Des ajustements apparemment dans la douleur, puisque le Bureau national du PS pour adopter ses listes, prévu vendredi vers 17H00, n'a commencé ses travaux qu'à 21H45.
Avant même la réunion, Gérard Collomb, maire PS de Lyon, a fustigé vendredi un PS qui "n'arrive décidément pas à procéder à sa rénovation".
"On est sur un centralisme bureaucratique pour lequel d'autres partis ont péri par le passé", a lancé ce proche de Ségolène Royal.
Les listes doivent être soumises samedi au Conseil national, le "Parlement" du parti. Ce dernier devait les adopter à huis clos -fait rare- avant un vote des adhérents le 12 mars.
Les listes devaient refléter les critères prônés par la première secrétaire Martine Aubry --rénovation, diversité, non-cumul des mandats, parité--, mais comme le confie un responsable, "il y aura beaucoup de grincements, de pleurs et de sang".
"Il y a plusieurs centaines de candidats, et une centaine de départements. Ca crée des tensions, sauf à l'UMP où Sarkozy fait les listes. Ce n'est pas dans nos moeurs", s'amuse un autre.
En 2004, le PS avait atteint 28,9%, son meilleur score depuis les premières Européennes en 1979, obtenant 31 des 78 eurodéputés français. Leur nombre total n'étant plus que de 72, les socialistes tablent sur quelque 23 à 24 députés.
Autre casse-tête: les listes doivent refléter le rapport de forces interne. Les tenants de la motion Delanoë (25,2%) revendiquaient six places éligibles, ceux de Benoît Hamon (18,5%) quatre, les royalistes arrivés en tête (29%) sept à huit.
"C'est un équilibre national, un troc et les grands équilibres entre les motions seront respectés", confiait un eurodéputé sortant.
Ainsi, Vincent Peillon, eurodéputé proche de Ségolène Royal, et figure du courant L'Espoir à gauche, devrait migrer vers le Sud-Est pour diriger la liste. Il avait été élu en 2004 dans le Nord-Ouest.
En Ile-de-France, le problème a été tranché: le "delanoïste" Harlem Désir mènera la liste, le porte-parole du parti Benoît Hamon qui lui avait disputé la place étant en 3ème position. Entre les deux: l'autre eurodéputée Pervenche Bérès (motion Aubry). L'ancien ministre strauss-kahnien Alain Richard serait sur la liste.
Autre acquis: dans le Sud-Ouest, le sortant Kader Arif (motion Delanoë) mènera la bataille, suivi de l'eurodéputée Françoise Castex (Hamon).
Dans le Nord-Ouest, comme prévu, Gilles Pargneaux, premier fédéral du Nord, devrait diriger la liste, suivi notamment de Laurence Rossignol, secrétaire nationale et Jean-Louis Cottigny, eurodéputé sortant.
Dans le centre, la tête pourrait revenir à l'eurodéputé fabiusien Henri Weber, devant le président de la région Limousin Jean-Paul Denanot (sortant) et Karine Gloanec, secrétaire nationale adjointe.
L'ex-ministre Catherine Trautmann devrait conduire l'Est, devant la députée royaliste Aurélie Filippetti et le "hamoniste" Liem Hoang Ngoc.
Dans l'Ouest, sont pressentis les sortants Stephane Le Foll (Delanoë) et Bernardette Vergnaud (Royal).
Dans le Sud-Est, outre M. Peillon, pourrait apparaître une personnalité de la diversité, Karim Zeribi, qui dirige les transports de Marseille, proche du puissant Jean-Noël Guérini, et la jospiniste Sylvie Guillaume.
Neuf jours après le vote des adhérents, une convention nationale, le 21 mars, doit lancer la campagne.
Source: Yahoo News
Avant même la réunion, Gérard Collomb, maire PS de Lyon, a fustigé vendredi un PS qui "n'arrive décidément pas à procéder à sa rénovation".
"On est sur un centralisme bureaucratique pour lequel d'autres partis ont péri par le passé", a lancé ce proche de Ségolène Royal.
Les listes doivent être soumises samedi au Conseil national, le "Parlement" du parti. Ce dernier devait les adopter à huis clos -fait rare- avant un vote des adhérents le 12 mars.
Les listes devaient refléter les critères prônés par la première secrétaire Martine Aubry --rénovation, diversité, non-cumul des mandats, parité--, mais comme le confie un responsable, "il y aura beaucoup de grincements, de pleurs et de sang".
"Il y a plusieurs centaines de candidats, et une centaine de départements. Ca crée des tensions, sauf à l'UMP où Sarkozy fait les listes. Ce n'est pas dans nos moeurs", s'amuse un autre.
En 2004, le PS avait atteint 28,9%, son meilleur score depuis les premières Européennes en 1979, obtenant 31 des 78 eurodéputés français. Leur nombre total n'étant plus que de 72, les socialistes tablent sur quelque 23 à 24 députés.
Autre casse-tête: les listes doivent refléter le rapport de forces interne. Les tenants de la motion Delanoë (25,2%) revendiquaient six places éligibles, ceux de Benoît Hamon (18,5%) quatre, les royalistes arrivés en tête (29%) sept à huit.
"C'est un équilibre national, un troc et les grands équilibres entre les motions seront respectés", confiait un eurodéputé sortant.
Ainsi, Vincent Peillon, eurodéputé proche de Ségolène Royal, et figure du courant L'Espoir à gauche, devrait migrer vers le Sud-Est pour diriger la liste. Il avait été élu en 2004 dans le Nord-Ouest.
En Ile-de-France, le problème a été tranché: le "delanoïste" Harlem Désir mènera la liste, le porte-parole du parti Benoît Hamon qui lui avait disputé la place étant en 3ème position. Entre les deux: l'autre eurodéputée Pervenche Bérès (motion Aubry). L'ancien ministre strauss-kahnien Alain Richard serait sur la liste.
Autre acquis: dans le Sud-Ouest, le sortant Kader Arif (motion Delanoë) mènera la bataille, suivi de l'eurodéputée Françoise Castex (Hamon).
Dans le Nord-Ouest, comme prévu, Gilles Pargneaux, premier fédéral du Nord, devrait diriger la liste, suivi notamment de Laurence Rossignol, secrétaire nationale et Jean-Louis Cottigny, eurodéputé sortant.
Dans le centre, la tête pourrait revenir à l'eurodéputé fabiusien Henri Weber, devant le président de la région Limousin Jean-Paul Denanot (sortant) et Karine Gloanec, secrétaire nationale adjointe.
L'ex-ministre Catherine Trautmann devrait conduire l'Est, devant la députée royaliste Aurélie Filippetti et le "hamoniste" Liem Hoang Ngoc.
Dans l'Ouest, sont pressentis les sortants Stephane Le Foll (Delanoë) et Bernardette Vergnaud (Royal).
Dans le Sud-Est, outre M. Peillon, pourrait apparaître une personnalité de la diversité, Karim Zeribi, qui dirige les transports de Marseille, proche du puissant Jean-Noël Guérini, et la jospiniste Sylvie Guillaume.
Neuf jours après le vote des adhérents, une convention nationale, le 21 mars, doit lancer la campagne.
Source: Yahoo News
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