU). Leur secrétaire général Josep Antoni Duran i Lleida, a invoqué le sens de la "responsabilité" pour justifier ce vote d'abstention, tout en stigmatisant le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero, qu'il a appelé à convoquer des élections anticipées dans les prochains mois. Le plan d'austérité du gouvernement vise à économiser 15 milliards d'euros en 2010 et 2011, afin d'accélérer la réduction des déficits publics qui ont explosé à 11,2% du PIB en 2009 et que Madrid veut ramener à 3% en 2013. Le gouvernement socialiste, qui avait juré de ne jamais toucher aux acquis sociaux, a été contraint d'annoncer ces mesures sous la pression des marchés et de ses partenaires européens. L'Espagne est désormais considérée comme un maillon faible de la zone euro en raison de ses déficits publics et des doutes sur sa capacité à retrouver rapidement la croissance. "Ces mesures sont douloureuses, mais indispensables", a déclaré la ministre de l'Economie et des Finances, Elena Salgado, le visage fermé.(AFP)
Londres annonce à son tour une réduction des dépenses publiques
Le nouveau gouvernement de coalition britannique a présenté lundi un premier programme de 6,2 milliards de livres (7,2 millards d'euros) de coupes immédiates dans les dépenses publiques du pays, suscitant l'approbation du patronat et des économistes, mais l'épouvante de syndicats dénonçant le thatchérisme. Les coupes franches vont s'abattre sur les ministères. Seuls ceux de la santé, de la défense et de l'aide au développement sont épargnés, car ils pourront réinvestir dans leurs services essentiels les économies qu'ils vont faire. Les "quangos" (quasi non-governmental organisations), des organismes para-publics qui s'étaient multipliés sous les travaillistes, seront fortement réduits. Les dépenses en informatique, et les approvisionnements en général, vont souffrir. La seconde classe remplacera la première en ce qui concerne les déplacements des officiels, et la marche sera conseillée dans la mesure du possible. Les recrutements sont gelés. En un mot, il s'agit d'"envoyer une onde de choc" dans les ministères, et d'instaurer "des contrôles draconiens" sur les dépenses, a résumé au cours d'une conférence de presse commune avec le chancelier George Osborne, le secrétaire d'Etat au Trésor, David Laws, rallié comme le reste des Libéraux-démocrates à ces mesures de rigueur. M. Osborne a noté que "c'était la première fois que ce gouvernement annonçait des décisions difficiles sur les dépenses publiques", et reconnu que "ce ne serait pas la dernière".(AFP)
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