Cela me semble non seulement dû aux batailles que se livrent les chefs mais aussi à une pratique de certains élus locaux PS qui consiste à utiliser les militants pendant les campagnes électorales et à les éviter soigneusement dès lors que, perdues ou gagnées, les batailles sont considérées comme terminées. Cela donne le sentiment de n'être qu'un militant Kleenex au service de super parrains qui exigent un ralliement inconditionnel assorti d'un renoncement total à une quelconque réflexion personnelle.
Dans un email, un militant de jour et de nuit me relate qu'un homme politique pour lequel il a donné le meilleur de lui-même lui avait communiqué par trois fois un faux numéro de portable.
J'ai répondu à ce militant de ne plus rien demander à ce politique et de s'assurer que ce candidat ou élu avait des idées. Au fond, chez les socialistes, c'est peut-être ce qui manque le plus. Dès lors, on peut comprendre qu'ils vous évitent: ils n'ont rien à dire et donc rien à faire.
J'espère me tromper et, qu'un jour, nos élus ou candidats PS se lèveront pour aller vers les militants, leur montrer leur affection et ne plus attendre des actes d'allégeance et de soumission. Et, puisqu'il faut vous faut voter socialiste, votez donc pour les candidats que le PS a exclus. C'est souvent une référence pour barrer le chemin à cette philosophie de l'exclusion et de l'arrogance. Mais pour militer à gauche, rencontrer et échanger avec des camarades loyaux, ne pas risquer l'exclusion pour délit d'opinion, il n'ya plus en France que le PCF.
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