L'UMP s'est dite opposée à ce projet, dont Nicolas Sarkozy est un adversaire farouche.
"Ne faudrait-il pas prendre le pari de légaliser la consommation personnelle de cannabis à travers un contrôle de la production et de l'importation, comme c'est le cas avec l'alcool?", s'interroge vendredi dans Le Parisien Daniel Vaillant, député-maire socialiste du XVIIIe arrondissement de Paris.
Tout en affirmant que le cannabis est nocif pour la santé, l'ancien ministre de l'Intérieur propose: "Tentons le pari de la réglementation pour faire baisser la consommation."
Najat Belkacem, secrétaire national du PS aux questions de société, soutient Daniel Vaillant: "Réglementer sa production, sa vente et sa consommation permettrait sans doute de contrôler un peu mieux la situation", dit-elle sur le site internet Rue89.
"Autant prendre acte de l'échec total du système prohibitionniste et répressif pour ce qui concerne le cannabis, et se mettre au travail pour que notre société propose un autre équilibre entre ce qui est autorisé ou pas", ajoute cette proche de Ségolène Royal.
L'UMP a jugé les propos de Daniel Vaillant "inacceptables".
"Le Mouvement Populaire se déclare fermement opposé à toute tentative de légalisation du cannabis ou des drogues dites douces qui conduisent inexorablement à l'usage de drogues de type cocaïne ou ecstasy", écrit dans un communiqué Eric Ciotti, son secrétaire national à la sécurité.
La France compte 1,2 million d'usagers réguliers de cannabis, dont 550.000 quotidiens, selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.
L'usage de cannabis en France est passible d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende. Depuis 1999, des mesures alternatives existent, comme des travaux d'intérêt général, la suspension du permis de conduire ou la réalisation d'un stage de sensibilisation aux dangers des stupéfiants.
Selon l'Office français des drogues et toxicomanies, plus de 90.000 personnes ont été interpellées pour usage de cannabis en 2005. Ce chiffre est trois fois plus élevé qu'en 1995.
Le thème embarrasse l'opposition depuis de nombreuses années. Durant la campagne présidentielle en 2007, Ségolène Royal s'était simplement engagée "à ouvrir un grand débat public" mais n'envisageait pas de nouvelle législation.
La candidate des Verts Dominique Voynet prônait une "légalisation contrôlée", comme Daniel Vaillant, et son prédécesseur Noël Mamère était en faveur d'une dépénalisation.
En 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, s'était prononcé en faveur d'un durcissement de la loi de 1970 sur les stupéfiants. "La dépénalisation n'est pas une option responsable. Et parler de drogue douce, c'est une stupidité", disait-il trois ans plus tard.
Source: Reuters via Yahoo News
"Ne faudrait-il pas prendre le pari de légaliser la consommation personnelle de cannabis à travers un contrôle de la production et de l'importation, comme c'est le cas avec l'alcool?", s'interroge vendredi dans Le Parisien Daniel Vaillant, député-maire socialiste du XVIIIe arrondissement de Paris.
Tout en affirmant que le cannabis est nocif pour la santé, l'ancien ministre de l'Intérieur propose: "Tentons le pari de la réglementation pour faire baisser la consommation."
Najat Belkacem, secrétaire national du PS aux questions de société, soutient Daniel Vaillant: "Réglementer sa production, sa vente et sa consommation permettrait sans doute de contrôler un peu mieux la situation", dit-elle sur le site internet Rue89.
"Autant prendre acte de l'échec total du système prohibitionniste et répressif pour ce qui concerne le cannabis, et se mettre au travail pour que notre société propose un autre équilibre entre ce qui est autorisé ou pas", ajoute cette proche de Ségolène Royal.
L'UMP a jugé les propos de Daniel Vaillant "inacceptables".
"Le Mouvement Populaire se déclare fermement opposé à toute tentative de légalisation du cannabis ou des drogues dites douces qui conduisent inexorablement à l'usage de drogues de type cocaïne ou ecstasy", écrit dans un communiqué Eric Ciotti, son secrétaire national à la sécurité.
La France compte 1,2 million d'usagers réguliers de cannabis, dont 550.000 quotidiens, selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.
L'usage de cannabis en France est passible d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende. Depuis 1999, des mesures alternatives existent, comme des travaux d'intérêt général, la suspension du permis de conduire ou la réalisation d'un stage de sensibilisation aux dangers des stupéfiants.
Selon l'Office français des drogues et toxicomanies, plus de 90.000 personnes ont été interpellées pour usage de cannabis en 2005. Ce chiffre est trois fois plus élevé qu'en 1995.
Le thème embarrasse l'opposition depuis de nombreuses années. Durant la campagne présidentielle en 2007, Ségolène Royal s'était simplement engagée "à ouvrir un grand débat public" mais n'envisageait pas de nouvelle législation.
La candidate des Verts Dominique Voynet prônait une "légalisation contrôlée", comme Daniel Vaillant, et son prédécesseur Noël Mamère était en faveur d'une dépénalisation.
En 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, s'était prononcé en faveur d'un durcissement de la loi de 1970 sur les stupéfiants. "La dépénalisation n'est pas une option responsable. Et parler de drogue douce, c'est une stupidité", disait-il trois ans plus tard.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN