L'agression a été commise en plein jour par une dizaine d'assaillants qui ont pu prendre la fuite après des échanges de coups de feu avec la police pendant près de 30 minutes.
"Nous avons des pistes solides qui pourraient finalement nous permettre de retrouver les personnes responsables de cet acte affreux", a dit le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Chah Mehmood Qureshi.
Son homologue sri-lankais, Rohitha Bogollagama, a précisé que c'était la première fois que ses compatriotes étaient pris pour cible à l'étranger d'une attaque.
Il n'a pas exclu la possibilité que les rebelles tamouls des Tlet soient impliqués dans cette opération.
Un service religieux a été organisé mardi soir au commissariat central de la ville en mémoire des sept victimes, six policiers et un chauffeur de bus.
"Ils étaient déterminés, (...) c'était une opération minutieusement préparée", a déclaré le chef de la police de la province du Pendjab, Khuwaja Khalid Farooq.
Les policiers ont montré à la presse de nombreuses armes trouvées sur les lieux ou dans d'autres sites, dont dix fusils AK-47, deux lance-roquettes, 32 grenades et du plastic.
Le caractère audacieux de l'opération a vite été rapproché de l'assaut mené en novembre à Bombay, la capitale économique de l'Inde, incitant les milieux nationalistes à désigner le pays voisin et rival comme instigateur d'une attaque de représailles.
L'Inde a accusé un groupe islamiste originaire du Pendjab pakistanais, le Lashkar-e-Taiba, d'avoir mené les attaques de Bombay qui ont fait 179 morts.
Le gouverneur du Pendjab, dont Lahore est le chef-lieu, a affirmé dans un premier temps que l'attaque portait la marque des terroristes qui ont frappé Bombay, mais il s'est montré plus prudent par la suite.
"Nous n'accusons personne, nous ne tenons personne pour responsable comme l'Inde l'a fait", a déclaré Salman Taseer lors d'une conférence de presse. "Dans les prochaines 48 heures, les choses seront claires. Nous serons en mesure de dire qui est derrière tout cela."
Le ministre des Transports maritimes, Sardar Nabil Ahmed Gabol, a déclaré que les assaillants venaient de l'Inde voisine et évoqué un "complot en vue de nuire à l'image du Pakistan".
Le général à la retraite Hamid Gul, ancien chef des services de renseignement pakistanais, a émis l'hypothèse d'une opération menée par des rebelles tamouls sri-lankais soutenus par les services d'espionnage indiens.
L'attaque survient dans un contexte troublé au Pendjab, alors que des élections sénatoriales sont organisées mercredi dans le pays.
Le président Asif Ali Zardari, confronté à de multiples crises moins d'un an après son arrivée au pouvoir, a destitué le gouvernement provincial du Pendjab dirigé par son rival Nawaz Sharif, ancien Premier ministre.
Cette décision fait suite à l'annulation, le 25 février, par la Cour suprême de l'élection de Shahbaz Sharif, ministre principal de la province depuis l'an dernier, et le maintien de l'inéligibilité de son aîné Nawaz.
Ce dernier accuse Zardari d'avoir influencé le jugement de la Cour et son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (Nawaz), a entamé des manifestations dans plusieurs villes de la province. Le parti compte se joindre le 12 mars à une grande manifestation des avocats en faveur de l'indépendance de la justice.
Les membres de l'équipe de cricket sri-lankaise, qui avaient remplacé l'Inde pour cette tournée à la suite des attaques de Bombay, ont pour leur part regagné leur pays. Six joueurs et un entraîneur, blessés sans gravité dans l'assaut contre leur car, ont été admis à l'hôpital pour des examens.
Source: Yahoo News
"Nous avons des pistes solides qui pourraient finalement nous permettre de retrouver les personnes responsables de cet acte affreux", a dit le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Chah Mehmood Qureshi.
Son homologue sri-lankais, Rohitha Bogollagama, a précisé que c'était la première fois que ses compatriotes étaient pris pour cible à l'étranger d'une attaque.
Il n'a pas exclu la possibilité que les rebelles tamouls des Tlet soient impliqués dans cette opération.
Un service religieux a été organisé mardi soir au commissariat central de la ville en mémoire des sept victimes, six policiers et un chauffeur de bus.
"Ils étaient déterminés, (...) c'était une opération minutieusement préparée", a déclaré le chef de la police de la province du Pendjab, Khuwaja Khalid Farooq.
Les policiers ont montré à la presse de nombreuses armes trouvées sur les lieux ou dans d'autres sites, dont dix fusils AK-47, deux lance-roquettes, 32 grenades et du plastic.
Le caractère audacieux de l'opération a vite été rapproché de l'assaut mené en novembre à Bombay, la capitale économique de l'Inde, incitant les milieux nationalistes à désigner le pays voisin et rival comme instigateur d'une attaque de représailles.
L'Inde a accusé un groupe islamiste originaire du Pendjab pakistanais, le Lashkar-e-Taiba, d'avoir mené les attaques de Bombay qui ont fait 179 morts.
Le gouverneur du Pendjab, dont Lahore est le chef-lieu, a affirmé dans un premier temps que l'attaque portait la marque des terroristes qui ont frappé Bombay, mais il s'est montré plus prudent par la suite.
"Nous n'accusons personne, nous ne tenons personne pour responsable comme l'Inde l'a fait", a déclaré Salman Taseer lors d'une conférence de presse. "Dans les prochaines 48 heures, les choses seront claires. Nous serons en mesure de dire qui est derrière tout cela."
Le ministre des Transports maritimes, Sardar Nabil Ahmed Gabol, a déclaré que les assaillants venaient de l'Inde voisine et évoqué un "complot en vue de nuire à l'image du Pakistan".
Le général à la retraite Hamid Gul, ancien chef des services de renseignement pakistanais, a émis l'hypothèse d'une opération menée par des rebelles tamouls sri-lankais soutenus par les services d'espionnage indiens.
L'attaque survient dans un contexte troublé au Pendjab, alors que des élections sénatoriales sont organisées mercredi dans le pays.
Le président Asif Ali Zardari, confronté à de multiples crises moins d'un an après son arrivée au pouvoir, a destitué le gouvernement provincial du Pendjab dirigé par son rival Nawaz Sharif, ancien Premier ministre.
Cette décision fait suite à l'annulation, le 25 février, par la Cour suprême de l'élection de Shahbaz Sharif, ministre principal de la province depuis l'an dernier, et le maintien de l'inéligibilité de son aîné Nawaz.
Ce dernier accuse Zardari d'avoir influencé le jugement de la Cour et son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (Nawaz), a entamé des manifestations dans plusieurs villes de la province. Le parti compte se joindre le 12 mars à une grande manifestation des avocats en faveur de l'indépendance de la justice.
Les membres de l'équipe de cricket sri-lankaise, qui avaient remplacé l'Inde pour cette tournée à la suite des attaques de Bombay, ont pour leur part regagné leur pays. Six joueurs et un entraîneur, blessés sans gravité dans l'assaut contre leur car, ont été admis à l'hôpital pour des examens.
Source: Yahoo News
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